VIII - Au fil des jours, des ans ... 1971-2000

Le (?) 1971 - Un soir survient un songe étrange que je crois je garderai longtemps intact en mon esprit tellement il est précis en détail et compréhension. C'est à me demander si je dormais ou étais éveillé.

Je sens soudain une pesanteur énorme sur ma poitrine qui veut comme s'y enfoncer. Et je sens que la "chose" qui pèse ainsi cherchant à pénétrer est un "esprit malin". Je me sens comme paralysé et il me vient à l'esprit que si je puis prendre en main mon chapelet sous mon oreiller j'en serai débarassé. A grand peine je réussis à glisser ma main gauche, même si elle pèse sous une énorme gravité, et je saisis la croix et commence à réciter le "Je crois en Dieu", martelant chaque mot.

Aussitôt je vois une masse noire se détacher laissant tomber des gouttes d'un liquide noir et corrosif que je comprends peut traverser le plancher, la croûte terrestre même, jusqu'en enfer. Et j'ai la nette compréhension que si la "chose" avait pénétré j'aurais perdu la foi. Donc depuis cette nuit le "Je crois en Dieu" est devenu pour moi une prière des plus cruciales.

Et alors que je vois la "chose noire" s'élever à ma gauche et que je sais être le "mauvais esprit"je vois soudain au-dessus à ma droite, s'ouvrir dans le noir une barre d'une lumière blanche intense qui semble vivante et un rayon de même lumière intense en sortir pour venir toucher une pierre qui prend instantanément existence. Et je comprends que cette lumière est "le Bon Esprit", Celui Qui donne l'existence. Et je m'entends dire, "Ah, Dieu est existence et vie. L'autre est corrosion et mort".

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Le 14 août 1976 - Alors que je suis à San Damiano, Italie, lors d'un pèlerinage que j'avais entrepris de faire à travers la péninsule, je m'arrête, comme je le fais chaque jour depuis mon arrivée en ce lieu il y a une quinzaine de jours, à la fenêtre de la petite chapelle devant laquelle on doit passer après avoir franchi l'entrée que garde, pour ainsi dire, une statue en bronze de Padre Pio. Je m'arrête surtout pour regarder le portrait de Notre Seigneur tel qu'Il apparut à Sr Faustine de Pologne. C'est comme si je ne puis passer outre sans saluer, ne me doutant pas de ce qui allait se produire en ce jour particulier du 14 ... soudain je vois des balafres apparaître sur le côté droit du visage de Notre Seigneur sur le portrait tout en entendant de forts coups de fouet (cf. section VII, et la photo ci-dessous que je prends même si je suis dans l'étonnement le plus complet).

Et soudain je prends peur, car je crois en être peut-être la cause. Aussi je passe toute la journée ainsi que la nuit suivante à me désoler profondément, et c'est timidement le lendemain le 15, dernier jour de mon séjour à San Damiano, que je me hasarde à regarder au bord de la fenêtre, et puis je suis rassuré de voir les balafres disparues. Quel soulagement!

Or je ne suis pas seul à voir la manifestation. Une dame hollandaise avec qui j'avais lié connaissance aussi verra et entendra avec étonnement. Ce sera pour nous deux le point saillant, il va sans dire, de notre séjour à San Damiano, outre les journées de prières qui se succèdent sans arrêt presque, sauf pour un répit aux heures des repas: c'est processions avec rosaires entrecoupés du Stabat Mater, litanies, etc. Le tout débute aux petites heures du matin pour se terminer tard dans la soirée, avec heures de vigiles la nuit. On prie beaucoup à San Damiano!

Je ne vois Maman Rosa qu'une fois alors que cette journée-là elle passe à côté de moi, supportée par des dames. Elle paraît très souffrante, aussi elle ne reçoit que rarement.

Le puits d'où l'on tire l'eau de St Michel à un certain moment de la journée pour les pèlerins est dans la cour arrière de la maison. J'en apporterai avec moi une grande bouteille avant mon départ.

Le tout se passe dans le silence à San Damiano, sans bousculade malgré une foule nombreuse. Un écriteau, affiché sur un mur, avertit les "intégristes" de ne pas intervenir auprès des pèlerins. Il y avait, qu'on me dit, intervention de leur part, surtout dans les premiers temps. Ils se tiennent maintenant en dehors de l'enclos pour intervenir auprès des gens qui ne sont pas prévenus. Ils viennent surtout de Suisse. Cette intervention de leur part, d'essayer à nuire au site des apparitions en essayant de s'en servir pour leur cause, m'amène, après coup, à comprendre le pourquoi des balafres sur le visage du Christ!


Ci-dessus, photo de la manifestation miraculeuse lors de mon séjour à San Damiano.
Voir les balafres sur la droite du visage du Christ, sur le portrait en la chapelle de Maman Rosa.

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Le 10 octobre 1976 - Mon pèlerinage en Italie du mois d'août me décide enfin d'aller à Québec et, si possible, devenir membre de l'Armée de Marie dont j'avais entendu parler depuis 1971 et dont j'avais commencé à recevoir le premier petit journal. Me voici donc à Québec à l'occasion d'une fête du mouvement et je fais la rencontre de la fondatrice, Marie-Paule Giguère, et de ses prêtres collaborateurs, les PP. Philippe Roy, Victor Rizzi et Denis Laprise, ainsi que plusieurs autres membres et collaborateurs tant religieux que laïcs (cf. mon essai historique et biographique à la section VII, et ma photo ci-après)


A 46 ans, lors de mon entrée dans l'Armée de Marie, je ne portais pas encore le nom de Fr. Jean, nom qui me sera donné que le 13 septembre 1990, lors du songe relaté à la section V (cf. photo A17).

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Avril, 1980 - Une nuit, il me vient un songe étrange lors duquel je vois un magnifique arbre devant moi que je sais symbolise l'oeuvre mariale, l'Armée de Marie, dans laquelle je suis entré depuis le 10 octobre 1976, à la suite d'un pèlerinage à San Damiano, Italie (voir section VII), fait au mois d'août précédent. Je me vois élevé de terre à gauche de l'arbre et je m'entends crier à tue-tête aux personnes qui sont de l'autre côté, à la droite, et qui tendent les mains vers le magnifique arbre. Je leur crie de faire attention à l'énorme serpent vert enroulé autour du tronc avec la tête enfouie dans le luxuriant feuillage. Or j'ai beau crier, personne ne m'entend.

Je fais part à Marie-Paule Giguère, la fondatrice du mouvement, de ce que je crois être un songe pour le moins inusité et bouleversant à son rappel, d'autant plus que vers la même époque, lors d'une conférence de la Milice de Jésus-Christ affiliée* à l'oeuvre, conférence qu'elle présidait au sous-sol de l'église Saint-Pie X de Québec, je vois en plein jour la vision de la tête cachée, bleu-acier, du serpent couvrir jusqu'au haut du torse la tête de la fondatrice assise sur l'estrade juste devant moi et de me regarder avec des yeux noirs perçants.

Je crois alors halluciner, mais je sais intérieurement pourquoi j'avais auparavant vu en songe l'énorme serpent vert enroulé autour du tronc de l'arbre avec la tête cachée en plein coeur de l'arbre: il visait le coeur de l'oeuvre, la fondatrice.

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*Le Mouvement sacerdotal marial s'apprêtait aussi à s'affilier à l'oeuvre vers la même époque, mais le jour où le fondateur, le Père Gobbi, se présenta au Centre de l'Armée de Marie, au 2040, 26e Rue, à Québec, il recula d'horreur à la vue d'un immense serpent qu'il vit ramper dans l'entrée. Il comprit que l'oeuvre était atteinte, ce qu'il confia au Père Philippe Roy, le directeur de l'oeuvre et son proche collaborateur. L'alliance qui devait se faire n'eut donc pas lieu, et le Père Philippe Roy dût faire le choix de quitter le Mouvement sacerdotal marial pour lequel il avait tant oeuvré. Et personne autre que le Père Philippe ne comprit le recul du Père Gobbi dont il en eut le coeur broyé. L'histoire vint à se divulguer à la suite de bien d'autres faits néfastes qui suivirent l'imposition malheureuse à Marie-Paule du faux "petit Michel" par un haut prélat de l'Eglise, Mgr Jean-Pierre Van Lierde (cf. "Vie d'Amour", Le Rosier d'Or, 1273, 22e Rue, Québec, QC G1J 1T1), imposition qui donna accès direct au Malin dans une grande oeuvre mariale qui se manifestera à nouveau de façon aussi concrète et dramatique qu'auparavant, cette fois-ci sur la route en plein jour du Père Jean-Paul Bélanger, nouveau directeur de l'Armée de Marie, qui se rendait voir celui que le Ciel appelait à collaborer avec Marie-Paule, Berny Parks, Joseph-François, de Saint-Jean, NB, gardien de la statue de la Vierge en pleurs du Canada (cf. Le Royaume, mai 1984, C.P. 126, Lac-Etchemin, QC; Stella Maris, septembre 1985, Editions du Parvis, CH-1631, Hauteville/Suisse; "Mary, Why Do You Cry?", Rev. Albert J. Hebert, S.M., P.O. Box 309, Paulina, LA 70763), pour la réalisation de La Cité de l'Immaculée, à Lac-Etchemin, QC. Ca prendra le discernement de son frère, le Père Grégoire Bélanger, pour lui faire saisir la vraie identité de l'énorme animal lové au bord de la route, avant d'arriver à Saint-Jean. Le Père Jean-Paul avait cru que l'animal était tombé d'un camion de cirque ... ça ne lui est pas venu à l'esprit que cet animal aurait été tout un émoi chez les autres automobilistes s'il leur avait été donné de le voir!

Or le Ciel veille, et en temps voulu, qui n'est plus très loin, ce monstre sera chassé, mais non sans fracas, selon Christiane de France. "Ca prendra un 'tremblement de terre' pour amener Marie-Paule à sortir de son ankylose et venir vers La Cité Asile, La Nouvelle Cité de l'Immaculée, La Nouvelle Jérusalem au temps de l'Ère Nouvelle."

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Le 28 avril 1980 - Explication du songe de l'arbre enroulé d'un gros serpent, songe survenu en avril 1980 et authentifié par Marie-Paule le 28 avril 1980 (voir ci-après photocopie de sa lettre.)

Comme il fut dit plus haut, l'arbre symbolisait l'Armée de Marie et le songe à portée prophétique signifie, on le sait maintenant, que l'ennemi a sa tête cachée à l'intérieur de l'oeuvre.

Je m'étais vu comme élevé à la droite de l'arbre et criant à en perdre la voix à des personnes que j'entrevoyais aussi élevées à la gauche et qui tendaient les mains vers l'arbre parce qu'elles étaient attirées par sa beauté.

Je criais à ces gens de faire attention au gros serpent émeraude enroulé autour du tronc et dont la tête disparaissait dans le touffu luxuriant de l'arbre. Mais peine perdue!

Ce songe je l'eus en avril 1980, et vers la même époque, à l'église St-Pie X, lors d'une conférence, au sous-sol, j'eus en plein jour la vision de la personne dont la tête se transformait en un triangle renversé, pour me désigner que c'était-là la tête cachée du serpent. Quel cauchemar, par la suite, à vouloir m'expliquer ce que j'avais vu en plein jour et qui m'avait glacé. Et quels yeux perçants au haut de ce triangle renversé! J'éloignais le tout croyant à une hallucination.

A regarder le croquis de l'arbre, un étrange parallèle peut nous sauter aux yeux:

tous deux enroulés par le même antique serpent, au commencement, et vers la fin!

Au paradis terrestre, l'ennemi atteignit son but en faisant tomber Ève.

Dans le cas de l'Armée de Marie il est encore temps d'intervenir, je le crois, pour chasser l'ennemi, et redonner à l'oeuvre toute la sève que l'ennemi dérobe, en serrant de près le tronc, la fondatrice qu'un entourage veut étouffer.

Tout ceci est affaire délicate, aussi mes cris tombent-ils dans le vide car de tierces personnes interviennent pour semer la zizanie (cf. photo et explication datée le 21 décembre 2002, section IX) ... il ne faudrait pas toutefois que ces cris demeurent toujours sans réponse.

Puisse la Dame de tous les peuples intervenir, pour l'Eglise et le monde, et l'autre plan que le Ciel a dû quand même mettre en place, pour contrecarrer l'action du Malin, La Cité Asile.

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Version dactylographiée de la lettre de Marie-Paule écrite à la main:

le 28 avril 1980

L'Armée de Marie
C.P. 95, Limoilou
Québec, QC, G1L 4T8, Canada
Tél. 661-7925

Cher Albert,

Courage. L'arbre que tu as vu est florissant: c'est l'Armée de Marie et la Milice de Jésus-Christ. Le serpent à la tête cachée, c'est quelqu'un qui mène le diable et ça existe depuis le commencement.

Quand je vous verrai tous, ce sera facile de le déloger, du moins je le crois. C'est un songe que tu as eu ...

L'arbre c'est aussi l'Eglise, et l'on crie dans le désert. Confiance.

Affections,

Marie-Paule

Curieux, c'est la même image tous les deux ...*

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* Allusion faite ici à des images données à la reception dans "Les Fils et les Filles de Marie". La mienne ressemblait à celle donnée à une autre personne.

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Ce ne sera que bien plus tard, 11 ans plus tard à vrai dire (voir ci-après le récit du 3 février 1991), que je pourrai pleinement faire le lien entre le serpent du songe et de la vision et "le petit Michel" imposé sous fausse obéissance à la fondatrice par un clerc, Mgr Jean-Pierre Van Lierde, de Rome, après qu'elle l'eut pourtant repoussé, et cela dès les débuts (voir "Vie d'Amour"), et qui continue à lui être imposé par d'autres clercs qui se méprennent sur le port d'une longue robe blanche que doit porter la fondatrice, avec résultat, la mise de côté de la magnifique robe ivoire moirée que le Ciel avait donnée à la fondatrice pour signifier son rôle royale de la "servante" de La Dame de tous les Peuples, rôle d'autorité pour l'ouverture du Nouvel Eden. Ce rôle le Malin veut le lui enlever en faisant croire que la mission de la fondatrice est maintenant terminée et qu'elle doit céder sa place et disparaître ... alors que son grand rôle rélié à la fondation de La Cité de l'Immaculée, qui ne put avoir lieu telle que voulue alors par le Ciel, doit continuer plus que jamais avec la reprise des plans du Ciel en la création de La Cité Asile vers qui Marie-Paule doit se diriger bientôt. Aussi y a-t-il l'étrange parallèle entre l'arbre du premier Eden où Eve fut tentée par le serpent dans l'arbre pour priver l'humanité de cet Eden, et l'arbre du Nouvel Eden du songe, où l'antique serpent tente à nouveau de nuire pour justement faire perdre à l'humanité, une deuxième fois, ce que le Père veut redonner à l'humanité par la "servante".

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Le (?) août 1981 - Me voici en songe à l'entrée d'un grand édifice à vaste foyer dont les parois sont de marbre vert veiné avec de hautes colonnes aussi marbrées en vert reposant sur un plancher de même matériau et supportant une balustrade tout en haut entourant le plafond qui n'était qu'une masse brillante de lumière jaune que je compris était le Ciel.

Encore sur le seuil je sus qu'il me fallait entrer pour aller Là-haut.

Or à ma gauche et séparé du foyer par une rangée de colonnes, il y avait un large couloir où je vis une nombreuse foule de gens s'engager. Il y avait des hommes, des femmes, de jeunes gens et même des enfants. Tous déambulaient dans une pénombre assez épaisse, causant sans se soucier qu'ils se dirigeaient droit sur une large porte qui donnait sur des ténébres où le couloir descendait vers le bas.

Je frémis à cette vue et je compris qu'il ne me fallait pas m'engager là, mais plutôt vers une haute porte d'un brun clair tout droit en avant où je pus entrevoir un escalier en spirale plutôt étroit qui menait vers le haut. La montée me parut raide mais au moins elle menait vers la lumière. Je fis donc le pas pour m'y diriger, avec un soupir résigné car je pressentais tout l'effort qu'il me faudrait pour monter. Mais j'avais la consolation que c'était-là la bonne voie, celle qu'avaient empruntée toutes les bonnes âmes pour aller au Ciel.

Or au moment de faire le pas, mon oeil capta à ma droite une petite porte basse dont l'entrée était illuminée de la même lumière dorée du plafond. Et je vis que la petite porte donnait sur un genre de tunnel de sauvetage en soie de deux couleurs, bleue et blanche. Et le long de ce tunnel qui s'élevait directement vers le haut, était écrit, "St Louis Grignon de Montfort". A côté de la petite porte se tenait debout le Vierge Marie toute petite et habillée d'un beau manteau bleu, semblable à celui que je verrai quelque temps après au Centre de l'Immaculée, à Québec, un jour du mois d'août, peu avant la réception de membres laïcs des Fils et des Filles de Marie, de l'Armée de Marie.

A la vue des manteaux que rangeait Sr Jeanne d'Arc Demers, je fus surpris car c'était-là comme une confirmation du songe. Au printemps avait eu lieu une réception de membres religieux de la communauté mais dans la discrétion. Maintenant s'en venait une réception pour des membres laïcs, mais qui n'était pas encore annoncée. Aussi Sr Jeanne d'Arc fut-elle surprise de m'entendre dire, "Ah, les manteaux des Fils et Filles de Marie", et de me demander comment je le savais. Je lui parlai alors de mon songe. Ensuite j'allai en parler au Père Denis Laprise qui me dit, "Ce que tu as vu concerne la petite voie de Ste Thérèse de Lisieux". Je répondis, "Non, mon Père, car c'était écrit à côté de la Petite Vierge en belle écriture "La Voie mariale", la voie qui s'ouvre en faisant sa consécration.

Je me mis donc à "quatre pattes", pour ainsi dire, pour entrer dans la petite porte, me faisant donc tout petit pour entrer ... et le songe disparut.

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Septembre 1983 - Les réflexions qui suivent sont d'une animatrice diocésaine de l'Armée de Marie à Petit-Rocher à l'époque:

Qui étaient les premiers animateurs ...? Voici quelques réflexions -

Voici qu'en la troisième semaine de septembre ‘83 arriva, un jour, notre délégué provincial de la Milice de Jésus-Christ, Albert Arseneau, chez ma fille Jeannine où je demeurais pour raison de maladie. Il paraissait triste. Il arrivait de Québec où il avait eu une entrevue avec Marie-Paule à propos de deux personnes1 de notre groupe, en difficulté avec l'Armée de Marie depuis un certain temps et dont la biographie elle songeait à enlever de ses volumes, car avait-elle dit, "C'en est assez".

Ce qui me frappa c'est que malgré qu'il savait que ces deux personnes ne lui étaient pas favorables - pour ne pas en dire plus - il avait plaidé quand même pour que leur biographie ne soit pas enlevée. Il craignait les conséquences et il en souffrait vivement. Je ne sus quoi lui dire pour le réconforter.

Après son départ je me mis à penser à toutes les accusations faites contre lui, qui, maintenant, me paraissent calomnies et exagérations, car, d'une part il y en avait trop, et d'autre part parce que j'avais été témoin d'injustices à son égard étant, dans le temps, l'animatrice de l'Armée de Marie à Petit-Rocher, et le délégué était un des chevaliers de mon groupe et je n'avais jamais eu à me plaindre de lui le moindrement. Bien au contraire, il était toujours prêt à rendre service. Mais pour les quelques personnes qui n'étaient pas en sa faveur, son rôle voulait encore dire pour eux qu'il voulait toujours mener. Pourtant en sa charge de prieur, il était compréhensif, bon et respectueux envers qui que ce soit et savait nous mettre à l'aise.

Et une chose est claire quand je dis que je fus frappée par le beau et généreux geste du délégué envers ces deux personnes, ça ne concordait pas avec cette phrase malicieuse entendue contre lui d'un prêtre2 du Centre lors de mon voyage à Québec avec ma cousine Marie-Rose Roy, en juillet ‘83, "Albert Arseneau, dit-il, est malade de la tête et aime à faire souffrir les gens". Même phrase entendue plus tard par un de nos chevaliers qui s'entendait très bien avec les deux personnages en question. Bizarre, n'est-ce pas?

Et pourquoi l'aurait-on nommé délégué de toute la province du N.-B. le mois suivant s'il était malade de la tête? Un fait qui fut annoncé avant la cérémonie comme devant surprendre certains, et toujours les mêmes, qui estimaient qu'il aimait tant faire souffrir les gens et dont le plan était de le faire mettre complètement en dehors de l'Armée de Marie, même plus tard malgré sa nomination comme je l'appris par après. Dieu merci, le plan ne réussit pas mais demeura toujours en place. Et si le plan ne réussit pas, c'est que dans le dessein de Dieu le délégué devait rester. Voilà!

Le lendemain, Albert nous arrive de nouveau. Nous sommes très contentes, Jeannine et moi, de sa visite. Nous le trouvons moins abattu que la veille. Nous jasons bien sûr de cette belle oeuvre qu'est l'Armée de Marie, mais surtout sur les divisions et malentendus qui nous causent tant de chagrin. Je me sens poussée à le questionner sur des choses dont on l'accuse afin d'avoir des éclaircissements, et à mesure je sens en moi un dégagement qui se fait de ces méfiances qu'on m'avait inculquées et je suis contente. Ce sera plus tard que je m'excuserai auprès de lui de l'avoir tant questionné. Mais j'avais besoin d'être rassurée: c'est  que je pensais aux photos. Je me rends donc chez nous les chercher et retourne chez ma fille Jeannine. Je les lui montrerai à la prochaine visite, si c'est voulu.

Sa prochaine visite ne se fait pas attendre. Le jour suivant nous sommmes surprises de voir son camion tourner dans notre cour. Ce n'est pas son habitude de nous visiter souvent, surtout trois jours de file. Il doit y avoir quelque chose.

Il a l'air très fatigué quand il entre. En autant que je puis m'en souvenir, je crois qu'il nous parle de son travail à l'école, qu'il y a des jours où c'est très épuisant, etc. Mais rien de particulier. De mon côté je lui raconte que depuis quelque temps je sens comme un vide dans l'Armée de Marie. Ma fille Jeannine me dit qu'elle a la même sensation. A son tour il nous dit quelque chose dans le même sens dont je ne puis me souvenir - Marie-Paule se trouvant en effet comme devant un "trou noir", qu'elle dira plus tard.

Sa visite n'est pas longue. Il nous dit qu'il doit aller au Québec dans deux semaines, pour le 8 octobre. "Je viendrai vous voir, dit-il, j'aurai peut-être quelques nouvelles à vous dire." Et puis il se lève pour s'en aller, mais je l'arrête.

"Tu dis, Albert, que tu montes au Québec dans deux semaines? Assis-toi un instant, j'ai de quoi te montrer." Et je lui montre les photos (d'une Madone en pleurs). "Regarde les larmes, lui dis-je, Elle ressemble à la Vierge de Syracuse, mais pas tout à fait."

"Mais où as-tu pris cela, demande-t-il. Depuis quand les as-tu?"

"Je les ai depuis neuf mois environ. Depuis le 13 janvier 1983, lui dis-je."

"Et tu ne nous en as pas parlé?"

Je lui raconte alors ce que je sais et toutes les tentatives que j'ai faites. Il n'en revient pas. Il continue à les regarder, ému et très heureux de ce qu'il vient d'apprendre. Et moi donc! de le voir si bien accueillir les photos. Depuis si longtemps que j'attends.

Il me dit, "Maintenant je comprends pourquoi je me sentais si poussé à venir ici."

Je lui demande alors que lorsqu'il montera au Québec, le 8 octobre, s'il veut bien apporter les photos à Marie-Paule et tout lui raconter.

"Certainement, me dit-il, mais je crois que je devrai me rendre à Saint-Jean d'abord pour vérifier les choses."

"Ca serait la chose à faire, lui dis-je, mais je n'osais pas te le demander."

Le lendemain, samedi le 24 septembre 1983, Albert écrit au guardien de la statue en pleurs, Berny Parks, pour un rendezvous le samedi suivant. Or arrive jeudi le 29, mais pas de réponse à la poste. Albert est inquiet. "S'il n'y a rien demain, il sera trop tard pour aller à Saint-Jean avant mon voyage à Québec, dit-il, car j'enseigne toute la semaine. Je n'ai donc que cette fin de semaine."

J'appelle mon neveu Frank, à Saint-Jean. Il me donne le numéro de Berny que je passe à Albert. Après quelque temps, Albert nous arrive tout heureux: "Je viens de parler avec Berny, nous dit-il. Il a reçu ma lettre et il sera très heureux de me rencontrer. Il me remercie pour la documentation sur l'Armée de Marie, etc. et il me dit au revoir en ajoutant, ‘C'est Elle qui veut que tu descendes'".

Il n'en faut pas plus pour nous donner à penser qu'il y a autre chose qu'une statue en pleurs, à Saint-Jean, N.-B.

Pour connaître la suite, il faut vous référer au récit qu'Albert fait de la présentation des photos à Marie-Paule lorsqu'il se rend à Notre-Dame-du-Cap pour une cérémonie de l'Armée de Marie.

Marie DeGrechie

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1. Jeanne et Daniel White, les deux premiers animateurs du centre diocésain.
2. Le Père Jean-Claude Guillemette.

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Le 2 octobre 1983 - Je descends du taxi qui vient de me conduire à la porte de la demeure de Berny Parks, Joseph Francis, à Saint-Jean, N.-B. et à peine descendu je suis entouré d'une odeur de roses. J'ai beau regarder autour, il n'y a aucune fleur et le temps des roses est d'ailleurs passé. J'avais pris rendez-vous avec Berny pour venir voir ce jour-là sa statue de Notre Dame de Fatima, en pleurs depuis le 29 juillet 1977 de façon presque quotidienne. En entrant, mes yeux tombent sur une magnifique statue dans un coin de la pièce plutôt exiguë. Je m'approche et voilà que je vois des larmes qui coulent les unes après les autres de ses yeux. Berny a plutôt l'air frêle, mais il m'accorde de bonnes heures d'entretien sur le phénomène de Celle Qui Pleure.

Je suis venu chez lui à la nouvelle que m'avait donnée, en septembre, Marie DeGrechie, animatrice diocésaine de l'Armée de Marie à l'époque, qu'il y avait une statue qui pleurait en me montrant des photos. Elle ne m'avait fait part de cette nouvelle qu'après près de neuf mois d'angoisse, pour ainsi dire, à savoir à qui confier pareille nouvelle. En elle-même elle savait que j'étais celui à qui elle devait se confier, mais à cause de conflits suscités dans l'oeuvre mariale envers moi en notre milieu, avec des échos se faisant entendre jusqu'au Centre de l'oeuvre, à Québec, elle avait hésité, et ne s'était finalement résolue qu'après des échecs répétés de trouver quelqu'un - s'étant même rendue à Québec, en juillet, où elle n'avait rencontré qu'indifférence de la part des deux prêtres de l'oeuvre mariale qu'elle avait rencontrés, qui ne lui avaient toutefois pas interdit d'aller voir.

Or en septembre je me sens poussé intérieurement d'aller voir Marie DeGrechie, avec qui j'avais gardé contact quoique peu distant, et j'y vais trois jours d'affilés, sans trop savoir pourquoi, à l'heure du midi à l'école où j'enseigne. Le troisième jour, à l'annonce que je lui fais de bientôt me rendre à Notre-Dame-du-Cap à une fête de l'oeuvre, voici qu'elle sait qu'elle doit me confier les photos de la Madone en pleurs, photos qu'elle a en main depuis janvier, pour que je les présente à Marie-Paule, la fondatrice de l'Armée de Marie.

Au sous-sol de la basilique de Notre-Dame-du-Cap, j'ai tout de suite la possibilité de présenter les photos à Marie-Paule qui me donne la consigne de retourner sur place et de tout prendre par écrit: ce que je fais les mois suivants. Une fois le travail terminé, je le lui envoie et voir plus loin la belle réponse qu'elle me fait qui va contraster certes avec ce qui sera écrit dans l'Appendice IV de "Vie d'Amour", ainsi qu'à partir du no. 5 dans une série de 15 livrets parus dans l'oeuvre - les 3 premiers étant plutôt édifiants à l'endroit de la Madone en pleurs tout comme "Le Royaume", l'organe officiel de l'oeuvre, dans ses numéros d'avril et de mai ‘84.

Que comprendre dans ce contraste? Rien d'autre que le serpent de l'arbre (cf. ci-haut) s'est vite mis à l'oeuvre par le biais d'un entourage qui commença à s'agiter et imposer ses vues dans les publications, surtout à l'arrivé d'un certain avocat, Richard Dionne (soi-disant mystique et théologien-autodidacte), venu dans l'oeuvre dans les entrefaites, en coup de vent et en extasiant plusieurs qui viendront me demander à tour de rôle, "As-tu vu ses yeux, as-tu vu ses yeux?!", et qui la quittera bientôt comme il sera entré d'ailleurs, i.e. en tourbillon laissant une traînée de dégâts (cf. "Un avocat contre l'Avocate", Le Rosier d'Or, 1273, 22e Rue, QC G1J 1T1, Canada).

Une pluie d'inepties sera déversées non seulement contre Celle Qui Pleure, son gardien et moi-même, surnommé "le grand frère" auprès du gardien (un rôle qui m'attirera bien des foudres par ricochet), mais aussi contre le directeur spirituel, le Père Jean-Paul Bélanger, auparavant le directeur de l'oeuvre mariale de Québec; Jean-Yves Simard, l'auteur des ouvrages sur Celle Qui Pleure, après le désistement de Raoul Auclair désigné en premier lieu par le Ciel pour écrire les ouvrages mais qui sera pris dans l'engoûment entourant l'avocat qu'il venait de présenter à l'oeuvre mariale; enfin, Rolande Picard, étroite collaboratrice pour l'édition et la parution des ouvrages sur Celle Qui Pleure (cf. Les Editions Fatima-Québec, 3540, Du Long-Sault, #5, Beauport, QC G1F 1H6, Canada).

Or il faut voir derrière les personnes semant les inepties deux mauvais anges entrés en scène: du côté de la fondatrice de l'oeuvre mariale, "le petit Michel" (symbolisé par le serpent enroulé autour du tronc de l'arbre ci-haut), et du côté du gardien de la Madone en pleurs, "l'ange bleu" soudainement sur place et dont l'identité sera jalousement gardé. Et le tour est joué pour empêcher toute collaboration entre les deux instruments choisis pour l'établissement de La Cité de l'Immaculée, collaboration qui pourtant avait bien débuté, à savoir la belle réception des photos de La Madone en pleurs par Marie-Paule à Notre-Dame-du-Cap, et le séjour dans l'oeuvre, du 27 novembre ‘83 au 10 avril ‘84, de la statue miraculeuse amenée par le gardien avec l'invitation à ce dernier (ainsi qu'à moi) de venir vivre au Centre dans un appartement libéré à cette intention. Donc beau début de collaboration comme en témoignent la lettre du 24 janvier ‘84 de Marie-Paule, ainsi que les photos qui suivent. Collaboration qui aurait pu surmonter les difficultés sans les menées de personnages interposés de part et d'autre. Du côté du gardien, à part "l'ange bleu", ce sera deux prêtres du MSM, hélas il faut le dire, qui interviennent pour qu'il coupe tout contact avec l'Armée de Marie. J'ai beau supplier le gardien de ne pas écouter, mais en vain. Voilà sans doute le pourquoi du refus du gardien d'accepter l'invitation d'aller demeurer au Centre où demeurait son directeur spirituel.

Or quand est-ce que tout chavire vraiment? Les premiers signes d'un chavirement véritable se font voir vers la fin du séjour de La Madone dans l'oeuvre au début d'avril ‘84. Le gardien est de retour à Québec, venu prendre sa statue. Un soir qu'il donne une conférence dans le hall d'entrée du Centre, voici qu'arrive tout à coup Sr Geneviève Benoît auprès de Marie-Paule qui quitte vite les lieux pour la suivre vers l'appartement des soeurs en haut où se trouve alors la statue miraculeuse. Je n'apprends que plus tard, mais trop tard! ce qui arrive: on vient dire à Marie-Paule que quelque chose "d'anormale", aux yeux des soeurs, est en train de se produire, la statue suinte de l'huile au lieu de verser des larmes! Or c'est là un signe diabolique pour les soeurs que me revèlera éventuellement Sr Jeanne d'Arc Demers - le contraire car la Madone en pleurs veut aussi son huile, comme Ste Anne, St Joseph, St Charbel, etc. Quel privilège pour l'Armée de Marie! et le monde! Cela n'est pas compris, hélas!

Rien n'est dit alors, mais seulement quand, au mois de mai suivant, la statue amenée de nouveau à Québec, cette fois-ci par le Père Jean-Claude Guillemette, apparaît toute défigurée au sortir de l'emballage où l'avait placée le gardien. La statue est de nouveau sur les lieux en vue du pèlerinage* à Rome en fin du mois lors duquel elle doit être couronnée par le Saint Père pour signifier la Grande Action de l'Armée de Marie qui avait été présagée. Alors consternation! et j'entends encore le Père Jean-Paul Bélanger me crier au téléphone, "Mais qu'avez-vous fait à la statue?!" Je ne peux croire mes oreilles et je demande des précisions au Père Jean-Paul de plus en plus hors de lui-même. Ce que je comprends enfin est que la statue est maquillée de rouge et de mascara! Et c'est la goutte qui fait déborder le verre et qui vient confirmer à un entourage déjà atteint que tout est diabolique.

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*Combien significatif sera plus tard l'omission de ce pèlerinage, qui se serait avéré le plus grand, dans la nomenclature des pèlerinages de l'Armée de Marie (cf. le no. nov. - déc. 2001 du journal "Le Royaume", organe officiel de l'oeuvre), si les plans du Malin d'empêcher le couronnement par le Saint Père de Celle Qui Pleure du Canada à Qui on avait pourtant ouvert grandes les portes au Centre à Québec (cf. le récit ci-dessous du 27 nov. ‘83 au 10 avril ‘84) n'avaient réussi par la malice des hommes. C'eût été, autrement, la Grande Action de l'Armée de Marie annoncée par le Ciel pour mitiger les événements malheureux qui allaient s'abattre sur le monde et sur l'oeuvre par la suite. Mais si le Malin sût faire d'une pierre deux coups, d'abord empêcher le couronnement, puis empêcher la réalisation de La Cité de l'Immaculée à Lac-Etchemin, Qué., dont la maquette conçue par Marc Bosquart fut mise en montre au foyer du Centre à Québec, la victoire appartient à la Vierge de la Gènese, de l'Apocalypse, La Dame de tous les Peuples.

Cela le Malin le sait, d'où sa rage inouïe pour venir verbalement auprès du témoin suscité par le Ciel, Fr. Jean, un jour d'été, le 7 août 1989, ainsi qu'en pleine nuit le 3 auparavant auprès d'une collaboratrice, Marie DeGrechie, alors qu'il pressentait se tramer quelque chose. En effet l'année 1989 s'était annoncée lourde d'interventions du Ciel dès les débuts et n'allait-on pas voir bientôt dans le ciel, le 17 novembre suivant au-dessus de nos têtes, un phénomène de figures et de lumières, signe annonciateur d'événements à bouleverser le visage de la planète et signe annonciateur de la venue de La Cité Asile, La Nouvelle Jérusalem, La Nouvelle Cité de l'Immaculée, dont l'enceinte de feu tracée sur carte géographique par Ste Thérèse de Lisieux, lors d'un songe le 14 septembre 1989, se reflètera en plein ciel en un cercle rouge entre les immenses figures de l'Archange Uriel, le protecteur, et de la Colombe figurant le Saint-Esprit (cf. A1, A2, A4, section V). Fr. Jean
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Qui est l'auteur du méfait? Mystère pour le moment, sauf que le gardien, que j'appelle tout de suite, de me dire calmement que la Sainte Vierge vient de lui dire que la statue devait arriver comme elle était partie. Je ne sais quoi dire et la suite est qu'on n'emmènera pas la statue à Rome tel que convenu malgré le bel effort du Fr. Rémi Tremblay d'enlever le maquillage et redonner à la statue sa fraîcheur première. On aurait, à mon avis, quand même pu emmener la statue à Rome et ainsi déjouer le Malin et remettre les choses en place, mais veillait "le petit Michel" avec ordres et contre-ordres.

Oui, mystère quant à l'auteur du méfait. Toutefois il y a un indice étrange que, sur le coup, je n'arrive pas à résoudre. J'entends Berny, le gardien, demander au Père Jean-Claude une curieuse de question en lui remettant la statue, "Est-ce qu'un ange est plus fort qu'un prêtre?" et la consigne lui est donnée de ne pas ouvrir l'emballage de la statue en aucun moment, même pas chez sa soeur à Amqui où il doit s'arrêter pour passer la nuit avant de poursuivre sa route vers Québec le lendemain. Le Père Jean-Claude acquiesce.

Même si j'apprends par la suite que quelqu'un, après la conférence tenue chez moi à Petit-Rocher, a vu Berny monter au deuxième étage de l'école avec la statue emballée et prête à partir, pour supposément refaire l'emballage, qu'il aurait pu faire dans la salle en bas avec mon aide ou celle du Père Jean-Paul son directeur qui veillait à tout de près, un doute revient à la surface quand j'apprends par la suite qu'en fait le Père Guillemette ouvrira l'emballage pour au moins montrer le visage de la statue, à ce qu'il dit.

Or tout doute s'évanouit plus tard quand la statue est à nouveau défigurée chez le gardien même - alors on ne peut certes plus mettre de blâme sur le Père Guillemette. Il faut cette fois-ci plus qu'un simple nettoyage pour remettre la statue en ordre. La soeur de Rimouski assignée pour repeindre la statue doit décaper la peinture. Malgré son beau travail, la statue n'aura plus son air premier, elle a l'air fatiguée et le regard terne ... et je ne sens plus de "présence" comme auparavant. Or avant la dernière et fatale défiguration, le gardien fait des touches tellement graduelles qu'on n'y prête attention, mais à la comparaison des photos on voit vite une transformation. Mais qui pense sur le coup à faire cette comparaison, car la statue continue à pleurer. Il faut le dernier coup qui exige un décapage complet pour qu'on se rende compte de ce qui se passe.

Le gardien se dégoutte de la statue qu'il relègue dans un coin de la chapelle de la maison-mère de la petite communauté qu'il met sur pieds et il en exige deux autres (qui aussi vont pleurer) avec l'acquiescement de son directeur qui ne saisit pas encore la saga ceci malgré la vue d'un énorme serpent sur le bord de la route, aux abords de Saint-Jean, un jour en chemin pour voir le gardien - il croit que le reptile est tombé d'un camion de cirque. Mais son frère, le Père Grégoire, sait mieux et l'avertit. Si l'énorme serpent était tombée d'un camion, les autres automobilistes auraient aussi vu la bête. De part et d'autre le Ciel avertissait, mais personne ne prêtait attention (cf. photo du serpent ci-haut).

Or la maison-mère brûle, mais on dit que la statue préservée sous les jets d'eau et qui se recouvre de glace est gardée par certains membres, maintenant avec Le Petit Caillou, d'Australie, qui dit qu'elle sera complètement restaurée par le Ciel. Dans les entrefaites, le gardien continue son travail de maquillage et nulle grande statue de la Ste Vierge n'est exempte, pas mêmes celles que son directeur lui procure à Fatima après l'incendie. Deux vont échapper à ce travail de "salon de beauté" ainsi qu'aux flammes, l'une étant à Québec chez la collaboratrice pour la parution des ouvrages, l'autre chez "le grand frère" qui la réchappe de justesse et qui en deviendra le "gardien" - nom qu'en fait lui donne le Ciel lors d'un songe (cf. A17, section V). Toutes les autres statues brûlent dans l'incendie de la maison-mère. "L'ange bleu" est vraiment à l'oeuvre poussant même le gardien à incendier, selon ce que reçoivent deux voyants, un des USA, Andy Wingate, Le Trompette, l'autre d'Australie, William Kamm, Le Petit Caillou. Le gardien est maintenant déménagé à Québec avec son acolyte qui font maintenant partie du groupe de la gauche du Père Laurent Gagnon.

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Le 12 novembre 1983 - Depuis la consigne de Marie-Paule donnée en la basse chapelle de la basilique de Notre-Dame-du-Cap, au Cap-de-la-Madeleine, Qué., le 8 octobre précedent juste avant une cérémonie de l'Armée de Marie, consigne de tout prendre en note concernant Celle Qui Pleure, chez Berny Parks, Joseph François, de Saint-Jean, N.-B., mes visites chez Berny se font plus fréquentes. Aussi j'arrive à nouveau ce jour-là dès 9hres du matin, et j'aide Berny à découvrir la statue recouverte d'une pièce de plastique pour la protéger des fumées de son poêle à l'huile. C'est alors qu'on constate que la statue est en pleurs. Joseph François, sur indication, prend trois photos de suite avec ma caméra. Il en prend une dernière où je suis à côté de la statue en pleurs.

Je venais d'arriver par un temps venteux, pluvieux et même assez froid, et j'eus la surprise à nouveau, comme lors de ma première visite en octobre, de sentir une forte odeur de rose dehors, par ce temps plutôt hivernal. L'odeur était plus faible à l'intérieur et même se dissipa peu après mon entrée. J'essuyai les larmes avec mon scapulaire qui se mit à sentir la rose une fois rendu chez moi seulement, deux jours après à vrai dire, donc non sur-le-champ.

       
La photo de gauche montre Fr. Jean à côté de la statue de Celle Qui Pleure, chez Joseph François, à Saint-Jean, N.-B. On peut voir au pied de la statue un petit feuillet de l'Armée de Marie, fondée par Marie-Paule, à Lac-Etchemin, Qué., en août 1971. La photo de droite montre la statue de Celle Qui Pleure, toujours chez Joseph François. Au pied de la statue de La Dame de tous les peuples, donnée par Marie-Paule, on peut voir la photo miraculeuse de la fondatrice, Marie-Paule (cf. A20, section V).

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Du 27 novembre ‘83 au 10 avril ‘84 - L'Armée de Marie ouvre ses portes à Celle Qui Pleure au Canada -

En la chapelle - au 2040, 26e Rue, Québec, au Centre de l'oeuvre

       

En la chapelle - 1145, de la Canardière, Québec, Centre de l'Immaculée

       
Photo de gauche: un frère, Berny & un autre frère vêtus du manteau des Fils & Filles de Marie. Photo de droite: Berny, Marie-Paule & le Père Jean-Paul Bélanger.

A la maison des frères - à Lac-Etchemin

       
Photo de gauche (rangée du milieu): Pères Denis Laprise & Jean-Paul Bélanger, Berny, Marie-Paule & en laïc, Raoul Auclair. Albert A. est derrière le P. Denis. Photo de droite: au centre, Berny et Marie-Paule et à droite en laïc, Raoul.

Pourquoi cette tournée à Lac-Etchemin? Marie-Paule veut montrer à Berny l'emplacement que doit couvrir La Cité de l'Immaculée ainsi que le modèle des pierres triangulaires à être utilisées pour la construction de l'enceinte ainsi que les terrains qui restent à acheter pour compléter la superficie de La Cité de l'Immaculée. Et pour hâter les propriétaires à vendre, Marie-Paule, assise sur la banquette arrière de l'auto, entre moi et Berny, donne à celui-ci des médailles miraculeuses pour qu'il les lancent sur les terrains à acheter. Le Père Jean-Paul conduit l'auto et Raoul Auclair est à ses côtés.

Après la tournée on se rend à la maison des frères où nous attend un copieux repas.

       
A gauche: Chez Rolande Picard, à Charlesbourg, QC, le Père Jean-Paul Bélanger remet la statue dans l'emballage pour son retour à Saint-Jean, N.-B., après son long séjour à Québec du 27 nov. '83 au 10 avril '84. A droite: photo de Celle Qui Pleure prise au Danny's Inn, Beresford, N.-B., le matin avant la conférence du début de mai '84, à l'école de Petit-Rocher, à 7 km., après quoi elle est remise au Père Jean-Claude Guillemette pour être montée à Québec en vue du pèlerinage en fin du mois à Rome. C'est une photo de la dernière série avant la défiguration. (Cf. A1, section V.)

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Le 24 janvier 1984 - Je viens de terminer et d'envoyer la prise de notes demandée par Marie-Paule lors de ma visite à Notre-Dame-du-Cap, et voici la réponse qu'elle me fait aujourd'hui:

Cher Albert,

Par le même courrier je te retourne les feuilles. Mille mercis pour ton travail bien fait. Raoul en est très content et nous aussi. Ce soir j'ai essayé de téléphoner à Berny, mais je n'ai pas eu de réponse.

Nous vous attendons en février, nous pourrons davantage parler et profiter des moments que Marie nous donnera.

Avec reconnaissance,

Marie-Paule

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Note d'explication:

C'est à l'occasion d'une fête en la basilique de Notre-Dame-du-Cap, au Cap-de-la-Madeleine, le 8 octobre 1983, Québec, que je présente pour la première fois les photos de la Madone en pleurs. Il ne reste que peu de temps avant le début de la rencontre de la matinée, en la chapelle inférieure, lorsque je peux aborder Marie-Paule qui vient juste d'arriver et qui se prépare. L'abbé Philippe Roy l'accompagne.

J'approche et demande quelques minutes d'entretien à Marie-Paule, qui acquiesce de bonne volonté, malgré le peu de temps à sa disposition. Et surprise! En voyant les photos, elle accepte d'emblée ce qu'elle voit et aussitôt d'appeler le Père Philippe de s'approcher, "Père Philippe, Père Philippe, venez vite voir!" On regarde avec étonnement, et Marie-Paule de se tourner vers moi pour me donner la consigne, "Oui, va et prends tout en note. Et envoie-nous un compte rendu". Et le Père Philippe de me regarder tout rayonnant de joie et de surprise.

Je reste comme ébahi de cette réception si spontanée, car j'aurais pu m'attendre à une certaine consigne de prudence plutôt, car Marie DeGrechie était allée présenter les photos au Centre, à Québec, au mois de juillet 1983 précédent et avait rencontré plutôt de l'indifférence.

Ce n'était donc pas les personnes à qui Marie DeGrechie avait présenté les photos qui devaient accepter la Vierge en pleurs, dans les desseins du Ciel. Et les choses en restèrent là jusqu'à ma présentation des photos directement à Marie-Paule, l'automne suivant.

Oui, c'est d'emblée que Marie-Paule accepte les photos de la Madone en pleurs et cela de façon la plus spontanée. Les autres tentatives avaient échoué, car le Ciel avait voulu que ce fût Marie-Paule qui accepte. Et Marie-Paule de me dire de tout écrire et de lui faire un compte rendu. Ce que je fais et Marie-Paule de me dire en sa lettre du 24 janvier ‘84 qu'elle et Raoul sont très satisfaits, surtout que ce dernier est désigné pour faire l'historique.

Les choses débutent donc bien, et lors d'un impasse qui soudain confronte Marie-Paule par la suite, elle n'hésite pas à faire appel au gardien de la Madone en pleurs - Sr Lucille Carrière servant d'interprète - impasse qui concerne la parution d'un certain livre qui, de me dire Marie-Paule au téléphone après sa tentative de rejoindre le gardien, "serait la mort de l'Armée de Marie, s'il paraîssait". La réponse est donnée que le livre soit brûlé. Ce qui est fait à Lac-Etchemin avec l'acquiescement de l'auteur qui assiste à la scène le coeur brisé. Toutes les copies sont brûlées, sauf celle que retiendra le Père Lionel Melançon, ce qui permettra la réimpression du livre vraiment inspiré.

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Le 29 août 1984 - Demande d'analyse des larmes de la statue qui pleurait par l'abbé Jean-Paul Bélanger, alors directeur de l'Armée de Marie. Tout avait été pris au sérieux:

Le spécimen de "larmes" que m'a transmis le Père Bélanger, en février 1984, fut soumis, en ma présence, à une analyse scientifique par un technicien de laboratoire très qualifié.

Le résultat par un photomètre à flamme KLINA BECKMAN fut de 0.005 milliequivalent de Na+ (sodium) sans présence de Cl- (chlore). Le résultat, malgré l'absence de chlore, est conforme à ceux normalement obtenus (pour le sodium) dans les analyses contrôlées de larmes humaines.

Léo Bourget,B.A., D.D.S., F.A.G.D.
ex-dentiste-chef militaire


Photo prise lors du pèlerinage de mai '84 avec l'Armée de Marie: de g. à d.: Léo Bourget, Serge Laprise, Albert Arseneau, Mme Bourget et le Père Jean-Paul Bélanger (vu de profile)

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Le 8 septembre 1984 - Deuxième compte rendu de l'analyse des larmes:

Québec

Vers la mi-février 1984, le Père Jean-Paul Bélanger m'a transmis une petite bouteille* qui contenait une ouate imbibée d'un liquide que l'on supposait être des larmes humaines.

J'ai confié ce spécimen à un techinicien de laboratoire militaire qualifié qui avait plus de 25 ans d'expérience à son crédit. Après s'être informé auprès d'un expert en biotechnologie, le technicien a effectué l'analyse du spécimen en ma présence au moyen d'un photomètre à flamme de modèle KLINA-BECKMAN. Le résultat obtenu fut 0.005 milliequivalent de Na+ (sodium) sans présence de Cl- (chlore).

Cette quantité de sodium trouvée dans le spécimen soumis est conforme à la quantité de sodium que l'on rencontre normalement dans les analyses controlées de larmes humaines.

On peut conclure à la possibilité seulement que ce soit un liquide d'origine lacrymale.

Léo Bourget, B.A., D.D.S., F.A.G.D.
ex-dentiste-chef militaire

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*N.B. Quelques jours avant, j'avais reçu cette bouteille de ouate imbibée de larmes provenant des yeux de la Vierge de Fatima (statue) et recueillies par Berny Parks, quelques jours auparavant chez lui, à Saint-Jean, N.-B.

Jean-Paul Bélanger ptre, Québec

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Le 7 mars 1986 - Le Père Jean-Paul Bélanger, le directeur spirituel de Joseph-François, gardien de la statue de La Madone en pleurs du Canada, en tournée aux Etats-Unis avec la statue miraculeuse de Notre Dame de Fatima pour amasser des fonds pour la publication du livre écrit par Jean-Yves Simard, de Québec, "Le Dernier Appel", visite divers endroits stratégiques du pays au sud ainsi qu'au centre. Et c'est à Chicago, chez Peter Randel, qu'il fera la connaissance du Petit Caillou, qui recevra l'indication de se rendre au Québec rencontrer Joseph-François qui y est en visite. Or c'est à cette occasion, quand j'allai l'accueillir à l'aéroport de la ville de Québec par un journée neigeuse de mars que je rencontrai Le Petit Caillou pour la première fois et qu'il me sera donné par le Ciel, sans que je sache pourquoi sur-le-champ, de le voir dans l'immédiat non sous sa vraie ressemblance mais sous la forme d'une marionnette. Tout de suite je fus étonné mais sans y porter d'importance, car je ne vis là qu'une brève impression; quand même une impression dont je ne parlerai à personne et ne me demanderai même pas le pourquoi tout en sachant que je ne serai jamais prêt à oublier.


A gauche: Berny Parks, Joseph-François de Saint-Jean, N.-B. A droite: William Kamm, Le Petit Caillou, d'Australie et voir au-dessus de la tête du Petit Caillou, une grande hostie blanche. La photo fut prise par Rolande Picard notre hôtesse à Charlesbourg, en banlieue de Québec. Elle peut certes attester de ce fait, inhabituel pour le moins dire.


De la gauche: Rolande Picard, Albert Cooke, d'Australie, compagnon de route du Petit Caillou, Berny Parks, et à la toute droite, Le Petit Caillou. Cette photo, comme celle ci-dessus fut prise dans le salon de Rolande.

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N.B. Il semblerait y avoir ci-haut deux aspects opposés en regard du sujet en question, Le Petit Caillou. D'abord, dans le récit de ma première rencontre à l'aéroport, il y a vision soudaine d'une "marionnette" pour représenter le personnage, puis dans la photo qui suit, ce même personnage est représentée avec une grande hostie au-dessus de sa tête - or la caméra ne peut avoir d'impression. Seule explication plausible: le personnage en question est authentique quant à la mission, mais que la vision d'une "marionnette" laisserait présager un contrôle extérieur indu pour faire dévier la mission. Quelles luttes vont donc s'engager!?

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Le 6 février 1988 - Le jour de l'incendie de la maison mère de la Société des piliers et des serviteurs du Coeur Immaculé de Marie, à Saint-Jean, NB, qui se déclara soudainement, à peine m'étais-je mis à table à mon arrivée pour le repas du midi avec les membres, je dus laisser plantée là ma fourchette dans une belle assiette de spaghetti et courir à la cuisine chercher un contenant d'eau et de là à la chapelle au cri soudain, "Au feu", d'Alban Haché qui redescendait du deuxième étage par le grand escalier aboutissant près de l'entrée de la chapelle. Alban était monté vérifier ses valises avant de venir se mettre à table ... on partait le lendemain vers l'Australie.

Pourquoi courir à la chapelle? Une épaisse fumée noire sortait d'où je venais de passer à peine quelques minutes auparavant. Mais je ne pus me rendre jusqu'au foyer des flammes qui surgissaient de derrière l'autel où étaient remisées huile et chandelles, car la chaleur était déjà intense et je sentis d'ailleurs comme si un mur avait surgi pour m'empêcher d'aller trop près. Et j'entendis alors intérieurement, "Vite, ton bagage!"

Je garrochai quand même le contenant d'eau vers les flammes et sortis en vitesse pour aller récupérer les valises laissées dans le couloir derrière la chapelle à mon arrivée pour me permettre de passer par la chapelle pour aller saluer Notre Dame en sa statue miraculeuse de la Madone en pleurs du Canada debout dans le coin droit en avant de la chapelle, avant de me diriger vers la salle à manger. Je me souviendrai plus tard que j'avais trouvé étrange de ne sentir la présence que je ressentais toujours près de la statue. Pas étonnant, tout allait flamber dans peu d'instants!

J'eus du mal à récupérer mes valises, et pour sortir de la maison qu'engouffrait déjà une épaisse fumée noire, je dus me traîner sur mains et genoux tirant mon bagage derrière moi pour sortir, réussissant de justesse à décrocher au passage mon manteau d'hiver près de la porte arrière, et aller rejoindre tous les autres déjà dehors tout affolés et ne comprenant pas pourquoi un incendie à la veille de notre départ pour Nowra, en Australie, au sanctuaire de Notre Dame de l'Arche ouvert par le voyant William Kamm, dit Le Petit Caillou.

Une fois dehors, j'allai mettre mes valises assez loin de la maison dans un banc de neige, à l'arrière de la maison, et puis levai les yeux pour regarder le sinistre, et c'est alors que j'aperçus Berny Parks, dit Joseph François, tout habillé comme prêt à voyager, descendre l'escalier de son appartement à l'arrière de la maison avec, dans les bras, une statue de Notre Dame de Fatima que nous venions de faire sculpter par Alvarez Tedim, sculpteur de Porto au nord de Fatima, au Portugal.

En voyant Berny avec la statue et tout habillé pour voyager, j'en fus ébahi, et allai résolument vers lui pour qu'il m'explique ce qui se passait: prêt à partir au moment d'un incendie! Il ne put que bafouiller, et pour lui permettre de tout m'expliquer, surtout un départ qui paraissait trop coïncident et dont personne n'était au courant, d'un geste impromptu je lui pris d'entre les bras la statue pour aller la déposer avec mes valises, en lui enjoignant de ne pas bouger du bas de l'escalier, "Reste-là", lui dis-je, "Je reviens et tu vas ma dire pourquoi tu t'en vas en un moment pareil!"

Alors que Berny ne finissait pas de bredouiller disant que le Ciel était intervenu pour nous empêcher d'aller en Australie, d'un geste décisif, ne croyant pas à son histoire, je le poussai alors dans le dos vers la descente conduisant à la rue en lui disant de partir le plus vite possible avec son directeur, l'abbé Jean-Paul Bélanger, dont l'auto j'avais vue stationnée en bas, en allant mettre la statue avec mes valises. Ce dernier était arrivé la veille, que je saurai plus tard, couchant au Motel Colonial, et venu pour déménager à Québec, Berny et son nouveau compagnon, Joseph Foster, un ancien frère trappiste sorti de sa communauté pour venir habiter chez Berny. A Québec, les deux séjourneront un certain temps chez Rolande Picard qui ne sut que plus tard que l'abbé Bélanger était sur les lieux lors de l'incendie sans venir parler aux gens en un moment de pareille épreuve.

On plonge ici dans l'étrange, car celui qui avait donné l'alerte de l'incendie persistera toujours à dire, sans toutefois révéler de nom, qu'il savait qui avait allumé le feu, ayant vu la personne, insistera-t-il à dire, au moment de descendre du deuxième étage, mais que dans sa terreur il ne pouvait parler.

Or même si Alban Haché n'était peut-être pas sûr de l'identité de l'incendiaire qu'il avait vu sortir précipitamment du corridor derrière la chapelle, à notre arrivée en Australie le surlendemain, deux voyants, Andy Wingate, dit Le Trompette, de Bridge City, Texas, E.-U., et William Kamm, dit Le Petit Caillou, de Nowra, NSW, Australie, me certifieront qu'elle leur avait été montrée la personne qui avait allumé l'incendie ... Joseph-François lui-même!

Pour revenir à la narrative ... en remontant vers la maison après avoir éconduit Berny et son compagnon vers la voiture garée de l'abbé Bélanger, je vois tout à coup la fenêtre en baie de la chapelle voler en éclats sous la pression de la chaleur et je pus alors voir le crucifix (cf. photo ci-dessous) installé derrière l'autel dans la fenêtre se faire dévorer par les flammes, un crucifix aussi sculpté par Tedim du Portugal mentionné plus haut.

Et à propos de ce crucifix il me vint à l'esprit qu'il me fallait trouver la photo prise chez Alban Haché, à Robertville, NB, avant qu'il ne déménage à Saint-Jean rejoindre la société fondée par Joseph-François, photo qui montre deux membres occupés à assembler le crucifix, Lucien Godin et Antoine Vienneau, le dernier ayant fabriqué la croix. Or ce qui est étrange en regardant la première des photos ci-dessous est de voir le numéro "88" en chiffres rouges sur un journal placé sous la croix, à la tête du crucifix. Le Ciel voulait-il présager par là, et ceci en 1986, ce qui se produirait deux ans plus tard, en ce 6 février 1988? Or avec le Ciel il n'y a pas de coïncidence!

Le lendemain du sinistre, dans l'avion nous emmenant vers l'Australie, j'étais tombé endormi, entre Montréal et San Francisco, et je me revis en songe dans la chapelle en flamme au moment de jeter le contenant d'eau vers les flammes et je vis pourquoi j'avais eu le sentiment d'avoir comme un mur s'élever devant moi: deux anges immenses se tenant face au feu avec leurs lances croisées avec la compréhension que rien au monde n'aurait pu éteindre un feu que le Ciel permettait pour effacer une profanation de la part du voyant, Joseph-François, sous la poussée du "messager", le Malin déguisé en ange bleu qu'il sera révélé, en couvrant la statue de Celle Qui Pleure d'un épais maquillage (cf. récit du 2 octobre 1983), ainsi que sa non-conformité au choix du Ciel de l'endroit pour la maison mère, là où avaient commencé les pleurs de la Vierge, à Sandy Point Road, Saint-Jean, NB, le 29 juillet 1977.

Ma vue se porta ensuite au-delà des deux anges en garde, vers un horizon tout lumineux qui signifiait un nouveau recommencement. Quelqu'un passa alors dans l'allée pour se cogner contre moi toujours endormi tout au bord de la rangée de sièges ... je m'éveillai.

Au cours du voyage en Australie après l'incendie, Notre Seigneur apparut au Petit Caillou, alors que je revenais seul avec lui dans l'autobus utilisé pour amener des pèlerins à l'aéroport de Sydney. Tout à coup Le Petit Caillou immobilisa le véhicule au bord de la route pour me dire, "Albert, le Seigneur est ici et Il a un message pour toi. Il te fait dire que tu as le choix de rester par chez toi, à Petit-Rocher, NB, ou d'aller rejoindre ceux qui restent de la société fondée par Joseph-François et qui se regroupent pour former la nouvelle Communauté de Bethléem, à Salisbury, NB. Or Il attend ta réponse."

Il va sans dire que je fus surpris. Je crus que j'aurais du temps pour réfléchir, mais non, il me fallait donner une réponse sur-le-champ ... mais quoique je réponde ça serait acceptable au Seigneur. Je pris quelques minutes de pause quand même, et tout à coup je sus ce qu'il me fallait faire: demeurer par chez moi. Puis je dis au Petit Caillou de prévenir les autres et dire que ceux qui voudraient redéménager pouvaient le faire sans préjudice ... je craignais une réaction. En effet ceci ne fut pas bien reçu par ceux de Saint-Jean qui virent là une astuce de ma part pour diviser la nouvelle Communauté de Bethléem de Saint-Jean et Salisbury, NB ... avec le résultat que toutes les photos et statues qui avaient pleuré et qui avaient été sauvés de l'incendie, et qui devaient me revenir d'après l'ordre du Ciel, ayant été le "grand frère" de Joseph-François, mais ils ne me furent jamais remis ... malgré un rappel auprès du Petit Caillou de faire respecter cette consigne après la dissolution de la société fondée par Joseph-François, et la fondation de la société de Bethléem, avec Francis Desousa de Saint-Jean comme directeur. Ainsi cette nouvelle communauté se vouait à un mauvais départ, ainsi qu'à une éventuelle dissolution ... ce qui est arrivé! En rétrospective, j'étais devenu la mesure d'épreuve de la durabilité de la nouvelle communauté, mais je ne me rendis compte que très peu de ceci, quoique j'avais pressentis que quelque chose se tramait quand j'avais insisté que Le Petit Caillou fasse bien comprendre aux autres que c'était le Seigneur qui avait donné un message.


Vus de dos: à g., Lucien; à d., Antoine qui se dira triste du sentiment de recrucifier Jésus.
Le chiffre  "88 " est bien visible en haut de la croix.

               
A gauche: statue de Notre Dame du Mt Carmel qui périt aussi dans l'incendie, don d'autres membres de la Société des piliers et des serviteurs du Coeur Immaculé de Marie, de Saint-Jean, NB, quatre soeurs de la famille Godin, Sr Berthe, Clarisse, Béatrice et Cécile et de leur belle-soeur Florence; à droite: don de deux frères de la même famille, Hector et Lucien. La statue et le crucifix versèrent des larmes le 15 mars 1987.


Maison où habitait Joseph-François sur le chemin Sandy Point, à Saint-Jean, NB, lieu où commencèrent les pleurs de Celle Qui Pleure du Canada dont la statue sauvée par miracle du sinistre encore aujourd'hui demeure inaccesible: emportée par quelqu'un du lieu du sinistre où elle avait été préservée sous une épaisse couche de glace, elle fut remise par Gail Stephen à son frère prêtre qui la garderait à son chalet près de Fredericton, NB ... or le Ciel a laissé savoir au Petit Caillou qu 'un jour elle reviendrait au Fr. Jean qui en avait payé le solde auprès de l 'Armée Bleue du New Jersey, aux E.-U.

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Le 1 août 1988 - Une lettre est envoyée au Petit Caillou pour qu'il aide à organiser La Communauté de Bethléem à Salisbury, Nouveau-Brunswick, Canada, à la suite de la dissolution de La Société des piliers et serviteurs de l'Immaculée suivant l'incendie de la maison mère à Saint-Jean, N.-B., société fondée par Berny Parks, Joseph-François, qui rompit alors l'unité avec William Kamm, Le Petit Caillou, tout comme il l'avait fait en 1984 avec Marie-Paule Giguère de l'Armée de Marie de Québec:

Cher Petit Caillou,

Voir ci-après deux esquisses: l'esquisse "A" indiquant ce qui me fut montré en songe, i.e. là où j'étais debout par rapport à l'endroit où Notre Dame, en tant qu'une très grande statue bleu transparent, s'était montrée avec, à ses pieds, les édifices orientés tels que montrés: l'esquisse "B" montrant l'orientation que Francis Desousa pensa que les édifices, la maison mère et la partie avant en forme de flèche, devaient avoir.

J'allai voir Francis à ce sujet, mais j'ai peur que l'affaire devint un sujet très délicat, car, en effet, je dus quitter avant de soulever l'aigreur. Je crois alors que tu dois intervenir.

Je mis en terre une petite statuette de Notre Dame en l'image que je L'avais vue, tel que suggéré par Thérèse Mallette, Fleur de Printemps, de Montréal, Québec. Thérèse de répondre que Notre Dame se tenait près d'elle alors que je lui parlais, et elle me dit alors d'enfouir le plus tôt possible une statuette de Notre Dame à l'endroit exact où je L'avais vue, ce qui fut fait en la présence de Theresa et Ray Jones de Saint-Jean qui me donnèrent un coup de main.

Lors du songe, Notre Dame avait dit deux phrases comme je te l'ai déjà raconté, "Ce que J'ai mis ensemble doit rester ensemble", et je compris que les desseins de la maison mère, tels qu'ils t'avaient été soumis, n'auraient pas dû être changés, i.e. ne pas séparer l'édifice en forme de croix de l'édifice en forme de flèche, comme Francis avait en tête de faire à un moment donné. Après une pause, Notre Dame de dire dans une voix très ferme, "Pense-t-il que ces plans sont à lui!"

Ce que je vis et entendis confirma ce que j'avais compris de l'explication donnée par Vern Sipos, de Cleveland, Ohio, au sujet de ce que voulait Notre Dame. Vern avait expliqué que les gens, en descendant la côte sur la route Little River qui passe devant la ferme, verraient l'édifice en forme de croix et sauraient alors que ceci n'était pas un endroit ordinaire et s'avanceraient pour trouver l'entrée. Ces âmes, tel qu'elle expliqua, seraient à la recherche de réconfort et peut-être d'un refuge. Alors en descendant la côte ils verraient l'édifice en forme de flèche où il faudrait y avoir un foyer de réception avec des pièces autour, afin de recevoir ces gens et peut-être leur donner gîte une nuit ou deux.

Je m'aperçus que je ne pouvais creuser profondément dans la terre rocailleuse dans cette partie haute du terrain. Or les parties plus basses semblaient avoir un meilleur sol pour la culture d'un jardin.

Pourrais-tu donc demander au Ciel une confirmation afin d'être sûrs des désirs de Notre Dame, tels qu'Elle semble indiquer par Vern et mon songe que les édifices soient disposés d'une certaine façon. Francis fait de son mieux, mais il peut penser que je veuille gouverner s'il ne lui est pas donné une directive précise. Il est généreux mais semble être incapable de surmonter le blocage imposé en son esprit contre moi en Australie par le Père Blais qui fut évincé de la société fondée par Joseph-François, et mon rôle n'est pas toujours clair, ni à lui, ni à d'autres aussi, et, à ce stade je peux vraiment être content de l'intervention de Notre Seigneur en Australie qui me donna l'option de demeurer chez moi, à Petit-Rocher, N.-B., ainsi qu'à d'autres de revenir en leur ancien milieu dans ma région. Je dois ici te remercier de la circulaire que tu envoyas à cet effet, et plusieurs vont revenir, mais, hélas, certains ne reçurent jamais la lettre, alors que d'autres, quoique présents lors de ton annonce de l'option accordée par le Seigneur, agissent comme si cette option ne fut jamais donnée, et donc me blâment d'entraîner les familles à s'en aller.

En tout cas, Francis devrait tenir compte que, si tôt après le feu et la dissolution de la société dans laquelle ils étaient à Saint-Jean, les gens sont méfiants et ont besoin d'être assurés qu'ils peuvent avoir leur propre maison. Demeurer à la maison mère n'est plus une chose dont ils veulent à nouveau faire l'expérience. Ils pensent qu'une maison mère c'est pour les religieux surtout ou temporairement pour une famille qui n'a pas les moyens. Plusieurs craignent et sont en pleurs, se demandant ce qui va leur advenir.

Alors pourrais-tu demander à Notre Dame l'orientation exacte des édifices; aussi si les demeures familiales peuvent être construites en même temps que la maison mère. Ceci est pour Francis qui doit voir aux achats ainsi qu'à la construction.

Voir, en-dessous des esquisses, une photo prise par Maurice Degrechie à l'Avenir, le jour même que Thérèse Mallette, de Montréal, Andy Wingate, du Texas, et Daniel Lavoie, du Lac-St-Jean, Qué., sentirent et virent la présence du Malin au site même où l'on érigeait une croix. La figure du Malin est discernable dans les nuages noirs, vomissant des vapeurs noirs vers la croix.

Dans la soirée de ce jour-là j'entrai en collision avec le Père Yves-Marie Blais au moment du départ. Il se jeta sur moi du haut de la plateforme d'où il avait parlé aux gens qui s'en allaient, et sous la forme d'une panthère noire il vociféra, "Toi, je t'aurai bien!" Je déguerpis, et depuis lors aucune relation normale avec ce prêtre serait possible, et je savais qu'il te causerait, à toi Petit Caillou, de grandes difficultés. Déjà je t'avais dit au téléphone le jour que tu m'appelas pour m'annoncer qui était celui qui allait à ta descente d'avion à Montréal, "Tu regretteras amèrement le jour que tu t'associeras avec lui".

Le Père Blais a un sens de territoire très développé et peut mettre en pratique cet instinct de façon féroce, ne tolérant personne dont le rôle il ne saisit pas pleinement. Pas étonnant donc que le Ciel me le fit voir tel une panthère noire lorsqu'il s'élança vers moi. Il n'avait jamais compris mon rôle auprès de Joseph-François, un rôle qu'il faudrait redéfinir qu'il me dit un jour. Or Notre Dame d'intervenir pour l'enlever comme pilier dans la société. Aussi je fus en effet chagriné pour toi quand tu m'appris que tu entrais en association avec lui, mais qui étais-je pour t'en dissuader.

Que Dieu te bénisse,

Albert

P.S. Peter Randel, de Calumet City, Illinois, était aussi à l'Avenir et fut entraîné dans la confusion; il était pourtant appelé à collaborer.

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N.B. Deux plans du Ciel pour l'établissement de communautés-refuges, La Cité de l'Immaculée à Lac-Etchemin, Québec, par Marie-Paule et La Société des piliers et serviteurs de l'Immaculée à Saint-Jean, Nouveau-Brunswick, par Joseph-François, sont-ils à peine renversés par le Malin que ce dernier est prêt à réussir dans la faillite d'un autre plan, La Communauté de Bethléem, même pas encore en état de vol!

Les signes de faillite sont là, à nouveau par le biais d'instruments favoris de Satan, des prêtres, ce que hélas nous devons reconnaître.

Dans le cas de Marie-Paule, un en particulier, Mgr Jean-Pierre Van Lierde de Rome, la guida à garder près d'elle, comme mentor, le faux "petit Michel" bien qu'elle sentit que l'ange était funeste (cf. Vie d'Amour Inc., 1273, 22e Rue, Québec, QC, G1J 1T1, Canada).

Dans le cas de Joseph-François, deux prêtres du MSM le convainquirent de se séparer, en premier lieu de Marie-Paule avec qui il devait coopérer pour l'établissement de La Cité de l'Immaculée, et ensuite du Petit Caillou pour établir La Communauté de Bethléem, à Salisbury.

Or ici le Malin intervint à nouveau par le biais du Père Blais pour semer partout la division, surtout entre Francis Desousa et moi, mais le Ciel voyant que j'étais à nouveau coincé vint m'offrir une voie d'évasion en me permettant de demeurer chez moi, dans ses dessins, comme il sera bientôt évident dans un autre plan, après le retour des familles qui reviendront en notre région dans la partie nord de ce qui fut l'Acadie avant la déportation d'un peuple dédié à Notre Dame, une tentative de génocide en effet approuvée par le roi George V d'Angleterre, en 1755 de nous dire l'histoire (cf. la carte de la région au début du présent cahier). Tel que mentionné je suis un descendant des Acadiens qui furent presque tous exterminés ... si ce n'eut été des peuples indigènes qui intervinrent pour porter secours et leur donner asile, en un endroit qui deviendra l'Endroit de tous les Endroits, tel que le suggère le titre de ce cahier.

Sketch"A"        Sketch"B"
La vue du vallon à partir de ce point sur la côte, sur le chemin Little River. L'étoile marque l'endroit où je vis Notre Dame debout en sa grande statue bleu transparent. Le point rond marque l'endroit d'où je vis Notre Dame dans le songe. L'index indique les divers bâtiments, maisons et grange, existant sur la ferme. L'esquisse "B" de la ferme montre la "nouvelle" orientation de la maison mère proposée, contrairement à celle donnée par Notre Dame dans l'esquisse "A".


La figure de Satan vomissant des vapeurs noires vers la croix alors qu'on l'érigeait à L'Avenir, Qué., lors d'un rassemblement en 1988

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Août 1988 - Au début de l'après-midi, un dimanche, en cette église d'Alcida, paroisse voisine de la nôtre à Petit-Rocher, N.-B., je fais une courte visite au Saint Sacrement, et soudain j'entends en mon fort intérieur une voix qui me dit, "Demande le don de force". Je repassais en esprit tous les événements entourant la fin de La société des piliers et des serviteurs du Coeur Immaculé fondé par Joseph François qui amènerait le retour prochain de plusieurs familles de notre région qui avaient déménagé à Saint-Jean dans le sud de la province.

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Septembre 1988 - Vient un songe une nuit où je vois le Christ en croix. Je suis élevé derrière la croix en bois rond encore vert, de par l'écorce. Le travers de la croix n'est pas solidement attaché au poteau et le Christ doit supporter tout le poids de ce travers qui donne lourdement contre sa couronne d'épines. Je le vois qui tente vainement de soulever le travers, mais il ne réussit pas. Et j'entends qu'Il me dit, "Tu ne peux pas porter ma Croix". Et intérieurement Il continue, "Porte celle que Je t'ai donnée".

En m'éveillant je me dis que peut-être j'aurai un jour la pleine compréhension de ce que je venais d'entendre.

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Le 4 janvier 1989 - En songe, je me vois sur une haute montagne toute ébréchée, assez haute car je peux voir en bas une ville toute illuminée telle qu'on peut voir du haut d'un avion. Je vois sur cette montagne des gens qui vont et viennent sans regarder où ils mettent les pieds, tenant en main une brique rouge toute usée comme on trouve parfois au bord de la mer. Ils cherchent où placer cette brique, mais ne sachant pas où la placer ils viennent s'adresser à un prêtre* debout au milieu de cette montagne avec un plan de construction en mains. Il répond impatiemment à ces pauvres gens qui s'en vont le regard hagard en continuant à regarder en l'air au lieu d'à terre où placer la brique. Et ils tournent en rond. Et le prêtre de continuer à dire à ceux qui s'adressent à lui de placer finalement la brique n'importe où, pointant même vers un rebord étroit à même le roc.

Devant cette scène de confusion au-dessus de laquelle planent de gros nuages sombres, j'attrape par le bras une personne au passage et lui demande ce qu'on est en train de faire, et la personne de me répondre qu'ils travaillent pour Le Petit Caillou, en me disant, "Vois ce qu'on a construit". Et je lui réponds, "Mais ceci est une montagne! Ce n'est pas vous qui l'avez construite". Et la personne de me dire avant de s'éloigner, "Assieds-toi là sur ce banc de ciment. Quelqu'un viendra tout t'expliquer". Mais personne ne vient, et devant l'assombrissement plus intense du ciel, je lève le pan de la robe grise que je porte et je saute en bas de ce qui me viendra à l'esprit plus tard d'appeler, "La Tour de Babel", ne comprenant pas toutefois la signification du songe, autre que quelque chose se trame concernant Le Petit Caillou, que je connais bien.
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* Le Père M. Broussard, un associé proche du Petit Caillou.

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Le 13 janvier 1989 - Au cours de la réunion de notre Maison St-Charbel, une forte odeur de roses vient m'entourer.

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Le 21 janvier 1989 - En allant chez Alban Haché vers les 3hres de l'après-midi, soudain je vois Saint Joseph en plein soleil brillant en face de moi que je peux regarder sans heurt. Comme je suis à la roue de ma camionette, je m'arrête pour mieux regarder l'apparition. Saint Joseph a les cheveux brun clair tirant sur le roux et porte une tunique verte dont l'encolure formant un V à la gorge est sertie d'une bordure dorée. Je ne peux voir que le buste de Saint Joseph. En mon esprit j'entends alors qu'il me fallait le regarder de près et retenir les détails que je peux voir de sa tunique. Je comprends qu'il est venu me montrer la tunique que porteraient les membres d'une future communauté de Saint Joseph.

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Le 24 janvier 1989 - J'ai au cours de la journée une forte sensation d'une montagne à gravir, ce qui me pousse à me demander qu'elles difficultés s'en viennent, car je suis souvent averti de cette façon de choses à venir où en train de se produire quelque part mais dont je n'ai pas encore d'échos.

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Le 23 février 1989 - Alors que je m'apprête à m'endormir pour la nuit, je jette un dernier coup d'oeil à ma montre qui indique 23h. et voici qu'au même moment je me retrouve en bilocation à Saint-Jean, NB, dans le grand vivoir chez Francis Desousa*, un membre de la Société des piliers et des serviteurs du Coeur Immaculé de Marie fondée par Berny Parks, Joseph-François, de Saint-Jean, gardien de la statue de Celle Qui pleure du Canada (cf. A1, section V, et narrations concernant la statue aux sections VII & VIII), où est assemblée une foule de gens à l'occasion de la visite de William Kamm, Le Petit Caillou d'Australie (cf. narration du 10 février 1992).

Je me vois comme suspendu en l'air alors que j'assiste à la scène. Tout est plongé dans une pénombre* et comme figé dans le temps, alors que la voix du Père Eternel Qui m'avait transporté descend dans un cône de lumière blanche intense qui traverse l'épaisse couche de nuages qui remplace le plafond et s'arrête au tapis jaune du plancher de la pièce (cf. A10, section V).

Et le Père Eternel d'exprimer sa profonde désolation jusqu'à vers les 4h. du matin du lendemain quand je me retrouve à nouveau dans mon lit pour m'endormir sur-le-champ après un coup d'oeil à ma montre dès que j'eus exprimé ma grande fatigue en promettant de me souvenir de tout.

Or le lendemain toutes paroles sont envolées car humainement parlant je ne pouvais retenir un si long soliloque au cours duquel le Père Eternel exprimait sans arrêt son immense désolation. Il me redonne toutefois la dernière phrase après une supplique au cours du chapelet que je récite en me désolant de n'avoir rien pu retenir, "Alors Je la fonderai ma Communauté de Saint Joseph"; ainsi que la compréhension que le Père Gebicki de la communauté du Petit Caillou ainsi que Domanski de Pologne, tous deux compagnons de route du Petit Caillou, allaient se séparer de lui une fois à Toronto. Ceci m'aida à comprendre la désolation du Père concernant "ses propres enfants" surtout ceux qu'Il avaient préparés.
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* Francis Desousa, celui qui avait avancé l'argent pour l'achat de la maison mère qui passa aux flammes le 6 février 1988 (cf. section VIII) et qui fit aussi après coup l'achat d'une ferme à Salisbury, NB, pour l'établissement d'une nouvelle communauté pour remplacer celle fondée par Joseph-François, qui se détourna du Petit Caillou et qui alla s'établir à Québec (cf. récit du 6 février 1988, section VIII), m'est montré entouré d'un noir intense dans la pénombre tout comme Le Petit Caillou. Quand j'apprendrai plus tard que Francis quitterait aussi Le Petit Caillou pour se joindre à la communauté schismatique de St. Pie X, fondée par Mgr Marcel Lebfevre, je repenserai à ce noir intense qui l'entourait en ce 23 février 1989.

Quant au noir entourant Le Petit Caillou, ceci préfigurait son alliance illicite avec Bettina de Munich, tout comme David allait prendre Bethsabée, malgré sa mission, qui était en train de se concrétiser sans que j'en aie vent. Aussi je me demanderai longtemps ce qui avait bien pu se produire pour que je le vois ainsi dans "le noir".

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Le (?) août 1989 - Ce jour-là en entrant en mon église paroissiale pour la messe du soir, j'entends en mon for intérieur une voix me dire de ne pas aller en avant mais de rester à l'arrière sur les côtés et d'assister à la messe les yeux fermés. Et je suis entouré tout à coup de fortes odeurs de fleurs des champs, ayant la forte impression de la présence de la Bse Katerie Tekakwitha.

Quand vint le temps d'aller communier je dus garder les yeux à demi-fermés, me guidant en touchant les bancs, et arrivai ainsi devant le prêtre le dernier de ma rangée. Je n'ouvris les yeux que devant le prêtre que je vis prendre une hostie tout au bord du ciboire pour me la déposer sur la langue.

Or ne voilà-t-il pas qu'au moment de prendre une hostie, une autre s'élève d'elle-même de l'autre côté du ciboire pour tomber au plancher. Comme réflexe, le prêtre avec ciboire en main et hostie dans l'autre, se pencha pour ramasser l'hostie, mais il s'arrêta, alors que pour l'aider je lui tendis ma main gauche pour qu'il y dépose l'hostie qu'il avait en main, et tout en s'arrêtant pour déposer l'hostie dans ma main il vit alors ce qui se produit tout d'un coup: l'hostie de se couvrir d'une tache de sang. Il s'immobilisa un instant, puis ramassa l'hostie qui était tombée pour retourner à l'autel.

Quant à moi je restai là planté tout éberlué avec une hostie en main recouverte d'une tache de sang. Lentement je portai ma main vers ma bouche et pris l'hostie ensanglantée avec ma langue. Aussitôt j'eus toute la bouche remplie de sang! qui goûtait la rose. Lentement je retournai à mon banc tout émotionné. Lentement une compréhension me vint à l'esprit que le Ciel avait permis cela pour le bénéfice du prêtre pour lui prouver la présence réelle. Et je compris alors pourquoi il m'avait été demandé d'assister à la messe les yeux fermés, car quelque chose de peu ordinaire allait se produire. Scène que je ne serai jamais prêt d'oublier, et je pensai au miracle de Lanciano, en Italie, où j'étais allé lors de mon premier pèlerinage en 1976.

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Le 15 août 1989 - Je passais devant l'église paroissiale au volant de ma camionette lorsque tout à coup j'eus la vision intérieure, en me tournant vers l'église, d'une flèche de feu intense venir comme l'éclair pour séparer l'édifice de sa fondation et le basculer vers l'arrière pour me laisser voir l'intérieur où je vis des amas difformes en putréfaction et moisis, et d'entendre en même temps une voix qui disait, "Vois l'état actuel de mon Eglise."

Et je compris que c'était la voix du Seigneur courroucé Qui faisait allusion à l'état de l'église paroissiale, où depuis nombre d'années le sous-sol est utilisé comme salle de bingo et où l'église elle-même est la scène bien souvent de parades de toutes sortes et de danses scèniques lors de fêtes mariales, et autant qu'à l'état de l'Eglise en général, qui est selon bien des messages en état d'apostasie générale où l'on fait fi des demandes du Saint Père en matière concernant le sacré de la messe, l'administration des sacrements aux petits, etc, état qui continue à s'aggraver sous la poussée du Renouveau charismatique, le Pentecôtisme, etc, et la marée montante du nombre de gens accotés dont l'état n'est plus dénoncé et à qui l'on donne l'absolution générale sans confession.

A la vue soudaine de cette traînée de feu en flèche passant devant mon camion je faillis perdre le contrôle!

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Du 14 au 15 septembre 1989 - Alors que j'étais à l'hôpital à la suite d'une angine de poitrine, Sainte Thérèse de Lisieux vint à moi en songe.

Je me vis assis à une table devant une carte géographique de notre région et Sainte Thérèse de venir pointer sur la carte, par-dessus mon épaule droite, et y tracer de son index, sans toucher la carte, un cercle rouge-feu, et me dire avant de partir, "Je reviendrai t'en dire davantage". Je ne pus voir que la manche brune de son habit et sa main droite.

Jusqu'ici elle n'est pas encore revenue me reparler, quoique je la reverrai au pied du Bouleau Blanc, en plein centre du cercle qu'elle vint tracer pour y déposer des roses, ceci au cours des apparitions qui survinrent à cet endroit du 27 août 1992 au 30 septembre 1997.

Ce n'est qu'après coup que je me suis rendu compte que la ligne tracée (A1, section V) formait un cercle pour couvrir une partie de la mer et qui encerclait tous les endroits où la statue de la Vierge en pleurs du Canada, de Joseph-François, avait visités lors de son séjour en notre région, ainsi que les endroits où Joseph-François m'avait dit être venu en bilocation, soit avec Notre Dame, soit avec Notre Seigneur, en différentes occasions.

Je notai aussi que ces lieux, indiqués sur la carte par 9 petites pyramides - étaient pour la plupart les demeures des familles qui étaient déménagées à Saint-Jean, NB, à un moment donné par après, mais qui plus tard étaient revenues pour former éventuellement le noyau de la Communauté de Saint Joseph, dont la fondation avait été décrétée par le Père Eternel dans la nuit du 23 au 24 février 1989.

La ligne fléchée sur la carte ci-dessous indique l'endroit où se trouve ma demeure, tout près de l'eau de la Baie des Chaleurs, ainsi nommée par l'explorateur français, Jacques Cartier, lors de son premier voyage de découverte en Amérique du Nord.

Je vis, au cours du songe, que toute la région en dehors du cercle était carbonisée (cf. A5, A6, A12, section V) tandis que l'intérieur demeurait vert. Je compris aussi que beaucoup de personnes viendraient trouver refuge dans le cercle ... tout ceci devant avoir lieu lors du règne de l'Antéchrist.

Sur la carte (A9, section V), le cercle tracé se trouve à l'intérieur du rectangle qui encadre la péninsule Gaspésienne qui forme comme le profile de la Ste Vierge. La ligne fléchée indique La Cité Asile qui semble être nichée dans les mains de la Madone.


^Voir ci-haut l'explication du cercle et des petites pyramides tracées à l'intérieur.
La flèche indique le site de ma demeure, sur un lot de terre où la première Messe fut dite en la région, dans la maison de mon arrière, arrière, arrière, arrière grand'père, Joseph, vers 1760, par l'évêque de Québec.

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Le 17 novembre 1989 - Voici la description du phénomène vu en nos cieux de Petit-Rocher, NB, Canada, situé sur la côte est, juste au sud de la péninsule de Gaspé. (Cf. A2, A4 de la section V.)

Ceci se passa vers les 20h. du soir et Jeannine Degréchie, un membre de notre petite Communauté de Saint Joseph,* habitant dans le voisinage, me téléphona pour me dire de vite sortir et voir "les lumières étranges". Ce que je fis alors que ces lumières étaient à se former. Elle venait d'être alertée par son fils Luc qui avait appelé pour demander qu'on vienne le chercher à l'aréna où il était allé patiner. Alors qu'il attendait dehors avec deux autres garçons, il aperçu le phénomène commencer à se former avec déjà en scène "l'oiseau" qu'il dit, sous forme de colombe.

Dès l'appel je sortis en courant, et je vis le tout avec émotion en train de se former. Jamais je n'avais vu un tel panorama de lumières à tous les azimuts de l'horizon jusqu'à la fine pointe du zénith, y laissant un espace libre où brillaient les étoiles.

Les lumières n'étaient pas de celles qui s'apparentent à des aurores boréales. Elles étaient fixes, avec quatre rayons principaux sortant des quatre points de l'horizon, avec une multitude d'autres tout autour de l'horizon pour pointer vers le haut. Il y en avait de toutes les longueurs également espacés et pointues.

Le rayon du nord-est était le plus spectaculaire par sa couleur rouge sang!

Celui au nord-ouest, était aussi à en couper le souffle par sa double couleur de bleu et vert réparti d'égal proportion. Les deux autres, au sud-est et au sud-ouest, étaient chacun d'un blanc brillant ouaté. Et tous les rayons finissaient en fine pointe vers le zénith. J'eus l'impression immédiate qu'il fallait regarder vers le haut, tout en haut, pour voir ce qui allait se passer dans l'espace laissé libre. Et cela se produisit!

En premier il se forma une tache rouge recouvrant presque toute l'espace libre au centre du ciel, du même rouge que le rayon rouge du nord-est avec lequel elle sembla se souder, pour donner l'impression d'un planétoïde avec queue traversant le ciel.

Je baissai vite les yeux vers le point de l'horizon où il semblait se diriger. Et là soudain, le long de l'horizon dans la direction de la côte est des USA, un ruban rouge se déroula comme un écran de feu! Et je compris que ce serait là-bas le point d'impact.

Levant à nouveau les yeux vers le haut, la boule rouge se transforma en un cercle parfait, laissant entrevoir les étoiles au milieu. Cette boule, me dira-t-on plus tard, tourna du rouge, au vert, au bleu et au blanc - faisant dire aux jeunes garçons plus tard que "l'oiseau" avait tenu un pain dans son bec - et de nouveau au rouge, phases de transformations que je manquai car je dus alors vite retourner à la maison pour mettre mes bottes d'hiver car je gelais des pieds sur la terre glacée et je n'étais qu'en pantouffle.

Revenu dehors et regardant à nouveau vers le haut, le cercle rouge avait à la droite une colombe. De l'autre côté il se forma un immense ange aux ailes levées derrière le dos, et puis il me sembla que tout le Ciel allait s'ouvrir par cet anneau, comme au travers un portail, car une myriade d'anges commencèrent à en sortir. Je ne pus réprimer un cri d'émotion, disant, "Oh mon Dieu! Les Cieux s'ouvrent!"

Puis graduellement tout commença à s'effacer laissant seulement, et tard dans le nuit, me dira-t-on, que le rayon bleu et vert du nord-ouest.

Pendant la scène j'avais baissé les yeux vers des gens qui passaient sur la route en avant de la maison, car je les avais entendus mentionner combien il leur semblait qu'il y avait beaucoup de lumières, mais drôle à dire, personne ne levait la tête pour voir au-dessus de leur tête tout un panorama. Il n'aurait rien vu!
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*Dont l'existence avait été décrétée par le Père Eternel lors de la bilocation dans la nuit de 23 au 24 février au paravant (Cf. A10, section V).

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Le 13 février 1990 - Visite à L'institut cardiologique de Halifax, NE, pour en savoir plus long sur l'état de mon coeur après l'angine de septembre 1989. Je venais de recevoir de Kasimierz Domanski d'Olawa, Pologne, une image miraculeuse de Notre Dame d'Olawa (cf. ci-dessous) et pensai demander une guérison tout en faisant le nécessaire sur le plan humain.

Dès mon arrivée le soir à la clinique, je passai le test du tapis roulant qui mit les aiguilles enregistreuses en plein zigzag comme lors d'un tremblement de terre! Et le diagnostic de l'équipe de cardiologues fut formel, il devait y avoir grand dommage au coeur et on m'inscrivit à l'horaire d'un examen interne pour le lendemain.

Or dans la nuit je suppliai Notre Dame d'intervenir et ressentis aussitôt une chaleur profonde envahir ma poitrine et tombai endormi.

Le lendemain on introduisit une sonde et tout à coup je trouvai étrange le silence qui se fit dans la salle et l'attroupement de médecins autour du moniteur qui montrait un coeur battre normalement. Puis on s'affaira à retirer la sonde en vitesse et quelqu'un de me dire qu'on me renvoyait à ma chambre et d'attendre jusqu'au soir alors qu'on viendrait me voir. Donc j'attendis toute la journée en ne bougeant pas pour ne pas déranger le pansement pour boucher l'ouverture qu'on avait fait dans l'artère.

Le soir arrivé voici que s'amène le Dr. Lacombe qui s'asseoit et qui ne cesse de me répéter qu'ils ne comprennent pas. Comprendre quoi? Le diagnostique du soir précédent avait bel et bien indiqué dommage au tissu cardiaque, et voici qu'il n'y a plus rien!

Or moi j'avais compris, et demandai qu'on fasse un rapport. On me répondit qu'ils ne pouvaient  faire cela; que je pouvais tout simplement m'en retourner chez moi.


J'avais porté sur moi cet image pendant 21 jours.

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Le 18 mars 1990 - Un message de la Sainte Vierge par l'intermédiaire de Sr Guadeloupe du Guatemala:

Fils bien-aimé, Je te bénis au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Cher fils, c'est la Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu, qui te parle, et Je te parle car le Père Eternel ainsi que Mon Divin Fils Jésus Christ M'ont demandé de te guider en ces moments où Ils te voient préoccupé et inquiet au sujet de ta communauté.

En tant que Mère Aimante que Je suis, Je vais parler à ton coeur, alors penche l'oreille afin d'écouter ma voix qui dit -

Fils bien-aimé, tu ne dois ni avoir peur ni être affligé car, Moi, la Vierge Marie, te guiderai concernant ta communauté afin que tu ne sois ni triste ni troublé.

Cher fils, mon Divin Fils et Moi venons sur la terre pour prévenir mes enfants du grand mal maintenant sur la terre et qui doit bientôt se manifester dans toute sa rigueur, et à cause de cela mes messages deviennent urgents, urgents, demandant à l'humanité de se convertir, faire pénitence, de délaisser le mal, le péché, et de prendre refuge sous mon Divin manteau protecteur tandis qu'il en est encore temps.

Cher fils, c'est maintenant le temps où va se réaliser l'appel que J'ai fait à La Salette, cet appel urgent à tous mes vrais disciples du Dieu vivant. J'appelle les vrais imitateurs du Christ. J'appelle mes fils, mes vrais fils, mes vrais dévots, ceux qui se sont consacrés à Moi, à mon Coeur Immaculé, pour que Je puisse les conduire à Mon Fils et Je vais tous les porter dans mes bras.

J'appelle aussi les apôtres des Derniers Temps, ceux qui sont méprisés par le monde et qui vivent pauvrement, humblement, dédaignés, dans la prière, la mortification, la souffrance, et qui sont inconnus du monde.

Je les appelle tous maintenant, cher fils. Je leur dis, montrez-vous maintenant, fils et illuminez le monde, et montrez-vous comme mes vrais fils, comme les vrais fils du Dieu Vivant, Mon Divin Fils Jésus Christ.

Cher fils, Je te parle car tu es un de mes apôtres, Jean. Moi-même t'ai donné ton nom et Je veux que tu le gardes jusqu'à ce que Je vienne pour toi.

Cher fils, voilà la raison pourquoi Je t'ai dit dans un message précédent que tu dois diriger la Communauté de Saint Joseph parce que Je t'ai choisi pour cette mission, car tu es un apôtre des Derniers Temps et tu M'aideras beaucoup si tu demeures humble et obéissant à ma voix.

Je te guiderai dans la manière que tu dois diriger la communauté qui est tant désirée par le Père Eternel, et c'est pourquoi, cher fils, la Communauté de Saint Joseph a commencé dans ta demeure, car mon époux bien-aimé, Saint Joseph, Mon Divin Fils Jésus Christ, ainsi que Moi, serons avec toi.

Vois, mon fils, Je vais t'expliquer cela afin que tu ne craignes pas. Ta maison sera la maison principale d'une cité-refuge où chacun pourra implorer la Miséricorde de Mon Divin Fils Jésus Christ ainsi que la mienne.

Cher fils, Je désire que tu comprennes qu'un grand mal s'en vient sur la terre, mais que ces cités qui sont sous mon manteau protecteur demeureront, et avec toi Je vais faire une petite cité-refuge qui commencera avec ta demeure et qui incluera tous ceux qui sont à l'intérieur du demi-cercle que Sainte Thérèse t'a montré. Et voilà pourquoi tu dois diriger cette communauté tout comme ma petite fille bien-aimée, Sr Guadeloupe, fera au Guatemala.

Vois, cher fils, maintenant que tu comprends la raison pourquoi tu dois diriger la communauté, Je vais te donner un don pour ta direction afin que tu puisses guider les autres ...

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Le 13 septembre 1990 - Un message reçu directement lors d'un songe:

"Tu es Jean, le guardien de la Vierge Marie" (cf. A17 de la section V de La Cité Asile).

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Le 4 octobre 1990 - Un message donné à Thérèse Mallette, Fleur de Printemps, de Montréal et plus récemment du Québec:

"Quiconque possèdera cette image et la regardera souvent, en ayant des pensées de consolation pour Moi, recevra d'abondantes grâces. J'y verserai d'abondante joies dans leur coeur. Dites souvent en regardant cette image:

"DOUX COEUR DE MAMAN, JE VOUS AIME DE TOUT MON COEUR, ET JE VEUX RÉPARER LES OUTRAGES FAITS À VOTRE COEUR."

"Regardez-la souvent avec amour. Je vous bénis."

 

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Le 3 février 1991 - Une inhabituelle vision intervient lors de mon sommeil pour me montrer une scène explicative et prophétique à la fois comme ce m'est donné de comprendre. Soudain je vois Marie-Paule Giguère, la fondatrice de l'Armée de Marie, dans une magnifique robe ivoire moirée1 (cf. photo ci-dessous) venir derrière deux personnages en noir pour rouvrir les portes que ceux-ci ferment le long d'un corridor. Elle va résolument d'un côté à l'autre du couloir rouvrir les portes sans que les personnages agressifs ne portent attention, préoccupés qu'ils sont dans leur travail. Je soupçonne que les deux personnages sont des clercs de grande influence si j'en juge par leur taille.

Et puis la scène change et je vois Jeanne et Daniel White2, qui ne comprennent rien et sont fort mécontents, venir me dire que Marie-Paule va venir me voir bientôt.3

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1. Une robe que le Ciel montra à Marie-Paule dans les années 70 et qu'elle eut l'occasion inattendue de pouvoir acheter à Jérusalem par la suite lors d'un pèlerinage.
2. Les deux animateurs mentionnés à la section VII.
3. Vers la même époque, à quelques semaines, voire des jours près peut-être, voici que Jeannine DeGrechie, maintemant un membre de notre communauté de St Joseph, guérie par Marie-Paule lors d'un pèlerinage à Rivière-du-Loup, dans les années 80, voit en songe deux visites de Marie-Paule qu'elle peut encore décrire en détails. Sans que le temps exact des visites lui soit donné elle sait que ce n'est pas en hiver. Et les deux gros morceaux de raifort déposés sur le chemin d'entrée symbolisent bien des difficultées rattachées, semble-t-il, aux deux clercs du songe et à être surmontées avant les visites qui peuvent avoir lieu une fois que Marie-Paule ait pleinement recouvert son autorité de la "servante" symbolisée par la robe moirée royale. Quand? Au temps du Ciel sans doute, mais pas avant que n'arrivent bien des événements.


Marie-Paule en robe moirée vue dans le songe relaté ci-haut, sauf que dans le songe elle avait les cheveux blancs, donc était plus âgée. La robe moirée est la robe royale de la "servante" de La Dame de tous les Peuples.

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May 19, 1991, Whitsunday - To The Little Pebble ...

Dear Little Pebble,

With the events now taking place in your life, the various inner visions I have had of you at different intervals, during and since 1989 mostly, take on a depth I never suspected at the time of their occurrence. These were WARNINGS of a magnitude, of which I was given a glimpse on November 28, 1989, in an inner vision which plunged me in deep puzzlement and dread, and which I have kept quiet till recently when I last spoke with The White Unicorn and Fr. Gabriel de Montfort of Holland, for I could not ever imagine what could have occurred or would occur to make this vision the DREADFUL WARNING it was, I now realize, and perhaps the last! of the many I have passed on to you, as you well remember I am sure, as far back as February, 1988, in Australia, regarding certain people who could harm your mission in a manner symbolized by the particular inner visions I was given of these persons suddenly transformed in disguises auguring the various evils they represented.

You reassured me when I last saw you, in Saint John, in January, 1991, that these visions about souls were not the product of an over-active imagination, as I could fear, but were part of the discernment that God wished me to have for my protection and that of others.

With this assurance I then come to relate what took place around 3:00 p.m., on November 28, 1989, in reference to yourself. I suddenly saw in an inner vision a tiny figure plunging into the abyss, with arms and legs stretched out and plunging head first into a huge opening spewing fire and soot. It seemed far away. Yet the understanding came that this tiny blackened figure thus plunging was YOU! I was horrified and immediately endeavored to blot this out of my mind. But the vision remains as vivid today as when it took place. And now, alas, I have to connect to this dreadful vision the events which are presently afflicting your life, and of which I have just learned with dismay, to give it its real meaning of being a WARNING. A year before the tragedy started!!

The vision did not make sense then, but now that I have learned what you are succumbing to, I can only hope and pray that it ever remains at the level of a WARNING, never to be fulfilled. So you must retreat from the position you have been placed into, a position which threatens the fate of other souls, a position you were lulled into by voices of sirens, one of which you even want to tie your life to. What song from hell made you believe this fantasy? And to say that some seers and priests are also lulled by the hellish voices whispering, "It is a mystery", to better instill pride. But woe! if pride does get in and not just a fanciful passion!

And to say that this is happening at the very threshold of your real mission, from which you are now turning away for a dreadful mirage! Remember what Ann Catherine Emmerich said, that your true friends would only come at the very last moment, almost too late, meaning that those around you presently whispering death into your ears cannot be your friends!

Oh, can I ever understand now the terrible anguish and weight I felt you were carrying when I saw you last January, in Saint John. And was it not a plea you desperately made, just as you were leaving and came to me to whisper, "My dear, dear brother!"? It tore my heart out, but then you were already embarked on the adventure. But you can turn back! But oh! ... only after The Warning now!

Br. John

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July 4, 1991 - Subject: vision ...

Dear Little Pebble,

Because of the responsibility of a normal Christian and bound to you by the Almighty God, I herewith send you a message, received from Heaven.

During the Holy Mass there came a voice into me, after I prayed for the people around The Little Pebble, who support his unfaithfulness (adultery).

The voice said: "They will fare like the Jews, because they are rigid."

Then I asked, "Also The Little Pebble?"

The voice answered, "No not him, but they who are rigid."

Later I saw religious Sisters in black working and sometimes a man came by. Then it was said to me, "Some of them regret they were born." This was about souls in Hell.

Then everything vanished again.

Your friend and Brother in Christ,

The White Unicorn
Rijksweg 2, 7985 NS GEEUWENBRUG,
The Netherlands
Tel/Fax: 0031 52192031

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July 26, 1991 - A copy of the following was sent to Bishop Wilson, Wollongong, NSW, Australia, The Little Pebble's bishop ...

Dear Nancy,

I well understand your letter of the 15th, and I am not surprised at the way things turned. The following may help you understand God's designs behind all these events: the time for a new orientation for you has come, without haste, however, and following what Heaven will put in your heart. But time is getting short.

God's designs are inscrutable, and He does not give way to defeat, for He sees all in his Eternal Present: one plan fails that He raises another one greater still. Already there were other plans hidden behind what was permitted to happen in the ‘80's and has been since, as far as refuges are concerned. Other plans were already outlined in the words of the Blessed Virgin to Veronica Lueken, at Bayside in 1974: "There will be established in your country a refuge, a sanctuary": also, in May, 1991, Therese Mallette, "Spring Flower", of Quebec, receives a message from the Blessed Virgin about a place of refuge being "... a blessing from the Triune God for his children who will be gathered in that place ..." And such a plan in our part of the country was shown to me in a dream in 1989, The Asylum City, to replace The City of the Immaculate Heart of Mary which could not come about in Quebec. And we are now learning of the establishment of home-refuges. As Our Lord said to the Shepherdess of La Salette, "Everywhere shall I manage to shield my own from the upheaval." Many will be taken, but only according to God's will.

In the meantime:

Proclaim it in Judah,
Make it heard in Jerusalem,
Blow the trumpet through the land,
Assemble yourselves,
And let us go
Into the fortified cities!
Lift up a standard toward Zion;
Seek refuge without delay!
For I am bringing evil form the north,1
A great destruction.
A lion comes up from his lair,
The destroyer of nations has set out;
He has gone out from his place
To turn your land into desolation,
Your cities will be ruins,
Without inhabitants.
So, put on sackcloth,
Lament and wail:
The blazing wrath of the Lord
Is not turned away from us. (Jeremiah 4:5-9)

Now when we read about what is going on in the world, the prophetic call to prepare and take refuge is most pressing. Do we have much time left? The Blessed Virgin told Don Gobbi, at Lourdes, of September 18, 1988, that in this last decade will come to completion that fullness of time which was pointed out to us, beginning with La Salette all the way to the most recent and present apparitions, and will come to completion the time of the great tribulation, which has been foretold in Holy Scripture, before the Second coming of Jesus.

Before beginning a new plan however, Heaven gives ultimate chances before an instrument or an institution falls. In Saint John, alas, a last chance was scuttled when Our Lady's plans for the farm in Salisbury were altered, bringing disintegration - which occurs when Heaven pulls away. This last chance consisted in raising a second community2 from the ashes of the first.

So, after this last chance was muffled, Our Lady initiated the final plan and began to guide people along the new way. Some were placed en route ahead of others to thus indicate the direction of the site, where without my suspecting the why, at the time, Our Lord had asked me, through The Little Pebble, in 1988, not to go to the farm in Salisbury, but to remain where I am now. I now see why: for The Asylum City. Others are to follow according to their heart. This is why some are ahead, with some even at destination, The Asylum City, the refuge, the sanctuary, while others linger - some never to answer, alas, with the risk of perishing if they are called, but do not respond.

Yes, things are that serious, as it was shown to Josef of Holland, called The White Unicorn, and as it was also shown to me interiorly and in a dream. Ah, if only people kept their eyes on Our Lady. It is a tragedy not to follow Her, for it is to fix oneself, as did the Jews once, when they refused to follow Jesus, in rigidity and blindness.3

Now time is getting short, as it was said above, and there is no more place for vain analysis and discussions. The story of what took place for many of us is a long and painful narrative. It is a story that started elsewhere than Saint John, in fact in Quebec with the failure of The City of the Immaculate, and so before was formed a community with Br. Joseph Francis, the Guardian of The Weeping Madonna of Canada, charred in a mysterious fire, and was raised another community in Salisbury.

Heaven had, therefore, granted chances upon chances until a severe warning by Our Lady was rejected, concerning the farm of the second community of Saint John, in Salisbury. The Little Pebble was informed of this, and he even wrote to whom it concerned to notify that Heaven's plans regarding the layout of the buildings and the houses, on the farm, had to be respected and to heed the warnings given by Vern Sipos and Peter Randel of the United States, Therese Mallette of Canada, and myself, all people that he named in his dispatch that I had the occasion to read later on. I had received a warning from Our Lady, in a dream. I had passed it on to the one responsible of the farm, Francis Desousa, who flew at me in a rage.

Alas, The Little Pebble did not follow up on the matter, as he was already in the snares that were tightening evermore around him, despite warnings after warnings. He was working too close to the sectarians to pay attention, as it was shown Anne Catherine Emmerich in her famous visions concerning the future of the Church. And he is now in the state of believing in a new covenant for him where he can dissolve his legitimate marriage, by putting aside his wife and four young children, and take a young girl of 17-year of age, from Munich, as a new bride to represent the new covenant which is to begin at the death of John Paul II!! It is a story that conforms well with the tragic events of the Latter Days, and The Little Pebble, according to what is said, is asking followers to sign him an oath of allegiance. He has already asked this oath of those who are in his immediate entourage.

A nice scenario! And his spiritual director, Fr. Broussard, hailing from the United States, wants to validate all this with texts picked out of St. Thomas and the Holy Scripture!

No wonder I saw that priest in a vision, in 1989, one year before all this drama takes place, with his mouth enormously open out of which jutted big books. I first did not understand anything of this vision other than the priest was not using his knowledge well: all head knowledge and no heart knowledge. I thought I had hallucinated, not having yet the smallest clue of what would take place, the following year and afterwards.

Now in the light of the present drama unfolding around The Little Pebble of Australia, this vision of 1989 takes on a particular meaning!

I had seen this spiritual director of The Little Pebble, Fr. Broussard, at another time in a dream, on January 4, 1989, in what I call The Tower of Babel. Yes, I saw myself on a quite high mountain where it was all gloomy with the sky laden with big rolling black clouds profiled in fiery red. One could see below a city, as can be seen from above in a plane, this to show that the mountain was quite high. I saw there people going to and fro, without any direction as if in a trance, holding in their right hand an old used up brick. Fr. Broussard was standing with people around him. He was holding a map and was motioning impatiently to the people to place their brick along ledges, in short, anywhere, as long as they placed the brick. But the people continued to seek. It was confusion everywhere!

I caught a passer-by to ask him what was going on, and he answered that they were working for The Little Pebble! telling me to look at what they had already built, pointing to the mountain! To his question, whether we too worked like that for The Little Pebble, I answered, "No indeed." He then showed me an old bench where I could sit and wait, that someone would come to explain all to me. And I saw him leave, looking lost, seeking a place where to place his brick. Poor fellow, he thought that the mountain on which they stood was something they had built. Then, as nobody came to me and the sky was becoming darker and threatening, I lifted the hem of the grayish-white cassock I was wearing and I jumped off ... to wake up and remain for some time pondering in the middle of the night over the meaning of what I had been shown. I received the understanding that The Little Pebble was in grave danger, because of some people in his entourage and elsewhere in whom he blindly placed his trust.

I wrote all that to The Little Pebble, in June, 1989, after having concluded that the numerous warnings I had received possibly meant they were not illusions and that something was definitely wrong. I also told him that I had seen him too, himself, at different occasions, in visions in broad daylight. A first time, with one side of his face white, and the other black, with the comprehension that the person in front of me had a double identity. A second time, I saw him dressed as a business man of a big firm, and a third time dressed in an all-white suit with a red flower on the lapel, this time hearing the word "Mafia!" I remained with mouth wide open, and am still wondering, thinking that the white suit could have meant his coming "marriage"(?)

I also informed him of what had happened to me during the night of the 23rd to the 24th of February, 1989, while he was visiting Saint John, accompanied by Domanski of Olawa, Poland. I was taken in bilocation to the place of the meeting where I heard the voice of the Eternal Father through a thick layer of clouds which hid the ceiling of the room where the people were gathered, at Francis Desousa's. And I heard the Eternal Father deplore sadly in a long soliloquy what his children were doing, towards Himself and Our Lady, and telling me, "Look at what they are doing", making me understand, by these words, that He did not like what was taking place at that meeting. A brilliant shaft of light descended through the clouds, but I could not, though, recognize anyone, for everything around was in darkness where the people sat, as on a stage around the light of a powerful projector. But I was shown where were sitting two persons, The Little Pebble, where it was the darkest, and Francis Desousa at the other side of the room, also sitting in deep darkness.

And I was given to understand, that indeed Domanski would receive a message of warning for The Little Pebble. Which is what happened a few days later while they were in Toronto. A message which made Fr. Gebicki of Poland abandon his post close to The Little Pebble, in Australia. He returned all contrite after a time to clear out definitely this time, last April, following the "marriage" of The Little Pebble and the survival of his wife, Ann, who continued to live despite the predictions of her imminent death and the 9 Masses said for the repose of her soul! Father Gebicki became aware of what he himself was participating in and he cleared out, going to the ecclesiastical authorities in Wollongong. I succeeded in reaching him on the telephone to have him confirm what was already filtrating here and there.

This was taking place at the beginning of April, and Ann is still alive and well despite the fact that her funeral had been prepared while alive! Results: The Little Pebble now wants to divorce, despite the unceasing appeals to reality from the Superior of the Order of Saint Charbel, Father Gabriel de Montfort of Holland, on service close to The Little Pebble, in Australia. Appeals which remain without echo other than a public denunciation from The Little Pebble towards Fr. Gabriel and Josef of Holland, and a justification of his "marriage" throughout the world.

Will The Little Pebble come to his senses? Narrowly, according to Anne Catherine Emmerich and other messages given to The White Unicorn. Hence the promise is there ... but oh! what a foreboding expressed by the Eternal Father in His long monologue! In sorrow, He concluded his long lament by saying, "And so I will found My Community of Saint Joseph." What is to come? The Community of Saint Joseph is intimately linked to The Asylum City in our area.

Whatever the outcome we cannot despair, but rather pray for those who get obstinate and let themselves be caught by the wiles of the Evil One. Yes, The Asylum City is true, in order to replace the great City of the Immaculate whose construction was put off in Quebec, a city wanted by Heaven which is now too late to build, now that we have entered the last decade. The construction of that city was to be done by man with the help of angels, with a high wall made of triangular stones to form an oval like the Miraculous Medal, intersected by 15 gates to represent the mysteries of the Rosary: The Asylum City will be encircled by fire in time, and the outline was given by Heaven.

Yes, the battle is fierce and the Evil One is engaged in it more than ever, and many souls do not see the powers engaged in the struggle, preferring to put their head in the sand They thus remain confused and are ready to gulp blindly any poison that is fed to them.

And the danger is also present along the route to safety where some turn about nearly at the finish line! Others will cross the finish line but to make a U-turn, lacking trust in the protection of Our Lady. Others will not prepare because of man's malice. There is also a snare behind the multiplicity of communities by good people, to whom it was told that they could found if they so wished! a snare to stop the souls to get on the way towards the real sanctuaries or home-refuges ... Agonizing hesitations! It has to come from the heart and not devised intellectually!

But God is there! This is why one should not engage hastily in set frameworks for the time being - this would be a snare. People can exercise patience by getting together in prayer. A new way is opening up, and Saint Joseph, as it was foretold in 1896, during the apparitions of Tilly-sur-Seulles, in France, has a special role for the End Times. This is why the Community of Saint Joseph is so closely linked to our Asylum City. The Little Pebble and other seers have been made aware of this.

The remnant will therefore be guided towards these places of refuge in the world, where those who are already there but do not correspond to God's grace, will want to get out! This also was shown to me in a dream.

The Asylum City in Canada was revealed to me in a dream, in September, 1989, and it was confirmed by The Little Pebble himself and other seers, and the time has come to make it known. It is even late! It is a place outlined by a line of fire and is to serve as a refuge during the coming calamities. This line of fire, which forms a circle and which encompasses in its furthest extension, north, south, and west, the places where the Weeping Madonna of Canada visited in our area, was traced by St. Theresa of Lisieux in a dream, in September, 1989, while I lay in the hospital after a cardiac attack - I was cured a while later at the Victoria General of Halifax, by the Blessed Virgin, under the titles of The Rosa Mystica and Our Lady of Olawa whose holy cards were sent to me by Domanski without my asking for them.

Inside the outline traced by St. Theresa it was all green, while outside everything was charred without any trace of a blade of grass or any standing structure. It was quite awesome to see!

The Community of Saint Joseph, for the time being, emphasizes family life4 based on the Ten Commandments, the teachings of the Church, the Rosary, the Scapular and sacramentals, daily family prayer, daily Mass if possible, and a weekly group prayer meeting. A habit was shown me by Saint Joseph for the religious as well as for the lay people. All the details have not yet been given however.

All this is willed by the Eternal Father Whom I heard talk, as mentioned above, when I was taken in bilocation to Saint John, in 1989, where The Little Pebble held a meeting during his visit with Domanski. I heard the Eternal Father express His sorrow regarding what His own children were doing, and I heard Him say at the end of his long monologue, "And so, I will found My Community of Saint Joseph." Already before, on January 21, 1989, of the same year therefore, Saint Joseph had appeared to me to tell me about Heaven's desire. All this was told The Little Pebble who confirmed it all.

All this is revealed to guide those who have retained the capacity to hear and to understand.

Br. John

__________________________________
1. Russia, country of the North, is the destroyer of nations. See explanation of the warning seen in our skies, on November 17, 1989. It is then close!
2. The first community ended following the fire which destroyed the Mother House, in February, 1988.
3. See warning given to Josef of Holland, of July 4, 1991.
4. See crest of the Community of Saint Joseph.

* * * * * * * * * * * *

Le 10 février 1992 - En réponse à une demande de renseignements d'un lecteur ...

Cher ami,

La raison pourquoi je vins à mentionner Le Petit Caillou en rapport avec La Cité Asile est relaté dans la section V (cf. A10), où il est dit que je fus emmené en bilocation à l'endroit où il tint une rencontre lors de sa visite au Canada en 1989, i.e. chez Francis Desousa à Saint-Jean, N.-B. Je fus soudain emmené vers les 11hres du soir et entendis la longue expression de désolation du Père Eternel. Il termina son long monologue en disant qu'Il fonderait alors la Communauté de Saint Joseph.*

Le lieu de la rencontre était plongé dans la noirceur où les gens présents étaient à peine discernables comme ombres seulement, une noirceur en concentration autour du Petit Caillou et de Francis Desousa, ce qui m'amena à me demander ce que ces deux-là avaient fait ou étaient à la veille de faire pour occasionner une telle douleur chez le Père Eternel.

En général l'essentiel du soliloque du Père Eternel touchait le fait que Le Petit Caillou était engagé sur une voie difficile de laquelle il lui fallait s'éloigner, car ce qu'il était en train ou à la veille de faire ne plaisait pas à Dieu. Il était accompagné du voyant polonais Kazimierz Domanski**, et il me fut alors donné de comprendre que ce dernier allait recevoir un message d'avertissement pour Le Petit Caillou, qu'en fait il reçut quelques jours plus tard à Toronto mais qui fut rejeté. C'est le temps que les deux, Domanski et le Père Gebicki quittèrent Le Petit Caillou, le dernier de se rétracter et de revenir à son service, mais de quitter en permanence quand Le Petit Caillou, quoique marié avec famille, s'impliqua dans un mariage "mystique" avec une jeune fille de Munich, Allemagne, Bettina qui a maintenant un enfant et qui en attend un autre apparemment.

Le Petit Caillou aurait dû se rendre compte que ça ne tournait pas rond chez certaines gens qui le conseillaient et aurait dû réagir, mais son inaction déplut au Ciel et ainsi le mit sur une autre voie. Il continua à dévier davantage pour finalement se trouver présentement dans une situation fâcheuse.

Nous devons prier pour nos voyants, mystiques et prophètes car la bataille des esprits est de proportion gigantesque, et plusieurs s'égarent. Le Petit Caillou est authentique, mais quoi alors s'il persiste sur le sentier qu'il a pris? Je ne le juge pas, seulement ce qu'il est en train de faire. Les avertissements qu'il a reçus sont nombreux, mais il a choisi de ne pas les écouter, sauf ceux qui l'ont induit en erreur dans son entourage et qui le bercent dans des fantaisies. Tout cela nous est très pénible ici, comme c'est la troisième ronde de mauvaises expériences avec des voyants: Joseph François, de Saint-Jean, N.-B., Marie-Paule, de Québec, et maintenant Le Petit Caillou, de Nowra, Australie.

Le Ciel en sa miséricorde jeta un regard sur nous et accorda qu'un sanctuaire soit établi en notre région en La Cité Asile. La Madone en pleurs du Canada était venue en sa statue en pleurs, sous la garde de Joseph François, pour poser les bornes, en 1984; Ste Thérèse de Lisieux vint lors d'un songe en 1989 tracer un cercle de feu autour de ces bornes (cf. A1, section V), qui se refléta visiblement en nos cieux, le 17 novembre 1989, en un cercle rouge (cf. A2, section V), et le 19 août 1991, en un cercle blanc vaporeux au-dessus de notre région (cf. A3, section V). Notre Dame, La Cité Mystique du Refuge avait établi La Cité Asile pour les Temps Derniers de façon très spectaculaires préludant ainsi son rôle en tant que La Nouvelle Jérusalem pour La Nouvelle Ère.

Albert Arseneau

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* J'avais vu St Joseph dans le soleil par deux fois dans l'après-midi du 21 janvier 1989, et du 21 mars 1989. Il était venu me montrer en détails l'habit de la Communauté de St Joseph.
** La légende pour la photo ci-dessous montrant ceux qui accompagnèrent Le Petit Caillou lors de sa tournée en 1989: à gauche - le Père Gebicki; au milieu, Le Petit Caillou, avec Andy Wingate, Le Trompette, au-dessus de son épaule gauche, et à sa gauche immédiate, Kasimierz Domanski, d'Olawa, Pologne.

* * * * * * * * * * * *

Le 14 février 1993 - Assis dans ma petite chapelle, tout chagriné d'avoir reçu la veille au téléphone, de Mary Jane Even* du Nebraska, la remarque que le nom "Cité Asile" suggérait un endroit pour aliénés mentaux, j'exprimai ma douleur à Notre Seigneur qui répondit sur-le-champ et carrément, "Ne change pas le nom de La Cité Asile, c'est son nom!. Ne prête pas attention".

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* De plus cette personne me dira au téléphone quelque temps plus tard, le jour que mon opérateur d'internet, Maurice Degrechie, venait juste d'entrer sur le réseau le bulletin sur La Cité Asile, "J'ai un message pour toi de St Joseph. Ecoute bien car ma voix va changer." En effet sa voix devint rauque pour supposément devenir celle de St Joseph, une voix qui dit, "Aucun vrai voyant qui est mien n'utilise l'internet!"

Je fus stupéfié pour le moins dire, tout comme Maurice qui immédiatement procéda à effacer tout le site internet, le coeur brisé. Plus tard il remettra le tout patiemment après que la prière et la raison eurent prévalu pour nous faire réaliser que le Malin avait eu "son jour", spécialement quand j'aurai eu parlé plus tard à Mary Jane, lors d'une rencontre à Chicago au cours d'une visite du Petit Caillou, qui avança la raison que son changement de voix avait été un rhume, et puis s'était éloignée de façon hautaine (incidemment pas la première fois qu'elle me snobait). J'étais demeuré perplexe et blessé du fait qu'un voyant surtout pouvait faire un tel coup ... Je réalisai tout de suite qu'elle agissait sous l'influence de son mentor Franz Keiler de Buffalo, N.Y., aussi un voyant, qui pour une raison que je n'arrive pas à comprendre a une dent contre moi malgré le fait qu'il fut demandé par Notre Sainte Mère, à Fatima, de devenir mon frère en réponse à une supplique que je Lui avait faite de remplacer le frère que j'avais perdu en Joseph François.

* * * * * * * * * * * *

Le 12 avril 1993 - Alors que j'étais en train de préparer le bulletin sur La Cité Asile afin qu'il sorte, je demandai à Notre Seigneur si je ne devais peut-être l'envoyer d'abord à deux voyants bien connus pour avoir leur conseil. Notre Seigneur de répliquer, "Non, si tu le fais, le bulletin ne sortira jamais car on va essayer de te dissuader ..."

J'apprendrai plus tard, par le biais d'un voyant, qu'en effet il y avait eu des échos de la part d'un prêtre du Québec, le Père Yves-Marie Blais, qui fit savoir qu'il ne voulait pas que le bulletin sorte car, dit-il, La Cité Asile porterait ombrage à son oeuvre au Québec.*

Il me fut aussi dit, intérieurement, en cette fête de Notre Dame de la Révélation, alors qu'une nouvelle compréhension fut donnée sur la profondeur des sens cachés dans le bulletin, "Le bulletin aura un plus grand impact que tu ne le croies".
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* Andy Wingate, Le Trompette, m'avait appelé pour me prévenir d'une opposition féroce.

* * * * * * * * * * * *

Le 9 juillet 1993 - Comme il est de mise je dois prévenir les autorités de l'Eglise, du plus bas au plus haut niveau, des plans du Ciel, et c'est là la raison d'envoyer la lettre suivante au Saint Père ... ne me doutant guère que je le rencontrerais personnellement bientôt (cf. section VI).

Votre Sainteté,

Nous vous envoyons sous pli une brochure intitulée "La Cité Asile", dans le simple but de vous informer sur ce que, nous croyons, le Ciel a préparé en notre coin du pays.

Y aura-t-il un autre numéro? A ce stade nous n'en savons rien. Tout fut donné comme pèle-mêle au début, sans trop savoir où cela mènerait. Puis sans préméditation de notre part, voici que commence à s'agencer texte et photos, dans un ordre qui de prime abord ne semblait avoir aucune suite.

Il s'agit ici, comme vous le constaterez, de l'inusité qui nous laisse, bien sûr, dans le mystère. Et le Ciel a respecté le style d'une pauvre plume émoussée ... Il y a certes une compréhension qui entoure le tout mais de là à saisir le plein sens il y a toute une marge. Et une fois le tout agencé, pas une ligne ne pouvait venir s'ajouter. Le rideau était baissé ... Une suite? Il semblerait y avoir certaines prémices, c'est tout.

Voilà, Saint Père, le bulletin "La Cité Asile", que nous vous soumettons en toute simplicité.

Veuillez agréer nos meilleurs voeux en vous assurant de nos pauvres suppliques à Notre Maman du Ciel, au lieu où Elle a daigné venir en La Cité Asile comme Notre Dame de Lourdes et puis comme La Dame de Tous les Peuples, debout lumineuse devant une croix rugueuse, le tout se passant sans paroles, mais indiquant bien le lieu où tout se déroulait et assez clairement pour que nous puissions, un peu plus tard, trouver l'endroit précis, même si Elle était venue en vision intérieure loin du site en question. Pourquoi venir comme Notre Dame de Lourdes? Comme la photo A21 l'indique, Elle repoussait son manteau de ses mains, tout en regardant par terre au pied du beau bouleau blanc, comme si Elle cherchait quelque chose. Et puis tout de disparaître.

Cette visite semble présager quelque chose, mais à ce stade, seul le Ciel le sait, ne laissant que des prémices.

En Jésus, Marie et Joseph,

Fr. Jean

* * * * * * * * * * * *

Le 25 août 1993 - Lors d'un songe aux petites heures du matin, Jeannine Degrechie, un membre de notre Communauté de St Joseph voit la statue de la Madone en pleurs du Canada supposément brûlée dans le feu qui ravagea, le 6 février 1988, la maison mère de la Société des piliers et serviteurs de l'Immaculée fondée par Berny Parks, Joseph-François, à Saint-Jean, Nouveau-Brunswick, Canada.

Jeannine voit lors du songe que la statue de Notre Dame de Fatima, la statue qui pleure, avait été récupérée, et se voit soulever le drap avec lequel on avait recouvert la statue, une fois celle-ci sortie de la glace, et identifier la statue qui n'était pas dans un état si grave, ayant été protégée par la glace. Jeannine avait soulevé le drap vers le bas jusqu'à la moitié. En un moment donné alors qu'elle était dans la chapelle incendiée elle verra Daniel Doiron avec d'autres bêcher dans les débris et la glace, là ou était la statue, ceci pendant que le reste de la communauté était en pèlerinage à Nowra, Australie, un voyage organisé bien avant le désastre.

* * * * * * * * * * * *

Le 20 septembre 1993 - Au réveil, le Malin est venu me dire que je m'étais engagé dans une tâche insurmontable concernant La Cité Asile et nos soirées de prières communautaires, et qu'il valait mieux me tenir tranquille. Il essaya de m'imprégner d'une peur profonde, mais quand je retorquai que Dieu m'aiderait, l'assaut cessa immédiatement. Je restai quand même un peu ébranlé pendant un bon moment.

* * * * * * * * * * * *

Le 26 mai 1995 - Un message fut donné par Notre Dame, à Rome, Italie, au Père Manuele, mystique du Mexique, par qui j'avais fait une demande:

* * * * * * * * * * * *

Le 22 avril 1997 - En réponse* à des questions posées à Notre Dame par l'intermédiaire de Pawel Szczerzynski, Petit Frère en Jésus Christ, de Pologne:

  1. La Cité Asile est-elle authentique?

    "Oui, mais on doit bien l'interpréter.**"

  2. Le Frère Jean poursuit-il la bonne voie?

    "Oui."

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* Toute réponse donnée à Pawel Szczerzynski, Petit Frère en Jésus Christ, de Pologne, suivait les questions envoyées par une amie mutuelle de Paris.
** Le mot "asile" n'est pas bien interprété par beaucoup, alors que le sens dans le dictionnaire est très clair: lieu de refuge.

* * * * * * * * * * * *

Le 21 juin 1997 - En réponse à une question à Notre Dame par Le Petit Caillou:

  1. Chère Mère, pouvez-vous m'expliquer La Cité Asile et la Communauté de St Joseph?

    "Je te salue, ma précieuse Petite Pierre et Base Solide de Foi. Je suis contente que tu m'aies posé cette question, car beaucoup de mes enfants désirent vraiment en savoir plus sur le sujet.

    Mon fils, La Cité Asile, telle quelle, est un nom donné à un refuge. Ce n'est pas en réalité une cité comme telle mais une région où Dieu désire conduire ses enfants aux temps de la tribulation. Plusieurs ont mésinterprété le sens du nom, Cité Asile, car le nom lui-même n'est pas important en soi, outre que Dieu ait choisi un coin de ce pays, le Canada, où nos enfants viendront se réfugier, car en réalité Je te dis, mon Roc de Vérité, que Je suis ce Refuge.

    Il importe à nos chers enfants de comprendre, concernant ce choix de la région encerclée de feu, qu'il y a deux sens: d'abord, c'est un endroit de protection, et, un endroit où l'Enfer rassemblera ses forces pour égarer et repousser les âmes de bonne foi.

    La Communauté de St Joseph est voulue de Dieu mais n'est pas encore achevée...

    La cité que J'avais désirée être bâtie depuis de nombreuses années était La Cité de Mon Coeur Immaculé qui comprenait la région du Canada dont J'ai parlé.1 Toutefois, ceci n'eut pas lieu car l'ennemi de Dieu réussit à apporter la division parmi ceux que j'avais envoyés, (plus tard) ils se sépareront du Roc qui les gardait (ou aurait pu les garder) unis.2,3 Une partie de la cité refuge (dans cette autre région)3 fut conçue par l'homme, mais, comme il continue à suivre sa propre compréhension et interprétation du projet de Dieu, on n'a pas accepté ni réalisé que toi, mon Vrai Roc, tu étais la clé et la pierre d'angle rejetée qui aurait achevé le projet entier de Dieu entourant cette Oeuvre Sainte.

    Tu as maintenant une réponse, mon enfant, au sujet du Joyau de la couronne de ta Mère que tu pourras partager avec notre enfant Albert et avec d'autres.

    Je te bénis† ainsi que tous ceux qui cherchent la vérité†."

Ta Mère aimante et Cité mystique de Dieu.

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1. Cf. section V sur La Cité Asile.

2. Le 26 juin 1997 - Concernant ma pensée sur La Cité Asile ...

"Oui, cela a à voir avec le projet donné à Marie-Paule (de Québec), et enteriné par Berny Parks (de Saint-Jean, N.-B.), gardien de la Madone en pleurs du Canada, sollicité par le Ciel d'aider M.-P.: le projet, toutefois, n'eut pas de suite comme le Ciel le désirait.

La Cité Asile a à voir avec La Cité de Dieu, La Cité de notre Sainte Mère.

La Communauté de St Joseph n'est qu'une partie de ce projet". Le Petit Caillou

3. Le 2 octobre 1997 - Ainsi La Cité Asile, au Nouveau-Brunswick, est le projet B pour remplacer le projet A, La Cité du Coeur Immaculé commencée au Québec (comme il est expliqué dans la section V sur La Cité Asile).

Le projet A, La Cité du Coeur Immaculé devait être en réalité une cité avec muraille de 15 portes, en la forme ovale de la Médaille Miraculeuse. Bien des travaux avaient été entrepris - une maquette fut même mise en montre à Québec - mais abandonnés plus tard. Alors, prit naissance le projet B, le 14 septembre 1989, quand Ste Thérèse de Lisieux vint encercler de feu une superficie qui est maintenant La Cité Asile, comme je la vis faire lors d'un songe (voir l'image A1 de la section V), le Ciel lui-même établissant ainsi le projet B et, à juste titre, étant donné que le temps se fait maintenant court et l'effort humain fait défaut. Fr. Jean

* * * * * * * * * * * *

Le 7 juillet 1997 - Voici la réponse de Notre Sainte Mère donnée par le biais de Pawel Szczerzynski, de Pologne:

  1. Frère Jean aura-t-il bientôt un prêtre pour sa communauté?

    "Oui, Je lui enverrai un bon prêtre, mais il devra beaucoup prier à cette intention. Je bénis sa communauté ainsi que lui-même par Mon Coeur plein d'amour."

* * * * * * * * * * * *

Le (?) août 1997 - Ces questions-ci furent posées à Notre Dame par Pawel de Pologne alors qu'il était chez Lita Desousa à Paris:

  1. Est-ce le désir du Ciel que Marie-Paule aille rejoindre le Fr. Jean en La Cité Asile?

    "Ce n'est pas encore le bon moment pour elle de joindre la communauté."

  2. Est-ce le désir du Ciel que Joan Henry retourne dans sa famille ou doit-elle encore demeurer dans la communauté du Fr. Jean?

    "Pour le moment elle doit demeurer avec la communauté, mais un jour elle retournera à sa famille."

  3. Est-ce que le songe de Monica Wilcott est vrai ou non comme le demande Fr. Jean?

    "Mon cher fils de mon Coeur Immaculé, sache que ce songe est du Ciel avec une signification spéciale concernant le futur. Je te bénis.

    Je te bénis ainsi que ma fille." +++

* * * * * * * * * * * *

Le 16 août 1997 - En réponse à une question posée à Notre Dame par le biais de Pawel Szcerzynski, de Pologne:

  1. Serait-ce le désir de Notre Seigneur, comme le prétend Mary Jane Even, de Lincoln, Nebraska, que les messages qu'elle reçoit du Ciel me soient niés?

    "Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Je te salue mon petit soldat et te bénis de tout mon Coeur afin d'apporter espoir en ton coeur.

    N'aie pas peur. Moi, ta Mère du Ciel, Je suis avec toi. Tu dois savoir, mon petit, que ma fille Mary Jane a plein gré d'envoyer les messages, mais n'importe qui a le droit de les recevoir, car Je donne mes paroles de Lumière à tout le monde, paroles pour ceux qui M'aiment ainsi que pour ceux qui cherchent la bonne voie pour la suivre. Chacun de vous a le droit de les lire sans égard à votre point de vue.

    Voilà ta réponse, mon enfant et tu peux t'en servir quand tu lui téléphoneras ou communiqueras avec elle par télécopieur un autre tantôt.* Je te bénis."

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* Je fis tel que demandé par Notre Dame, mais la réponse de Mary Jane demeura la même, ajoutant même que j'étais puni sans toutefois me dire la raison quoique je la lui demandai. Et aucune réponse ne fut jamais donnée autre que je devrais peut-être m'arranger avec des amis pour recevoir les messages. Je sentis qu'elle était très embarassée. L'idée me vint qu'un "mentor", en l'occurrence Franz Keiler, de Buffalo, NY, E.-U., l'influençait indûment. Je me sentis profondément chagriné, car j'avais trouvé Mary Jane plutôt sympathique quand je l'avais rencontrée, mais je ne fus pas surpris de son attitude vu que le "mentor" était une personne avec une haute estime d'elle-même et était facilement froissé à la moindre secousse même non intentionnelle. Je n'avais pas trouvé cela drôle quand un jour il me posta une carte m'informant qu'il avait mené un "sondage de popularité" qui lui donnait une cote de 68% à comparer à celle de 34% donnée au Petit Caillou. Aussi, il tenait à me rappeler qu'il était voyant bien avant la plupart des autres voyants contemporains. En plus il ne pouvait accepter le Fr. Joseph-François, gardien de la Madone en pleurs du Canada, car il s'était senti supplanté par lui auprès du Petit Caillou. Aussi à Fatima, me dira-t-il lors d'un pèlerinage, en 1988, qu'il avait traversé la rue pour aller le gifler, geste que je ne pus approuvé quand il me le raconta, même si Joseph-François venait de se brouiller avec Le Petit Caillou. Et Joseph-François de riposter! Alors belle scène entre deux voyants en pleine rue de Fatima!

Et Franz Keiler de ne pas donner suite par après à la demande qui lui fera la Ste Vierge, en 1988, justement au cours du pèlerinage, qu'il devienne "mon frère" pour remplacer Joseph-François qui s'était aussi éloigné de moi, le "grand frère". (Cf. Le Dernier Appel, Les Editions Fatima-Québec, 3540, Du Long-Sault, #5, Beauport, QC, G1F 1H6, Canada.) Je perdais donc du coup deux "frères".

* * * * * * * * * * * *

Le 29 août 1997 - A nouveau une réponse à une question posée à Notre Dame par Pawel Szczerzynski, de Pologne:

  1. Est-ce que Le Trompette se joindra au Fr. Jean très bientôt?

    "Oui, il va l'appeler, et ils seront réunis, mais auparavant Le Trompette doit redevenir catholique.*"

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*Andy Wingate, dans son zèle de vouloir ramener orthodoxes et autres schismatiques se laisse embrouillé dans les notions de validité et légalité, et se laissa ordonné chez Les Vieux Catholiques Romains, Eglise schismatique qui prit naissance à Utrecht, en Hollande.

* * * * * * * * * * * *

Le 31 août 1997 - Voici encore une réponse à des questions posées à Notre Dame par l'intermédiaire de Pawel, de Pologne:

  1. Pourquoi avais-je été donné le nom Jean lors d'un songe où je me vis comme un grand pilier de granit (cf. A17, section V), et que j'entendis, "Tu es Jean, le protecteur de la Vierge Marie"? Etait-ce là un vrai songe?

    "Tu dois savoir, mon enfant, que cette vision dont tu parles était vraie, mais tu dois comprendre que le vrai sens de cette vision est différent de ce que tu penses. Oui, tu dois Me protéger par tes prières et ton travail. Ton coeur doit être simple et pur comme celui de St Jean."

  2. Voulez-vous dire, chère Mère, que je suis l'apôtre Jean des Derniers Temps et pour l'Ère nouvelle? Sr Guadeloupe du Guatémala ainsi que le Père Manuele du Mexique, tous deux voyants, ont dit que j'étais cet apôtre.

    "Mon cher enfant de mon Coeur Immaculé, Je te salue et t'envoie mon amour. La mission qui te fut donnée est vraie, alors ne t'inquiète pas et sois sans crainte. Tu es celui que Je chéris. Je te bénis de façon toute spéciale, et Je t'ouvre mon Coeur maternel. Ta Mère Qui t'aime."

  3. Est-ce que Danielle, Buisson d'épines, fut-elle jamais une voyante, ou est-ce que son rôle de voyante fut une fabrication du Père Blais?

    "C'est une âme victime, mon cher enfant, et une vraie voyante, mais tout ce qui a été publié n'était pas d'elle."

  4. Est-ce que William Kamm, Le Petit Caillou, sera Pierre II?

    "Tout ce que Dieu a projeté arrivera, mon fils, alors sois sans crainte. Prie et attends la décision de la Sainte Mère l'Église."

  5. Est-ce que le site du Bouleau blanc où Vous êtes venue en La Cité Asile appartiendra un jour à La Communauté de Saint Joseph de La Cité Asile?

    "Oui, Nous avons un plan concernant ce terrain. Je te bénis, et te couvre de mon manteau d'amour."

* * * * * * * * * * * *

Le 21 octobre 1997 - Voici une autre directive donnée par le biais de Pawel Szczerzynski, Petit Frère en Jésus-Christ, de Pologne:

  1. Est-ce que Fr. Jean doit maintenant placer sa communauté sous l'Ordre de St Charbel?

    "Il faut qu'il sache qu'il doit attendre le bon moment pour que sa communauté s'unisse avec l'Ordre de St Charbel."

* * * * * * * * * * * *

Le 25 octobre (?) 1997 - Aussi de Notre Dame, encore par l'intermédiaire du Petit Frère en Jésus-Christ, cette fois-ci en écho de ce qui fut dit dans la section V:

  1. Est-ce le désir du Ciel que Marie-Paule vienne en La Cité Asile joindre Albert, le Fr. Jean?

    "Ce n'est pas le bon moment pour elle de s'unir à la communauté présentement."

* * * * * * * * * * * *

Le 25 décembre 1997 - Si je ne fus pas tué ce jour-là en particulier, c'est grâce à l'alerte et l'action de mon ange gardien.

J'étais à me préparer vers les 4hres de l'après-midi pour aller au repas de Noël chez mon frère, à cinq minutes de marche le long de la grand'route.

Soudain j'entends, "Prends ton auto".

Ce que je ne fis pas! Je crus que cela n'avait aucun sens alors que mon frère habitait si près, et que je venais de voir son entrée pleine de voitures.

En chemin, un camion-épandeur de sel, que je n'entendis pas venir par derrière, étant donné que les bruits de la circulation étaient assourdis par une couche de neige fraîchement tombée, passa rapidement avec son aile de côté baissée juste au-dessus de la piste des piétons. Habituellement cette aile est levée quand elle ne déblaye pas. Je fus littéralement poussé de côté et sentis un coup de vent près de mon oreille! Ma tête aurait été écrasée par la pesante aile d'acier!

Je demeurai figé sur place, et puis repris ma marche, remarquant que l'entrée chez mon frère était maintenant libre des autos qui venaient d'y être.

Je dois dire ici que ce n'est pas toujours facile de discerner la voix dans les locutions intérieures ou dans les songes. Les paroles, qu'elles soient divines, mariales ou angéliques, quoique claires et distinctes, varient dans le ton et peuvent être très basses. Jusqu'ici, en majeure partie, j'ai le bonheur de savoir qui est mon interlocuteur.

Ces événements ont été surtout manifestes, depuis mon entière consécration à Notre Sainte Mère, dans les premiers temps des années ‘70, d'après la formule de St Louis-Marie-Grignon de Montfort. (Voir la préface concernant autres manifestations.)

* * * * * * * * * * * *

Le 22 février 1998 - Toujours je ne savais quoi dire aux personnes qui demandaient ce que j'étais, depuis que j'avais écrit le bulletin sur La Cité Asile.

Or voici que ce jour-ci, alors que j'assistais à une messe tridentine, à Cincinnati, Ohio, la pensée que j'étais un "témoin" vint lors de la lecture du dernier évangile de St Jean par le célébrant.

Je me sentis soudain détaché de mon entourage, avec le mot "témoin" faisant profondément écho en mon coeur, avec la forte compréhension qu'en effet j'avais été témoin de bien des choses concernant La Cité Asile, visuellement, en songes, par locutions, etc.

Mon compagnon, Joe Re s'aperçut que quelque chose m'était arrivé. Il pensa que j'étais comme tombé en extase. Non, je ne m'étais que senti "détaché", étant toutefois conscient de mon entourage. Je m'étais aussi senti si léger, avec un sens de bien-être profond.

* * * * * * * * * * * *

Le 7 mars 1998 - L'archange St Ariel vint confirmer en songe qu'il m'avait inspiré directement les mots de la préface du bulletin sur La Cité Asile, et de révéler en même temps qu'il était mon ange gardien. La voix dit, "Je suis l'Archange Ariel, ton ange gardien".

Je ne savais aucunement qu'il y avait un archange de ce nom. Or en effet! Quelqu'un venait de m'envoyer un livre sur les anges où il y avait toute une section sur cet archange, connu depuis longtemps par divers auteurs dans l'histoire de l'Eglise et représenté accompagné d'un lion, le même symbole associé à St Jean. Je m'étais éveillé à la suite du songe et vite m'étais levé pour consulter le livre.

En février j'avais eu à donner une causerie, à Cincinnati, Ohio, à l'occasion de la visite des Deux Patricks d'Irlande, et la pensée me vint de transposer toutes les images du bulletin sur des feuilles tranparentes pour projection sur grand écran afin de faciliter l'intérêt de l'assistance, et puis me vint les mots de la préface devant servir comme présentation de l'auteur.

Je n'avais reçu qu'un court préavis que je devais parler et je fus un peu à court à savoir comment procéder afin de donner une causerie de durée raisonnable sur un sujet complexe et inédit, La Cité Asile. Or tout se passa bien avec un succès inespéré.

* * * * * * * * * * * *

Au début d'avril 1998 - St Ariel vint m'indiquer clairement en songe que Le Petit Caillou avait besoin d'appui moral et que je devais le contacter.

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Le 20 avril 1998 - Je reçois une réponse de Notre Dame donnée au Petit Frère en Jésus-Christ, de Pologne, à la suite d'une question que je posai par l'entremise de Lita Desousa de Paris:

  1. Allez-vous, chère Mère, retourner au Bouleau, étant donnée que Vous me manquez tant.

    "Mon élu, Je t'aime beaucoup. Sache que Je retournerai au Bouleau avec un signe spécial pour mes chers enfants. Je te bénis, mon fils Albert, mon cher Jean de Mon Coeur Immaculé."

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Le 27 avril 1998 - Ce qui suit est en réponse à une question posée à Notre Dame par le biais de Pawel, Petit Frère en Jésus-Christ, de Pologne, alors qu'il était en visite chez un ami à Toronto:

  1. Est-ce que l'archange St Ariel est mon ange gardien?

    "Oui, mon enfant, ton ange gardien et protecteur spécial pour ta mission est St Ariel. Il te guide et te protège. Il demeurera à tes côtés tout le temps et, grâce à lui, tu obtiendras beaucoup de grâces pour ta mission.

    N'aie pas peur, mon enfant. Prends courage et Je te protègerai sous mon Manteau d'Amour. Je t'envoie mon amour et ma bénédiction spéciale pour protéger ton coeur. Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen."

* * * * * * * * * * * *

Le 27 mai 1998 - Je vais ici tâcher de raconter ce qui me fut montré en songe par St Ariel, mon ange gardien qui vint placer devant mes yeux deux paragraphes écrits à la machine, l'un au-dessus de l'autre, le plus petit paragraphe de dessous énonçant l'ordre du Ciel de faire enlever le paragraphe de dessus (un paragraphe publié par Mary Jane, de Lincoln, Nebraska), la raison étant que le message #535 était intervenu, sur lequel il fallait se concentrer et dans lequel le Ciel expliquait au Petit Caillou ce qui lui avait été tracé comme tâche, avec bien du courage et d'humilité accordé pour rendre cela publique: le Ciel confirmant ainsi son rôle.

Le Ciel était intervenu, pour redresser un portrait injuste du Petit Caillou induit chez beaucoup d'âmes1, en mettant accent sur le message #535.

Tout ceci me fut transmis verbalement par St Ariel, et à 3 hres du matin, aux petites heures du 27 mai 1998, je m'éveillai avec des révélations des plus surprenantes inondant mon esprit:

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1. Par exemple, il avait été dit à un bon nombre d'âmes, par un en particulier parmi ceux qui s'étaient vantés d'avoir incité Le Petit Caillou, qu'ils avaient agi "pour le mettre à l'épreuve". Plus tard, ils se retourneront contre lui.
2. Il me fut donné de voir, à un moment donné, le pape en La Cité Asile, gravissant avec peine les marches du sanctuaire de notre église, à Petit-Rocher, N.-B., et j'avais vu le drapeau papal à côté de l'autel en un autre temps ... tout cela conditionné sans doute par les événements, que je comprends.

* * * * * * * * * * * *

Le 6 juin 1998 - A la suite du message ci-haut envoyé au Petit Caillou, ce dernier répond:

Cher Petit Jean,

Salut. Tu vois maintenant la plénitude de la vérité. Que Dieu te bénisse,

Le Petit Caillou

* * * * * * * * * * * *

September 27, 1998 - To Mary Jane Even ...

Dear Mary Jane,

Make sure you read page 2 of the message of August 6th to "The Little Prophet."

I had been wondering how you could still be receiving messages while attacking your fellow man and The Asylum City!

I hope you can pull out of this predicament and give a positive response to God when you will be contacted by the Precursors.

I got confirmation, this morning, of the network of contacts I described in my letter to The Little Pebble lately.

This is not from Heaven, and it is a puzzle why you are ever ready to go against me, and this from the start, even when you attacked the name of The Asylum City.

Be careful, any denial you will make will not be to me but to God Himself Who had to intervened directly, then, by saying, to soothe my deep hurt, "It's its name! Don't listen!"

You have shown me but disdain and contempt at every turn of the road where we met. I beg you to stop this. Of course, I forgive you, but I fear for you and your mission. I must now speak up.

I cannot help think also of your voice change when I called you to enquire whether I should put my bulletin on the Internet. You said you had a message for me and to listen carefully to the change in your voice. And I heard in a harsh and raspy voice, "No true seer of mine is on the Internet!"

I nearly dropped the receiver as I felt I had tapped a line other than yours, and coming from the very bowels of the earth. I still have the shivers. Had you just had a cold, as you later said in Chicago, to explain your voice change, your voice would have been raspy from the moment you answered the phone. But your voice only changed after you asked me to listen to the message you had for me!! and to listen to your voice in particular!!

I did not compare you to Marie-Paule for nothing in my letter to The Little Pebble. And what you did to Paul at the Cap-de-la-Madeleine, last spring, is not Christian at all especially at a shrine. Remember, Paul has his version of how coldly he was received by both you and Franz.

I never expected these turns of events, but I am not surprised. You  did not call The Little Pebble the "Little Prick!" for nothing in Japan as documented by the very people you are now keeping contact with against The Little Pebble, of which contacts I had been alerted by my Guardian Angel when I was pleading Heaven to give me some answers as to the why of your attitude towards me.

Oh, Mary Jane we are not, alas, at the end of our surprises. Are we!?

Mary Jane, the Evil One cannot forever hide his intrigues.

And seers do not usually conduct popularity polls on fellow seers, as was done a few years back, by your mentor, Franz Keiler, of which I have never spoken to this day.

Out of the blue, Franz called me one day to announce he had just conducted a popularity poll and here were the ratings:

... and he hung up with no further comments.

Needless to say I was stunned! I stood speechless, unable to explain this action.

And could I reveal this at the time? No! Imagine the reaction as I rated then in the eyes of many as a big 0%!, as this happened at the very height of turmoil ... after the burning of the Mother House in Saint John and the intervening years prior to the revelation of The Asylum City.

I have waited and waited for the proper time to speak. And now I think the time has come. May the dice now roll and stop wherever Heaven dictates.

Br. John

* * * * * * * * * * * *

Le 29 septembre 1998 - Voir la section V où je suis montré comme un grand pilier de granit.

Cher Petit Caillou,

Que veut dire ce symbol? C'est presque étrange, si je me regarde, ainsi qu'autour de moi, mais je me rends tout de suite compte, quand je vois le tourbillon actuel tourner autour de moi et de La Cité Asile, qu'en effet je dois être de granit et bien ancré pour résister à la force du courant et ne pas être emporté par le découragement.

Fr. Jean

* * *

Cher Frère Jean,

Oui, la tempête est très forte actuellement car c'est l'enjeu de la bataille de la vérité. Le don de La Cité Asile deviendra de plus en plus apparent à mesure que nous  approchons du temps de la séparation totale dans l'Eglise, car beaucoup d'âmes chercheront refuge en cette région protégée par La Reine du Ciel.

Or le granit, comme tu sais, c'est dur. Alors force et fondation solide sont associées à cette symbolique du pilier. Rien sur terre ni en enfer ne pourra jamais déplacer ce pilier de la vérité.

Donc,  mon bon ami, prend courage, car c'est le temps où tous les vrais croyants s'uniront solidement pour repousser la marée des ténèbres qui recouvrent l'Eglise et le monde.

Que Dieu te bénisse.

Le Petit Caillou

* * * * * * * * * * * *

Le 7 octobre 1998 - Télécopie ...

Cher Petit Caillou,

Aujourd'hui en la fête de Notre Dame du Rosaire, à 1hre de l'après-midi, je me levai soudain de la même chaise où j'étais assis le 27 août 1992, et d'où je vis Notre Dame de Lourdes descendre en La Cité Asile au pied du Bouleau Blanc, sous la forte poussée d'aller à l'arbre, quoique la dernière visite de Notre Dame remontait à septembre 1997. Depuis je n'y étais pas souvent retourné à cause de l'ennui que je ressentais à chaque fois que j'allais. Je ne pouvais voir que le signe, une belle croix ambre de flammes en avant de l'arbre.

Or aujourd'hui je suis retourné, sous la forte poussée, et je vis l'inattendu au pied de l'arbre, une flaque miroitante de feu rouge, d'où s'élevait un tourbillon, des plus féroces, de flammes rouges qui semblait être un gouffre dévorant. Oh, combien féroces étaient les flammes qui se tortillaient en tornades rageuses. Les flammes étaient d'un rouge-orange.

Je pensai qu'en réalité j'hallucinais et étais sous l'influence d'une quelconque illusion, mais non, la croix1 ambre suivit pour apaiser ma crainte et ma terreur. Elle ne se tint pas devant l'arbre comme à l'habitude mais à la gauche.

Je compris que je venais d'avoir un aperçu de ce qui doit venir sur le monde, une tempête hors de l'imagination!

Est-ce que ceci était vrai? Et quelle en est la signification? Si ce n'eut été de la croix, je dirais que je venais d'avoir la pire des hallucinations. Et puis avec l'apparition de la croix, qui lentement s'effaça, tout revint à la normale, et je pus terminer mes Ave et mes suppliques à Notre Dame.

Je ne demanderais pas de confirmation nécessairement, mais étant donné le sérieux de ce que je vis, je le fais, si tu penses que le Ciel donnera une réponse.

Je fus réellement ébranlé, et suis revenu lourd d'émotion. J'ai donc pensé de te laisser savoir.

Fr. Jean

Le 18 décembre 1998 -

Cher Albert,

Notre Dame a confirmé ce que tu as vu et compris ... Que Dieu te bénisse,

Le Petit Caillou

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1. La croix ambre se fait souvent voir au Bouleau Blanc lorsqu'il y a une manifestation.

* * * * * * * * * * * *

November 1, 1998 - H.E. Bishop Philip Wilson, P.O. Box 1239, Wollongong, NSW 2521 ...

Your Excellency,

As you will see, I am in a most delicate posture as to what to say or not to say regarding my friend of long standing, William Kamm, The Little Pebble, about whom you have now initiated an ecclesiastical investigation on the veracity of his claims and his mission. But however delicate the posture might be, I am complying with his recently sent out directive asking supporters, non-supporters, seers, visionaries, etc. to send you their testimonials.

I hasten to say that my posture was made sensitive in the late ‘80's and the early ‘90's upon the arrival on the scene of events about which I received prophetic alerts by Heaven that left me wondering at the time what could possibly occur to bring them about.

In order to introduce myself, I suggest you download our bulletin on The Asylum City which I trust you will find a valuable source of information on The Little Pebble, throughout.

As intimated above, it will not be an easy task to write about a mission of great magnitude rendered controversial and perplexing, at one time, by elements which seemed to rob it of its clarity which is, however, made transparent again through Little Pebble's pivotal message #535, and will be undoubtedly made more so with your present investigation which will bring about salutary recommendations to eradicate possible after effects of the onslaught, which occurred in the period mentioned above, and thus give the mission the impetus it merits.

Thus my task at hand is to touch on those elements in order to help the investigation get rapidly to the good grain and gather the chaff.

My statements may seem bold, but I have long awaited in prayer for this opportunity of an investigation to make known my alerts and concern, for I do not think I received these alarms by Heaven just for myself and then to put them under a bushel.

A mission, I now understand, was at stake, and all Hell was bent on destroying it in diverse ways whose most pernicious aspect was that they came through alleged friends ... and still do, perhaps covertly, as a lingering kind of spirituality robbing the mission of its original simplicity and straightforwardness, this accomplished mainly through the association with one particular element personified sadly by a priest whose touch was not the Midas touch and who worked havoc everywhere he went throughout the world, forcefully propelled by his imbued theory of Group Dynamics and Mind Control he often boasted about!

This priest's sad predicament is best described by his very words spoken in a moment of some kind of exaltation with both arms opened and head thrown backward, "I am above all seers and mystics as I have direct Divine Infused Knowledge!" I then saw him transformed into a black panther before he lunged at me, saying "I want you!"

I fled, needless to say!

Yes, Your Excellency, your investigation is a God sent that will, though, exact much discernment and equilibrium that will be no doubt granted by God, for the benefit of a unique mission.

I am writing as a concerned friend who believes in this mission given to mankind, but endangered in its course by elements that are bound to surround any mission in order to stifle it, all this in the framework of the gigantic battle waged as we near the dawn of the New Era, the triumph of the Immaculate Heart of Mary.

My touching the noxious elements is not easy, Your Excellency, and so I am not writing so much to extol the veracity of a mission as to underline the deleterious effects of alleged friends. I am, therefore, divulging as a witness often alerted directly by Heaven, and kept at a distance for what I call the period of the onslaught in the late ‘80's and early ‘90's.

My distancing - but not breaking away - as I can now see was permitted by Heaven in order to provide me with a better perspective and avoid being swayed away eventually by powerful alleged friends of The Little Pebble's, but now avowed opponents.

Please note carefully all the data herein that should give you a dimension that perhaps not too many contacting you will construe in its true nature, not having been participants in the saga surrounding The Little Pebble, or not wanting to know how a mission can be assailed.

I do hope that during the investigation all the detractors, inside and outside, will come out of the woodwork. Therefore, starting this investigation is like opening Pandora's Box, but I am sure it is to sift out the cockle from the grain.

All information herein should corroborate to spell out the complexity that was not meant and is not an inherent part of The Little Pebble's mission. The Enemy came to sow seeds whose time has now come to be weeded out.

It is only of late that I could really move close to The Little Pebble again, and this after the green light had been given by my guardian angel, the Archangel St. Ariel, last March - see Section VIII of enclosed bulletin on The Asylum City.

As I have said, had I not been put at a safe distance I could have easily been caught in the maelstrom.

Once a certain noxious element - the major one in fact - removed, i.e. Fr. Blais of L'Avenir, Quebec, Canada, I was given the signal that the time had come to give The Little Pebble my moral support - see message of April, 1998, in Section VIII of the bulletin on The Asylum City.

I first met The Little Pebble in March 1986, in Quebec City, who had flown from Chicago to meet with Br. Joseph Francis, the guardian of The Weeping Madonna of Canada, at whose place, in Saint John, N.B., also wept Our Lady of the Ark statue given by The Little Pebble.

Br. Joseph Francis, visiting in Quebec City, at the time, and now residing in that city, had requested confirmation through The Little Pebble, whether Fr. Blais, who had joined the Community of The Pillars and Servants of the Immaculate Heart of Mary, should be removed, as the latter was attempting to complicate the Rules and Constitutions already laid down,* despite the valiant opposition of the members. The message came quickly from Our Blessed Mother, through The Little Pebble, to have Fr. Blais removed immediately!

Now, Your Excellency, imagine my surprise and sorrow, when the following year, if I remember correctly, The Little Pebble informed me that he was in contact with Fr. Blais and was in fact in Montreal awaiting to be picked up at the airport by the latter. I expressed my surprise, of course, and told The Little Pebble, he would one day rue the day he associated himself with Fr. Blais.

As you will read in the conversations I had with Andy Wingate, he and The Little Pebble had gone to L'Avenir, because they had been alerted of the coming of a seer by the name of Daniel or Danielle.

There were in fact two, a man and a woman by that name, who did come to L'Avenir.

Daniel, who became known as "Little Angel", eventually fled the place along with Therese Mallette, "Spring Flower", a seer now of Quebec City, who came to take refuge at my home, at the time, for two weeks.

The association of Fr. Blais with The Little Pebble and Andy Wingate continued until his official denouncing of these two seers.

As to Danielle Gervais, from Toronto, having now become a nun in Fr. Blais' community under the name of Sr. Danielle, she became known as "Thornbush", and Astrid Smith, a divorced woman who had become the superior, became known as "Burning Bush."

Maybe "Thornbush" could have been a soul sent to provide guidance for Fr. Blais and others, but evidence came out that the messages she was passing out were fabricated by Fr. Blais who had put her under strict obedience.

I did meet Sr. Danielle, during a conference of seers in Cincinnati, and I became aware that she was the proverbial chicken that could have hatched but did not on account of outside influence.

This, only God knows for sure!

And all this kept me further away from The Little Pebble, having learned, moreover, of the new development now taking place in Australia: The Little Pebble having contracted a second marriage.

And it was then revealed to me that his life had been made complicated by an overlap, like a fold in a sheet of paper you would push at both ends at the same time, with the fold forming in the middle, and the only way to straighten the sheet, or The Little Pebble's conundrum, would be to pull the sheet flat out again. (See Section VIII of our bulletin, regarding what is now to happen.)

I still have much to understand, but with the guidance given by my guardian angel, St. Ariel, I can move towards The Little Pebble and can understand that God, as with Abraham, his chosen people, the Israelites, and King David, is without repentance in his choice - although some seemed not to think so at one time and thus added to the perplexity, despite one recanting.

In my case Heaven had to intervene directly to remove my perplexity - see bulletin, Section VIII, message of May 27, 1998.

I am brushing but a broad picture, Your Excellency, as there are too many details. If indeed you deem it necessary to contact me for further precision, please do so.

This is all confidential as some information is sensitive.

I presently have a waning relationship with The Little Pebble.

In unity of prayer,

Br. John

_______________________________________________
*I witnessed this attempt by Fr. Blais, in 1988, with the Rules and Constitutions of the Order of St. Charbel, in Australia. How much did he succeed? The answer would lay in anything elaborate and tending to tire souls.

* * * * * * * * * * * *

November 7, 1998 - To H.E. Bishop Philip Wilson, P.O. Box 1239, Wollongong, NSW 2521 ...

Your Excellency,

OTHER ALERTS RECEIVED OVER THE YEARS IN REGARDS TO THE LITTLE PEBBLE

The following are dream-visions which occurred about the time of the other warnings I had received and related in the letter addressed to Nancy Norton and to The Little Pebble himself:

  1. In this particular dream I was brought to a beautiful concert hall all red-carpeted with the plushiest material and decorated with gold-trimmed draperies and crystal chandeliers.

    The lobby led to the concert hall itself and there on the stage were hundreds of musicians seated with their particularly rich instruments of all kinds. On one side was a magnificent organ.

    But what a cacophony greeted me in the harshest of dins to bust the eardrums.

    As I wondered as to why they were attuning the instruments in such loud manner, a voice told me these people were "actually playing" ... for The Little Pebble!

    And the scene vanished.

  2. Again some other night, either before or after the above dream, I was taken in this dream to a manufacture where greeted me a huge open space where hundreds of people were at work with the best material obtainable.

    Some were working with leather, and to my dismay they were cutting with no apparent design with long pointed scissors into the beautiful leather. They were just cutting, cutting and cutting, and then would drop the cut pieces to start cutting into other beautiful pieces.

    I turned around and walked to where there were sewing machines going at full speed with no let up. And again I was most astonished at what they were doing: sewing at full speed with the most gorgeous lace-like material, again with no design. One seamstress I approached was furiously sewing together the lace onto burlap! just sewing and sewing!

    Again the voice told me that they were working for The Little Pebble!

*******

Is it any wonder that for years I was left in complete perplexity as to what was going on around The Little Pebble?

And to top it all there came in the fall of 1997, the message Mary Jane Even, of Lincoln, Nebraska, had received in 1992! A message that was confirmed by Our Blessed Mother following a question put to Her through Paul, of Poland, "Little Brother in Christ":

Question: Is the message given to Mary Jane, in 1992, regarding Peter II authentic?

Answer: You are to know, my child, that this is from Heaven, but you are to understand it as Heaven understands.

Following is the message given to Mary Jane; the rectification she made; then the replacement paragraph she subsequently published.

All this has to be understood in the light of the message given to me in a dream-vision, on May 27, 1998 - see message of May 27, 1998, in Section VIII on The Asylum City.

The paragraphs given to Mary Jane Even were taken from Booklet #18, dictated by the Virgin Mary, on July 15, 1992, but published only in 1997. There was obvious reason for the delay ... things would change, necessitating a rectification published on September 8, 1997.

Although an apology was published it did not really explain things thus could not remove the perplexity that could still exist in one's mind.* So Heaven had to intervene with full explanation, and additional information, thus substantiating further The Little Pebble's future role as the next Pontiff.

Heaven's ways are not ours!

Br. John

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* As other deeply disturbing material had poured in - see following pages.

* * * * * * * * * * * *

November 11, 1998 - H.E. Bishop Philip Wilson, P.O. Box 1239, Wollongong, N.S.W. 2521 ...

Your Excellency,

During my visit to Rome in December, 1993, accompanied by Fr. Jerome Duguay, of Ste-Therese-de-Gaspé, Que., I had the privilege of meeting privately with the Holy Father and give him a copy of the bulletin on The Asylum City, this after Mass in his private chapel - see bulletin of The Asylum City, Section VI - and I also had the opportunity to go to Card. Ratzinger's office, where through his secretary, Msgr. Perle I made inquiries regarding Bishop-Abbot Philippe-Marie Miguet, of 27130 Verneuil-sur-Avre, France, as to his status in the Church, since I knew he had visited The Little Pebble, in Nowra, Australia, and had been asked to ordain, during his visit, Francis Desousa, a married deacon of the Community of Bethlehem of The Order of St. Charbel, in Salisbury, New Brunswick, Canada.

No sooner had I mentioned Bishop-Abbot Miguet's name that I was promptly informed of his real status by a curt, "Mister Miguet!" With this the conversation was resumed on the real matter at hand brought by Fr. Duguay, the possibility of obtaining copy of the original Rules and Constitutions of the Order of the Latter Days Apostles as given by Our Blessed Mother to Melanie Calvat at La Salette - Fr. Duguay thought he could pursue in the steps of a priest of the Marian Movement for Priests to found the Order requested by Our Lady, after the latter had suddenly passed away without having had the opportunity to pass on to Fr. Duguay the Rules and Constitutions he had and seemed to vanish.

Bishop Miguet had declined to perform the ordination asked of him after I had phoned him about the married status of deacon Francis Desousa, and stating that this gesture would really jeopardize his chances of ever be reconciled with the Church. Bishop Miguet was astounded that he had not been informed of this.

And on another note, in 1993, The Little Pebble had written to me to suggest that I go to Cincinnati, Ohio, and get training with Patriarch Athanasius Konstantinos Armstrong, of the Orthodox Catholic Church of Russia in the Americas, under Patriarch John Bereslavsky of Moscow, get ordained and then go to Australia to work with him. In my surprise I sent the letter to Athanasius in Cincinnati, without keeping a copy.

When I look at things today, I wonder how The Little Pebble could make such a request, and jeopardize my status in the Church. Is it any wonder, Your Excellency, that I took some distance with much reserve.*

Is it possible, Your Excellency, that The Little Pebble could have been that badly informed and believed his counselors to such a degree that it bordered naïvety? Yet he was in Verneuil, France, and he knew who and what Patriarch Athanasius was!

Oh, the entourage of a seer! What responsibility befalls them! I still hear the desolation in the Eternal Father's voice when He spoke to me in February 1989 - see bulletin on The Asylum City, A10, Section V. And there was yet another warning from him given to me in broad daylight in the summer of 1996, when I was moving the lawn. I stopped and listened, to a very serious voice that asked me if I would be willing to pass on to four major seers a message of warning. I answered I would, begging to have a sign of assurance, if he ever decided to give out these messages. For some time I could not divulge the name of the seers in question ... but now I can and William Kamm was among the four.

I am mentioning this because of the seriousness of the days we are now living in, and the gravity of the consequences when man does not heed Heaven's requests.

I am not asking anyone to believe in me, but at least not to take lightly the fact that God and Our Blessed Mother can and do speak to whomever they please.

Fraternally yours in unity of prayer,

Br. John

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*  I repeat again. I only moved closer to The Little Pebble following message #535, and because I was asked to give moral support by my guardian angel, the Archangel St. Ariel - see Section VIII of the bulletin on The Asylum City.

And I was told The Little Pebble had got to go to Germany in the message of May 27, 1998 - see Section VIII, of bulletin on The Asylum City - as his mission must now move onto a higher level of activity, free from matters that would hinder his apostolic life, just as Peter I had to do.

* * * * * * * * * * * *

Le 4 décembre 1998 - Une belle croix blanche est apparue vers les 7hres du soir au-dessus de la baie en bordure de La Cité Asile. Le phénomène est apparu dans le ciel de l'est comme une immense Croix blanche avec la pleine lune au milieu comme une large Hostie. Une autre personne vit apparemment la croix à quelques 150 milles (240 km.) en ligne direct à l'est à la même heure exactement. La dame, pèlerine à La Cité Asile quelque temps avant l'événement, mentionnera ceci quelques jours plus tard lors d'une conversation téléphonique.

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Le 16 avril 1999 - Message de Notre Dame à Brian Alves*, Petit chevalier d'or, de Fremont, Ca., E.-U.:

Mon cher fils, Je te remercie de tes prières. Quand tu pries, c'est comme s'il y a autour de toi une armure protectrice que le Malin ne peut pénétrer. C'est quand tu ne pries pas que tu es entraîné en tentation et au péché.

Tu dois dire à Sherman qu'il est beaucoup aimé du Ciel. Il a beaucoup cherché de réponses, mais pas aux bons endroits. Je lui ai apparu comme signe d'espoir et d'amour. Mon doux fils Sherman est vraiment Petit Thomas des Derniers Temps. Il est un des Apôtres des Derniers Temps et il a bien été choisi pour sa mission.

Il a été choisi comme Thomas, car dans le passé il a douté des messages du Ciel et maintenant il croit, tout comme l'Apôtre Thomas n'a cru que le Christ était ressuscité que lorsqu'il touchât mon Fils de ses propres doigts.

Je veille toujours sur mon Petit Thomas et J'écoute ses prières. Il ne doit jamais perdre espoir, car Je suis toujours près de lui. Aussi mon Divin Fils est avec lui et il n'a qu'à nous appeler pour que nous venions à son aide. Il doit offrir au Ciel les sacrifices qu'il fait, et de très grandes grâces lui seront accordées.

Je t'aime mon Petit chevalier d'or, et continue de prier. Je bénis Petit Fr. Thomas ainsi que toi, au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen.
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*Je savais, d'après la voix qui de temps à autre m'appelait par l'interurbain et demandait que j'accepte l'appel, que j'avais affaire à une jeune personne. En effet, c'était le cas, et la conversation de ton bas demeura un assez long temps à niveau plutôt gêné s'enquièrant sur La Cité Asile dont il avait entendu dire d'une façon ou d'une autre. J'essayai de mon mieux de le sortir de sa gêne en lui parlant comme si de rien n'était. Il semblait si gêné que j'avais de la difficulté à l'entendre; aussi devais-je répéter ce qu'il disait, jusqu'au jour qu'il s'est ouvert avec une voix plus ferme allant même jusqu'à m'abasourdir par la nouvelle qu'il recevait des messages du Ciel.

Je fus renversé, mais je l'assurai que j'accepterais certes ce qu'il avait à me communiquer. Et c'est comme ça que je vins à recevoir une série de messages ... qui, hélas, cessèrent brusquement quand un faux "mentor"* entra en scène pour me discréditer ainsi que La Cité Asile, une tactique essayée immédiatement auprès de Sherman Bridges, Petit Thomas, de San Jose, en Californie, avec qui j'étais aussi entré en contact, mais qui ne marcha pas quoiqu'il fut assujéti, en même temps qu'une salle comble, à une harangue de presque une heure de la part du "mentor"contre le Fr. Jean et La Cité Asile. "Une expérience affreuse", que me confiera plus tard Fr. Thomas. Maintenant j'espère que le Petit chevalier d'or s'écartera, avec l'aide du Ciel, de ce "mentor" qui cause bien du dommage à cause de raisons obscures touchant mes liens avec le gardien de la Vierge en pleurs du Canada, le Fr. Joseph-François, qui remontent loin dans le passé.

*Cf. Le 16 août 1997.

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Le 17 avril 1999 - Message de Notre Dame au Petit chevalier d'or, de Fremont, Ca., E.-U.:

Je te salue, mon fils, et te remercie des nombreuses prières que tu as offertes en ce jour. Il me plaît beaucoup que tu sois revenu aux prières quotidiennes qui te furent données.

Mon fils, tu t'enquiers auprès de Moi au sujet de mon cher fils Albert du Canada. Oui, il est Petit Jean des Derniers Temps.

Mon fils, tu t'enquiers aussi maintenant au sujet du Père Blais, et pourquoi il se réfère à lui-même en tant que Jean. Ce n'est pas mon intention de dire du mal de quelqu'un, mais le Père Blais a laissé le diable prendre le dessus sur lui et il a manipulé et changé les messages pour qu'ils fassent son affaire. Quelques uns sont au courant mais n'y peuvent rien. Mon fils Albert du Canada est l'Apôtre Jean des Derniers Temps.

Mon enfant, prie beaucoup pour ce qui arrive au Kosovo. Le combat empire et de plus en plus de gens perdent leur vie. Ceci amènera en scène tous les événements qui ont été prédits il y a longtemps.

Continue tes prières quotidiennes, mon enfant, et garde toujours tes yeux sur le Ciel. Maintenant Je te bénis, tout comme Fr. Thomas et le Fr. Jean, au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

le 17 avril 1999

Cher Fr. Thomas,

Salut, au nom du Notre Seigneur Jésus-Christ. Je pense que tu seras content de savoir que Notre Seigneur a confirmé ton rôle en tant que l'Apôtre Thomas des Derniers Temps. Avec cette grâce vient beaucoup de responsabilité. Le diable sait qui tu es à présent ainsi que la mission spéciale qu'il t'a été donnée, et il va faire de son mieux pour essayer de te détruire. S'il te plaît, dis le rosaire à chaque jour pour être guidé et protégé, les 15 dizaines si tu le peux. Je ne sais pas tout ce que comporte ta mission à ce stade-ci, mais résiste et demeure fort à travers toutes les tentations et péchés, et essais de toujours demeurer en état de grâce.

Tu as été choisi par le Ciel pour quelque chose de bien spécial: aussi Notre Seigneur et Notre Dame t'aiment beaucoup.

Sois assuré de mes prières et de mon soutien.

Ton ami et frère en Jésus et Marie,

Brian Alves, Petit chevalier d'or

* * *

Le 17 avril 1999, Notre Dame me dit:

"Mon fils tu t'enquiers auprès de Moi au sujet de mon cher fils Albert du Canada. Oui, il est ‘Petit Jean' des Derniers Temps.

Mon enfant, tu t'enquiers aussi au sujet du Père Blais et pourquoi il se réfère à lui-même en tant que ‘Jean'. Ce n'est pas mon intention de dire du mal de quelqu'un, mon fils, mais le Père Blais a laissé le diable prendre le dessus sur lui et il a manipulé et changé les messages pour qu'ils fassent son affaire. Quelques uns sont au courant mais n'y peuvent rien.

Mon fils Albert du Canada est l'Apôtre Jean des Derniers Temps."

Notre Dame répéta non seulement une fois, mais deux fois le message ci-haut que tu étais ‘Petit Jean'".

* * *

Le 20 avril 1999 - Notre Seigneur donna ce message concernant Buisson d'épines en réponse à une question du Petit Caillou:

"Mon Petit Caillou, mon Roc blanc de vérité, il y a présentement des choses dont tu dois te rendre compte et accepter. Tu as beaucoup compté sur ma fille Buisson d'épines dans le passé. Elle était vraie et authentique, mon fils, n'en doute pas. La directive que tu as reçue dans le passé était vraie. Toutefois, Satan travaille fort à détruire l'oeuvre de Dieu. Il a réussi à l'Avenir, mon fils. Comme je l'ai dit à mon Petit chevalier d'or dans le passé, le Père Blais n'est pas l'Apôtre Jean des Derniers Temps. Il l'était, mon fils; il a laissé le diable prendre le dessus sur lui. Par son orgueil et ses plans secrets il a démérité la grâce d'être mon ‘Petit Jean'. Ce fut alors que Je choisis mon cher fils Albert de la Communauté de St. Joseph pour être mon ‘Petit Jean'.

Avec le temps ma fille Buisson d'épines fut aussi influencée par le Père Blais. La mission qui fut jadis donnée à l'Avenir a failli."

* * *

Et une fois encore, le 21 avril 1999, Notre Seigneur me dit:

"Le Père Blais ne retournera pas à l'unité avec mon Roc blanc car il s'est trop aventuré loin de la lumière et a entraîné Buisson d'épines avec lui. Il n'est plus l'Apôtre Jean des Derniers Temps. Ceci a été donné à un autre. Après la désunion de Buisson d'épines avec mon Petit Caillou, il y avait encore des brins de vérité dans les messages; c'est pourquoi il fut prophétisé qu'elle retournerait bientôt et se réunirait. Toutefois elle dévia trop loin de la vraie voie et sa mission a été perdue. Par conséquent elle n'ira pas en Australie car sa mission a failli."

* * *

Le 22 avril 1999, il me fut montré en vision que L'Avenir se fendait en morceaux et encore une fois il me fut dit que tu es le Petit Jean du Ciel. Ce message tu l'as déjà en main.

Allons de l'avant avec confiance quand même. Le Seigneur me dira le 22 avril 1999, "Je ne permettrai pas la confusion, qui actuellement existe, de continuer plus longtemps". Il a aussi promis que "la dissension qui existe présentement sera bientôt finie".

* * *

le 25 avril 1999

Cher Fr. Jean,

Le Ciel m'a mis en garde contre le Père Blais par trois fois: Jésus par deux fois et Notre Dame une fois. Notre Dame m'a donné la permission de t'envoyer les parties des messages qui concerne cette affaire.

Il m'a aussi été dit à trois reprises que le Père Blais n'était pas ‘Petit Jean'. Par deux fois il m'a été dit que c'était toi; la troisième fois, il ne m'a pas été donné de nom, mais il me fut dit que ce fut donné à un autre. Il me fut aussi dit une quatrième fois, le 22 avril 1999, que tu étais ‘Petit Jean'.

St. Joseph me dit aussi en ce matin, le 25 avril 1999, "Ne crains pas, bientôt tout sera arrangé."

Brian Alves, Petit chevalier d'or

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Le 25 avril 1999 - Message de Notre Dame de la consolation et de l'espoir à Petit chevalier d'or, à 6:25 du matin:

Beaucoup a été demandé à mes instruments dans le passé, mais tous n'ont pas cherché à demeurer sur la bonne voie.

Ma fille Marie-Paule n'est pas complètement tombée, mais elle ne fut pas attentive à l'appel du Ciel: elle n'a pas donné suite à tout ce qui lui fut demandé. La même chose peut être dite de mon fils Joseph-François.

Le Trompette a dévié loin de la bonne voie; il retournera, mais il sera tard.

Il est important à tous mes enfants, mes chers petits, de demeurer attentifs à mes paroles, spécialement ceux à qui il fut donné une mission spéciale par le Ciel.

Je te bénis mon fils, ainsi que toutes les saintes communautés du Ciel et toutes les âmes choisies. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

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Le 25 avril 1999 - Messages du Ciel donnés au Petit chevalier d'or de Fremont, Ca., E.-U., à 8:10 du matin:

Notre Dame de la consolation et de l'espoir: Je te salue, mon Petit chevalier d'or. Prie beaucoup car de grands événements sont à la veille de se produire. Sois prêt spirituellement et physiquement. Le Grand Avertissement arrivera avant la fin de cette année*; mon Fils t'a dit la date. Nous, au Ciel, ne donnons pas de connaissances sans raisons, mon cher petit. Aussi, prie et demeure en état de grâce. Garde toujours Dieu en ton esprit et en ton coeur. Quand tu seras persécuté, tu béniras tes ennemis.

Une grande comète a été aperçue au Chili, mon enfant. Cette comète arrivera bientôt et aura des répercussions sur la terre. La comète est très grosse et elle est reconnue comme une planétoïde; elle deviendra plus visible au mois d'août de cette année.*

Maitreya fera connaître sa présence de plus en plus à travers le monde. Il utilisera beaucoup d'inventions technologiques pour ses fins diaboliques. Il utilisera l'hypnotisme, et tous ses plans sont prêts.

Mon Grand Monarque se lèvera bientôt et sera mis sur le trône de France. Il a bien été préparé et combattra l'Antéchrist.

Tu dois beaucoup prier pour tous les voyants et les âmes choisies, car une mission du Ciel n'est pas chose facile. Quelques uns se sont laissés prendre par le Malin; Satan travaille le plus fort contre les élus de Dieu, car il lui est si facile de duper le reste de l'humanité.

Mon époux St. Joseph va maintenant te parler.

St. Joseph: Je te salue mon fils, Petit chevalier du Ciel. Implore souvent mon aide et ma protection, car elles sont très puissantes en ces temps-ci. Je désire donner une grâce spéciale à la communauté sur laquelle je veille au Canada, en La Cité Asile. Je bénis particulièrment Petit Jean et désire le remercier de la poursuite de sa mission dans la foi, même dans les moments où il n'était pas sûr de ce qu'elle était.

Petit chevalier d'or: Je vis Frère Jean assis et St. Joseph avec l'Enfant Jésus apparaître devant lui et placer un lys en son coeur.

Puis je vis St. Joseph à nouveau debout à l'extérieur dans un champ, et je savais que c'était au Canada. Il tourna alors la tête et regarda dans une direction que je savais, d'une façon ou une autre, être la direction où L'Avenir est situé. Je pouvais voir L'Avenir au loin. Quand St. Joseph regarda en cette direction il parût très triste et détourna aussitôt la tête comme s'il ne voulait pas regarder plus longtemps. Quand il regardait en cette direction, l'Enfant Jésus qu'il portait en ses bras, ne regardait pas en direction de L'Avenir mais baissait plutôt la tête et paraissait triste.

St. Joseph: Ne crains rien; bientôt tout sera arrangé.

Je te bénis au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

Notre Dame de la consolation et de l'espoir: J'aime tous mes doux enfants; s'il te plaît, dis mon rosaire chaque jour. Chaque grain est comme une belle rose parfumée que tu m'offres. Je prends cette rose, et je détache les pétales que Je laisse tomber du Ciel sur vous - elles sont des grâces qui vous sont accordées.

Ma fille Ste Thérèse parcourt aussi le monde et laisse tomber des pétales de grâce sur ceux qui les lui demandent.

Ste Thérèse de Lisieux: Vis dans la simplicité. La simplicité du coeur signifie la pureté de l'âme, et la pureté de l'âme signifie entrer dans le Royaume de Dieu. Vivez vos vies comme si tous sont vos frères et soeurs dans une grande famille.

Je regarde en bas sur le monde et je vois beaucoup de noirceur, mais dans cette noirceur qui couvre le monde il y a de petites lumières. Ces petites lumières éparpillées dans la noirceur du monde sont les choisis de Dieu. Quand ces lumières illuminent ensemble, un faisceau puissant de lumière se forme dissipant toute noirceur.

J'envoie mes bénédictions sur le monde, à toutes ces petites lumières éparpillées dans la noirceur. Ayez espoir, car votre récompense sera bientôt là.

Notre Dame de la consolation et de l'espoir: Mon fils, je te remercie de demeurer attentif aux appels du Ciel. Donne à tous la paix de mon Fils. Vis ce jour dans la joie et la reconnaissance en ton coeur envers Dieu, Qui vous accorde ce jour.

Je te bénis au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
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* Selon les sursis ... bien entendu.

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Le 25 avril 1999 - Message de Notre Dame donné au Petit chevalier d'or, à 8hres du soir:

Il faut qu'on sache, mon fils, que partout où Je suis là aussi est le diable.

Je vais répondre à ta question concernant ma fille Mary Jane Even. Il y a eu des moments où il n'y avait pas assez de discernement, et elle a reçu quelques fausses inspirations.

Les messages doivent être envoyés à tous mes enfants, et ne pas être réservés à quelques uns. Tu dois informer mon Petit Jean que ma fille fut faussement inspirée en ne lui envoyant pas les messages. Il y en a beaucoup qui ont de fausses impressions concernant mon fils Albert, mon Petit Jean, à cause d'incompréhension et de ouï-dire.*

Dans les temps anciens, après la résurrection de mon Fils, l'Apôtre Jean a pris soin de Moi. Aussi maintenant mon Petit Jean des Derniers Temps m'aime et Me protège, mais non sans que le Malin essaie de le discréditer afin de Me discréditer ainsi.

J'envoie une myriade d'anges protecteurs au supérieur de la Communauté de la Sainte Face de mon Fils, ta communauté. Les souffrances de mon cher fils Al sont nécessaires afin d'apporter un paquet de grâces sur la communauté. Ne crains rien alors, il sera bientôt bien et en santé.

Je t'aime et te bénis au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
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*Cf. Le 16 août 1997, ci-haut.

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Le 1er juin 1999 - Afin de clarifier un point si peu connu concernant le retour du Christ, voici que je tombe sur un message donné à Lucie de Fatima que je m'empresse d'envoyer au Petit Caillou:

Cher Petit Caillou,

Je t'envoie le message suivant donné à Lucie de Fatima en 1988, non dans le but toutefois de contredire la compréhension de beaucoup concernant la prochaine venue de Notre Seigneur, mais d'être plus en conformité avec le Ciel.

Pratiquement, la même explication au sujet de sa Venue fut donnée à Maria Valtorta. Nous avons alors Trois Venues, et Notre Seigneur, en son message à Maria Valtorta, demande spécifiquement de ne pas ergoter à ce sujet.

Alors voici le message tel que donné à Lucie:

Un message de Notre Dame de Fatima à Lucie donné à Coimbre, en octobre 1988

"Tu m'as souvent demandé, ma fille, quand Jésus reviendrait du Ciel sur terre. Cette même question Lui fut faite par ses disciples eux-mêmes, et Jésus répondit que ni les anges, ni les prophètes, ni même Lui pouvaient déterminer le jour réservé à la Volonté du Père seulement".

"Tu voulus alors savoir si les anciennes et les nouvelles prophéties qui annoncent la venue prochaine dans le monde s'accompliraient en ce siècle. Or saches que mon Fils retournera sur la terre quand vous vous l'imaginerez le moins".

"Jésus Lui-même, avec ses yeux gentils et aimables, dit un jour, ‘Lorsque Je descendrai sur terre, vais-Je trouver de la foi en Moi?' Par ces mots, que Moi aussi Je conserve en mon coeur, Il annonçait son retour sur terre. Et non seulement les saints et les voyants ont prédit cette venue de mon Fils, mais Moi aussi J'ai répété ces paroles aux âmes qui me sont chères, ‘Priez, faites pénitence et purifiez vos âmes, car le jour que Jésus apparaîtra soudainement est imminent'. Oui, ma fille son retour est imminent".

"Entre son Premier Avènement chanté par les anges à Bethléem et annoncé aux bergers et le Dernier Avènement à la Fin du monde, cette Intermédiaire, certaine, soudaine et imminente Venue est fixée dans les plans de Dieu".

"Jésus apparaîtra et descendra du Ciel, d'abord en sa miséricorde, puis en sa justice. Il descendra - et très prochainement - pour faire un dernier appel de sa miséricorde à un si grand nombre de mes enfants qui n'ont pas cru en mes nombreux messages et avertissements".

"Il descendra pour arracher au Malin les nombreuses légions d'âmes balayées vers la damnation éternelle par la déception et l'incroyance".

"Il apparaîtra surtout pour confirmer dans la foi tous ceux qui croient et espèrent en Lui en résistant avec force à la masse des incroyants. Et c'est cette légion de bonnes âmes vertueuses qui L'attirent et L'invitent à descendre du Ciel. C'est pour elles que semblent sortir de ses lèvres la même expression qu'Il utilisa un jour envers la foule qui L'entourait, ‘Je ressens de la compassion envers cette multitude et Je ne puis les renvoyer sans nourriture' ".

"Mais Il apparaîtra surtout pour le si grand nombre de mes enfants qui chancellent dans leur foi, comme les deux disciples d'Emmaüs qui avaient abandonné le Cénacle le matin de la première Pâque et qu'Il avait rattrapés comme un pèlerin inconnu sur la route poussièreuse, et qu'Il avait reconfirmés en leur foi des Écritures divines, et comme l'apôtre Thomas qui avait refusé de croire en ses premières apparitions à Pierre, Jean, ainsi qu'à Marie-Madeleine à qui Il avait aussi apparu".

"De façon spéciale Il va revenir pour la confusion des athées et des impénitents qui seront écrasés par sa Lumière tout comme Saul qui fut projeté de son cheval et plongé dans la poussière sous les murs de Damas".

"Il apparaîtra pour convertir ceux qui ne croient pas en sa Divinité, en la manifestant dans toute sa gloire, tout comme aux trois disciples sur le Mont Tabor par sa Transfiguration. Il va alors rendre manifeste la réalité de son Royaume Céleste ainsi que l'origine et la mission divine de son Eglise dans le monde".

"Alors, exhorte le monde entier à sortir de son tunnel d'incrédulité et du labyrinthe du mal, à chanter le Credo des siècles chrétiens, et à abandonner l'habitude du péché, car tout rapport avec l'erreur est un rejet de sa Lumière et un refus de sa Grâce. Alors, presse tous les hommes à intensifier leurs prières et à recevoir mon Fils, comme les habitants de Jérusalem L'accueillirent un jour avec des palmiers et des branches d'oliviers en criant Hosanna!, un cri qui jamais ne mourra dans les siècles".

"Je t'embrasse et te bénis. A bientôt, ma fille".

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S'il te plaît dis-moi, "Pourquoi est-ce qu'il y en a tant qui confondent cette prochaine venue de Notre Seigneur, la Venue Intermédiaire, avec la Seconde venue qui doit seulement arriver à la Fin des temps après le règne de mille ans en la Nouvelle Ère de paix?"

Même de grands voyants font cette erreur d'interprétation. Peut-on conclure alors qu'il y a d'autres erreurs de cette importance dans les nombreux messages émis par ces voyants? Or pourquoi? Est-ce que la compréhension personnelle interfèrerait avec les messages reçus? Ceci semble une situation répandue, hélas.

Ce qui suit est un message de Notre Dame, donné cette fois-ci en 1997, à Pawel de Pologne, à la suite de questions données au voyant polonais alors qu'il était à Paris:

  1. Pourquoi avais-je été donné le nom Jean lors d'un songe où je me vis comme un grand pilier de granit (cf. A17, section V), et que j'entendis, "Tu es Jean, le protecteur de la Vierge Marie"? Etait-ce là un vrai songe?

    "Tu dois savoir, mon enfant, que cette vision dont tu parles était vraie, mais tu dois comprendre que le vrai sens de cette vision est différent de ce que tu penses. Oui, tu dois Me protéger par tes prières et ton travail. Ton coeur doit être simple et pur comme celui de St Jean."

  2. Voulez-vous dire, chère Mère, que je suis l'apôtre Jean des Derniers Temps et pour l'Ère nouvelle? Sr Guadeloupe du Guatémala ainsi que le Père Manuele du Mexique, tous deux voyants, ont dit que j'étais cet apôtre.

    "Mon cher enfant de mon Coeur Immaculé, Je te salue et t'envoie mon amour. La mission qui te fut donnée est vraie, alors ne t'inquiète pas et sois sans crainte. Tu es celui que Je chéris. Je te bénis de façon toute spéciale, et Je t'ouvre mon Coeur maternel. Ta Mère Qui t'aime."

  3. Est-ce que Danielle, Buisson d'épines, fut-elle jamais une voyante, ou est-ce que son rôle de voyante fut une fabrication du Père Blais?

    "C'est une âme victime, mon cher enfant, et une vraie voyante, mais tout ce qui a été publié n'était pas d'elle."1

  4. Est-ce que William Kamm, Le Petit Caillou, sera Pierre II?

    "Tout ce que Dieu a projeté arrivera, mon fils, alors sois sans crainte. Prie et attends la décision de la Sainte Mère l'Église."

  5. Est-ce que le site du Bouleau blanc où Vous êtes venue en La Cité Asile appartiendra un jour à La Communauté de Saint Joseph de La Cité Asile?

    "Oui, Nous avons un plan concernant ce terrain. Je te bénis, et te couvre de mon manteau d'amour."

1Est-ce que cette réponse ne justifierait pas par anticipation les messages donnés à Brian Alves2, de Fremont, en Californie, concernant l'interférence du Père Blais dans les messages de Sr Danielle? Est-ce que cette réponse ne donnerait pas raison à Brian, qu'en effet il avait suivi le bon signe malgré les interférences extérieures lui disant le contraire?

Ce n'est pas par accident que ce message donné à Pawel Szcerzynski de Pologne ne parvint à son destinataire que près de deux ans après avoir été donné par le Ciel, en un temps que se fit sentir le besoin de justification des messages donnés à Brian Alves concernant l'activité du Père Blais et une interférence répétée pour, cette fois-ci, l'arrêter. Et maintenant la question à savoir est, "Brian succombera-t-il de la façon que le fit Sr. Danielle sous la pression?" Hélas, les indications présentes semblent pointer en ce sens, surtout quand le voyant croit les intervenants qu'il a utilisé un mauvais "mot de passe" ou un "faible" mot de passe!

Le temps n'est-il pas venu de faire enquête sur ces intervenants et qu'il leur soit dit de cesser leur jeu afin de permettre à Brian de reprendre le cours normal de sa mission? C'est un jeune voyant dont la mission est sur le point de s'éteindre si cette interférence n'est pas arrêtée.

Maintenant la grande question, "Qu'est-ce qui a empêché ce message donné à Pawel de Pologne d'être passé comme il le devait?" La crainte et un faux sens de ce qui est confidentiel! En effet un faux écoute de conscience, car le voyant polonais était à la veille de visiter L'Avenir l'année suivante, ceci malgré le contenu du message qui est très clair: le Père Blais s'était ingéré dans les messages donnés à Sr Danielle.

Pourquoi tant de supercherie de la part du Malin? Et nous nous étonnons pourquoi le Ciel pleure, car j'ai clairement entendu Notre Sainte Mère pleurer lorsque Pawel donna toutes sortes d'excuses pour justifier sa non-venue à La Cité Asile, au Canada, même après la promesse de venir. Il aurait plus tard à s'excuser auprès de Joe Re de Cincinnati à qui il avait raconté un conte étrange au sujet d'un visa pour les Etats-Unis refusé par le consulat à Cracovie ... quoique le consulat contacté par Joe maintint n'avoir jamais reçu de demande de visa pour les E.-U. d'un dénommé Pawel Szcerzynski.

Quel tissu enchevêtré peut-on tisser! Pawel essaya si fort de cacher le fait qu'il était allé à L'Avenir par des histoires de visites à des sanctuaires. Or c'est vrai qu'il visita des sanctuaires ... or aussi, L'Avenir. Son ami chez qui il demeurait à Toronto se laissa échapper.

Or de retenir indûment un message qui lui fut donné le 31 août 1997 est autre chose! A la fin toutefois, le Ciel prévalu, et le message fut donné, même si par inadvertance, et en temps très opportun, étant donné les ressemblances dans les messages de Pawel et de Brian ayant trait à L'Avenir.

Le message de Brian2 est très clair: le Père Blais n'est pas l'apôtre Jean des Derniers Temps. Aussi il s'est ingéré dans les messages donnés à Sr Danielle avec la conséquence qu'elle y consentit plus tard et ainsi perdit sa mission, quoique appelée à être une âme victime. Ce n'est pas moi qui le dis: ce sont les messages donnés à Brian2 qui le disent, quoique lui aussi consentit à se rétracter sous pression indue.

Toute la vérité fait surface, surtout concernant les attaques contre La Cité Asile au cours des années, et ceci du jour que son existence se fit connaître. Les attaques les plus acharnées vinrent de L'Avenir, mais, hélas, des voyants d'importance sautèrent dans l'arène, et cela il te le fut dit.

Pourrait-on encore dire que j'attache trop d'importance à La Cité Asile? Le temps et les événements le diront bientôt, n'est-ce pas?

Je ne savoure pas faire sortir tout ça, mais ça doit sortir. Le tout indique un assaut du Malin pour semer la division et conquérir et étouffer dans l'oeuf des missions naissantes, mais le Ciel accroît le nombre de ses instruments, n'as tu pas constaté?

Ce n'est pas pour rien que je fus prévenu de cette division chez les voyants dernièrement, entre ceux qui sont contre La Cité Asile et ceux en faveur, car en ma vision intérieure ceux qui vinrent en scène en faveur de La Cité Asile étaient pratiquement tous de nouveaux voyants ... récemment je reçus le support de voyants pratiquement encore inconnus. Je ne les connaissais pas avant l'existence de La Cité Asile.

Afin de repousser toute réaction adverse par laquelle le Malin peut tenter, on doit garder en tête l'avertissement reçu par Monica du Canada, dont je t'ai envoyé la narration. C'est toute une directive, ne penses-tu pas, à ce stade des événements alors que bien de faux courants font surface pour contredire les Ecritures.

Non, le millénaire n'a pas encore eu lieu, comme j'en ai discuté avec toi en 1987 sur le terrain de l'église à Fatima lors d'un pèlerinage. Non, la Nouvelle Ère est une période de mille ans, non de 1,500 ans comme le prétend Mary Jane Even, ni de 5,300 comme il fut dit en ton dernier courriel, ou de 5,000 comme l'affirme Andy Wingate, Le Trompette.

Oh! Cette période de 33 ap. J.-C. à 1940 ap. J.-C. fut le Millénaire dont parle l'Ecriture!? Mathématiquement ceci nous donne 1,907 ans!! Aussi alors nous nous acheminerions vers des millénaires! ou un millénaire et demi!? Absurde, n'est-ce pas, surtout que la période de 1,907 ans n'en fut pas une de paix, mais de guerres, d'hérésies, de schismes, etc!? Définitivement pas l'ère de "ton règne vienne".

Effectivement Notre Seigneur restreint le pouvoir de Satan et refoula dans l'abîme des légions de démons, lors de sa Première Venue, mais c'est le rôle de Notre Dame de l'enchaîner dans l'abîme et de le fermer pendant une période de mille ans à la fin du Jour de Yahvé, la période de la tribulation. N'a-t-elle pas été montrée avec de grosses chaînes qu'Elle utilisera pour ligoter Lucifer alors, lorsqu'Elle est venue à la Salette, une des plus grandes apparitions eschatologiques?

Afin d'éviter toute confusion, pourquoi ne pas se rattacher aux Ecritures, de façon littérale comme il nous est demandé de faire, en un littéralisme dimensionnel où chaque livre est dans l'éternel présent de Dieu, s'expliquant alors l'un l'autre en une montée ou descente spirale où, en apparence, les événements semblent s'imbriquer les uns sur les autres?

Qu'est-il arrivé à nos voyants?

Et qui est à la source de tous ces énoncés contentieux? Le Malin, bien entendu! Mais ne m'as-tu pas dit lors de notre discussion sur le terrain de l'église à Fatima que tu avais quelqu'un, un magistrat, qui éditait tes messages? Cela ne voudrait-il pas dire que toi aussi étais la victime d'altération, et ceci dès le début de ta mission jusqu'à ce jour même? Mêmes les règles et constitutions de L'Ordre de St Charbel furent retournés sens dessus dessous - sous mes propres yeux chez James Duffy - par le même qui tenta de faire de même avec la communauté à la veille d'être établie par Joseph-François au Canada. Toi-même, tu avais reçu le message, alors que tu étais à Chicago, d'évincer hors de la communité naissante cette personne, le Père Blais.

En ma vision intérieure que je t'ai relatée concernant la division des voyants pour et contre La Cité Asile, tu demeurais à l'arrière-plan.

La question maintenant est à savoir, "Vas-tu demeurer à l'arrière-plan dans une zone de neutralité?" Or tu sais que personne ne peut demeurer neutre en ce qui trait au plan ou au travail du Ciel.

La Cité Asile, comme je l'ai souvent dit est plus qu'un endroit, c'est un événement: l'assemblement des 12,000 de chaque tribu d'Israël. C'est le site envers lequel le Ciel a des plans spéciaux, comme il fut dit à Pawel de Pologne, le 31 août 1997. C'est le site de la tour de granit (cf. A17, section V), qui servira comme pylône pour l'arche de lumière qui rejoindra la colonne de lumière à Garabandal!

Non, personne ne peut se permettre de se tenir à l'écart. Cinq années d'apparitions de Notre Dame, de 1992 à 1997, ne permettent pas une posture d'attentisme. Cela a souvent été une cause de tristesse pour Notre Dame.

Pour terminer, je dois ajouter ceci, "Si j'avais reçu à temps le message que Notre Dame avait donné à Pawel de Pologne, j'aurais pu l'envoyer à Brian pour l'encourager en lui disant qu'il était sur la bonne voie, que les messages qu'il avait reçu sur L'Avenir et autres sujets étaient vrais".

Aussi une période de confusion aurait pu être évitée, mais le Malin n'a pas à se réjouir car le Ciel aura le dernier mot.

Fraternellement,

Fr. Jean

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1, 2. Cf. la section VIII pour les messages donnés à Brian en avril 1999.

Or Brian Alves a reçu des avertissements pour le Père Blais et Sr Danielle, et, comme je te l'ai souvent dit, moi aussi ai reçu des avertissements le concernant, ceci en visions symboliques. J'ai aussi eu des avertissements en visions symboliques te concernant ainsi que le Père Broussard et Andy Wingate, ceci au cours des années, depuis Janvier 1989.

Alors que dois-je faire autre, étant donné la situation, que les faire connaître pour ceux qui sont concernés?

Avant d'agir, sois assuré que je vais prier, car, s'il y a divulgation de ces avertissement, ce ne sera qu'en esprit d'aider les âmes dans la confusion. Je vais attendre, et rappelle-toi que je ne suis pas contre qui que ce soit. Je veux seulement que la vérité sorte, si et quand je serai inspiré à le faire.

Les avertissements reçus sont avant-coureurs soit de choses à venir, soit de choses déjà en progrès.

Ma tâche n'est pas facile, mais je ne me laisserai pas détourné quand le temps viendra.

Jusqu'ici je ne suis enclin qu'à donner des avertissements en privé, mais je crains qu'ils aient été mis de côté - pas surprenant, car la bataille est intense. N'est-il pas dit que la plupart tiendront compte du Grand Avertissement mais seulement pour un temps?

William, de graves erreurs ont été faites au cours des années, mais toutefois le Ciel a voulu sauvegarder ta mission et que ne vienne pas un temps où quelqu'un d'autre prenne ta place. Ceci n'a-t-il pas été donné à entendre quand Mary Jane Even eut l'avertissement de 1992? Assurément le Ciel se laissa féchir, comme l'expliqua St Ariel, mais sois sûr de ne pas justifier des erreurs comme de mauvais choix, s'il te plaît.

Aussi il me fut demandé par le Père Eternel de me tenir prêt à d'imminents avertissements pour quatre voyants majeurs: Marie-Paule du Québec, qui se retira de la fondation de La Cité de l'Immaculée; Joseph-François, aussi du Québec maintenant, qui se retira de son rôle de lui venir en aide pour la fondation; toi, pour laisser trop de gens s'ingérer dans ton travail, et pour ce qui allait se produire, choisir la voie naturelle au lieu de la voie surnaturelle dans ton interprétation de ton rôle en tant que nouvel Abraham; et, en fin de compte, Andy Wingate, Le Trompette, d'avoir fait des machinations qui l'ont finalement conduit hors de l'Eglise.

N'est-ce pas que Joseph-François avait reçu le message que ton dernier enfant devait être Bernadette, et qu'après tu devais te préparer à ton futur rôle de pontife? Les messages de Joseph-François étaient dans le temps acceptés. Alors pourquoi un changement? Comprends-tu alors ma réserve dans cette affaire?

Le Ciel est patient, viendra un temps de rendre des comptes. Je le répète, je ne suis pas contre toi, ni contre les voyants ci-dessus mentionnés. Le Seigneur sait combien de fois ai-je essayé de les prévenir dans tous les tons de l'octave. Je garde néanmoins ma porte ouverte à tous et je me tiens au courant des événements avec foi et espoir. Ce qui veut dire que je demeure uni.

St Ariel me donna un message te concernant le 27 mai 1998 (cf. la section VIII sur La Cité Asile). Est-ce que tu en tiens compte? "Oui", dis-tu en autant de mots pour expliquer ton intention.

J'aprrécie ta sincérité dans l'ensemble.

Une dernière pensée: Notre Seigneur, en sa Venue Intermédiaire viendra pour inaugurer son règne et donner à l'homme son Paradis Perdu, et puis Il passe le gouvernement monarchique de La Nouvelle Jérusalem à Notre Dame en tant que Reine avec les nouveaux apôtres à ses côtés. Puis Notre Seigneur reviendra en Dernière Venue, après la période de mille ans, pour le jugement final et le déplacement de Hadès, l'Abîme, au Lac de Feu, le vrai enfer pour l'éternité des éternités. La Terre ne sera pas détruite, ce sera le tour de la création d'être transfigurée en résidences célestes. Beaucoup de saints ont vu la Terre transformée en une magnifique sphère transparente*. Les étoiles, la lune, le soleil et la terre tous crient pour être finalement délivrés du mal, qu'eux aussi ont enduré des millénaires. N'est-il pas dit dans le Gloire soit, "pendant des siècles et des siècles"?

De beaux mystères en plein sous nos yeux que nous ne voyons pas!

Hadès, l'Abîme, lorsqu'il sera jeté dans le Lac de Feu, sera arraché de la Terre et projeté par Notre Dame à des distances même inimaginables aux anges. (Cf. La Cité de Dieu, telle que manifestée à Maria d'Agreda.)

La création est limitée; Dieu seul est infini. Il me fut donné de le voir et de comprendre quand Notre Seigneur vint à moi en songe pour me prendre et me plonger en son Coeur Sacré. Cela arriva vers la fin des années ‘80. Je me retrouvai flottant sur un océan rouge et vis des myriades de myriades de galaxies tournant en spirale toutes contenues à l'intérieur de l'infinité de Dieu.
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*Signes des Temps, Paul-Marie, Ed. Jules Hovine, 33, rue Longue, 7713 Marquain, Belgique.

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Le 3 janvier 2000 - Voici des questions télécopiées à Pawel de Pologne par Lita Desouza de Paris pour être posées à Notre Dame:

  1. Est-ce un phénomène vrai celui des hosties saignantes qui eut lieu chez Ron O'Brien aux E.U.?

    "Mon enfant, ce phénomène fut du Ciel mais les gens firent beaucoup de bavardages.* Ce fut un signe authentique pour ceux qui ont la vraie foi."

  2. Est-ce que Pawel et moi irons un jour en La Cité Asile, Pawel pour visiter et moi pour y demeurer?

    "Mon enfant, c'est là le désir de Dieu. Un jour, en temps opportun, vous vous y trouverez. Aie patience, Dieu a un plan envers toi."

  3. Joe Re veut savoir s'il doit poursuivre ses efforts pour déménager de sa ville.

    "Oui, il doit tranquillement continuer ses efforts pour déménager hors de la ville. Cincinnati deviendra un endroit dangereux lors des événements."

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* Bavardages sur l'internet par courriels qui suscitèrent tellement d'opposition que Ron dut emmener sa famille en Irelande pour avoir la paix.
J'étais allé avec quelques amis chez Ron au New Hampshire, E.-U., pour voir les hosties miraculeuses et peut-être avoir le privilège d'en obtenir une dans une custode pour la placer en ma petite chapelle. Mon souhait se réalisa avec la grâce inespérée, quelques jours après à la maison, de voir la tache de sang au milieu de l'hostie pousser une tige de sang pour ainsi former la forme d'un arbre qui me rappela le Bouleau Blanc de La Cité Asile. En plus une belle odeur de lavande remplit la chapelle, tandis que la ouate utilisée pour couvrir l'hostie dans la custode devint couleur lavande. Chez Ron, au moment qu'il ouvrit la porte de la pièce où étaient gardées les hosties miraculeuses dans des custodes sur une table, une lumière intense blanche sortit alors que j'étais agenouillé à la porte.

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Le 5 février 2000 - Voici les réponses aux questions posées à Notre Dame par Pawel Szcerzynski, Petit Frère en Jésus-Christ, de Pologne:

  1. Les obstacles entre Marie-Paule de l'Armée de Marie et moi semblent insurmontables présentement. Allez-vous, chère Mère, devoir intervenir directement pour faire Marie-Paule changer d'idée et me voir comme un ami? Devra-t-elle venir en La Cité Asile afin qu'elle soit convaincue de la vérité à mon égard?

    "Mon cher fils de Mon Coeur Immaculé, Je te salue en Mon Coeur Maternel en t'envoyant mon amour au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit.

    "N'aie pas peur mais aie confiance en mes paroles, mon cher fils. Beaucoup d'âmes sont sous l'influence de leur subconscient et ne suivent pas la vérité qui n'est basée que sur l'amour. Sois patient, mon enfant, car l'heure est très proche; tout changera et retournera dans l'ordre de la grâce et de la vraie unité."

  2. L'attitude actuelle de Marie-Paule me fait un peu peur. Devrais-je assister à la cérémonie du 13 février? Ai-je raison de sentir qu'elle est influencée par ses collaborateurs?

    "Oui, tu as raison, mon enfant. C'est ce que J'ai expliqué ci-haut, mais sache que tu peux assister à la rencontre ... Je te bénis, mon enfant, au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit."

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Le 11 avril 2000 - Est-ce que la statue de la Madone en pleurs du Canada ne serait pas détruite? Cette question est le sujet d'une télécopie envoyée au Petit Caillou d'Australie:

Cher Petit Caillou,

Voici une question que depuis longtemps je désirais que tu poses à Notre Dame. Ceci a à voir avec la statue de la Madonne en pleurs du Canada dont le sort fut à nouveau porté à mon attention par Jeannine Degrechie, une âme privilégiée de notre communauté de St Joseph, qui fut, comme nous tous, membre de la société fondée par Joseph-François, de Saint-Jean.

Il fut révélé en songe à Jeannine, le 25 août 1993, que la statue existait toujours, et qu'elle n'était pas endommagée comme elle aurait pu l'être, ayant été protégée par une épaisse couche de glace des jets d'eau déversée par les pompiers lors du feu qui détruisit la maison mère de la société fondée par Joseph-François. Il lui fut révélé que quelqu'un de la société à Saint-Jean avait récupéré la statue (cf. le 25 août 1993) et qu'on la gardait cachée depuis l'incendie de 1988. Il lui fut aussi dit en songe que la statue serait complètement restaurée en sa beauté originale, n'étant pas aussi endommagée que ça.

Quelle saga! Ne pourrais-tu pas vérifier ceci auprès de Notre Dame? Et, s'il te plaît, dis-nous si tu savais cela depuis un certain temps mais avais jugé ne pas le révéler afin de ne pas blesser certaines sensibilités.

Si la statue existe encore, ne pourrais-tu pas décider ceux qui gardent le secret d'apporter la statue au gardien désigné par le Ciel au cas que quelque chose arriverait à Joseph-François? Je sais que ceci est un point sensible mais qui doit être résolu bientôt. Le Ciel saura t'aviser à ce sujet.

Fraternellement,

Fr. Jean

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Le 12 avril 2000 - Comme à l'habitude arrive promptement une réponse:

Cher Fr. Jean,

La statue sera restaurée et rendue après le Grand Avertissement. C'est tout ce qu'il me fut dit.

Que Dieu te bénisse,

William

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Le 13 avril 2000 - A nouveau j'envoie une télécopie au Petit Caillou, ne sentant pas que j'avais reçu pleine information ...

Cher Petit Caillou,

Encore merci d'avoir répondu si promptement.

Voici, il demeure encore un point majeur sans réponse. Le fait que le Ciel nous laisse savoir que la statue existe toujours, cela ne veut-il pas dire que le Ciel veuille nous dire où elle est? Alors ne pourrais-tu pas, s'il te plaît, demander à Notre Dame où est gardée la statue?

Aussi, Florence Godin continue à voir en songe son mari Hector décédé. Elle croit ferme que le Ciel veut lui dire quelque chose. Ces songes seraient-ils vrais? (Incidemment ses maux de tête ont diminué depuis qu'elle applique la photo de Marie-Paule sur sa figure, une photo à laquelle est attachée la grâce de guérison.)

Aussitôt que j'aurai terminé mon essai historique et biographique, il deviendra partie du contenu de bulletin sur La Cité Asile, la plus difficile pièce d'écriture que j'aurai jamais eu à faire car j'écris mes expériences chez divers mouvements marials que j'avais joints au cours des ans. Les démons me harcelèrent à deux reprises dans leurs tentatives d'imprégner en mon esprit que ce que j'écrivais était futile, mais St Ariel d'intervenir en m'assurant dernièrement que l'écrit devait se faire et rendu accessible* à Marie-Paule, car il serait justement la chose qui l'aiderait à repenser sa situation. Comme tu le sais elle a quitté sa résidence officielle à Québec pour retourner à Lac-Etchemin, sa ville natale, où elle a fait ériger un grand édifice pour sa communauté ...

Fraternellement,

Fr. Jean

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* Une des raisons majeures de mettre sur l'internet tout le matériel ayant trait à La Cité Asile, car écrire directement à Marie-Paule n'était plus une route de communication assurée qu'il me fut dit.

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